SHURI II

Chapitre 48

PDV Nessa

Il est actuellement 22 heures. On ne m'a vraiment pas convier à ce bal, j'entends la musique. Je me demande si je devrais faire une apparition surprise. Je n'ai rien absolument rien à mettre.
Je souris et une idée me vient à l'esprit. Ce sera pour ne pas m'avoir inviter. Et faire comme si de rien était. Je me déshabille et garde mes sous vêtements. Je met mon peignoir par dessus et sors de ma chambre.

J'avance vers la salle de réception, derrière laquelle une piscine se cache.

J'arrive devant les Doras Milaje. Elles m'ouvrent sans rien dire. Les regards se tournent vers la porte mon cœur bat à toute vitesse. Il y'a même Okoyé au bal...

J'avance doucement , tête haute. Je finis par croiser son regard. Je traverse la salle et ouvre les portes qui cachent la piscine. Je fais tomber le peignoir, j'entends des chuchotements, et je plonge sans m'en préoccuper. Je fais mes longueurs.

Après 1 heure de nage je sors de la piscine. Les portes sont fermées.

- Oh bah ... dis-je en souriant.

- Tu joues à quoi Nessa ?

Je me retourne et la vois assise sur un transat. Je ne répond rien et ramasse le peignoir, pour le mettre. Elle se lève et s'approche de moi.

- Nessa ... ne joue pas avec les nerfs.

Je ne répond toujours pas. Je me retourne pour partir mais elle me retient et me retourne violemment vers elle.

- Nessa !

-  pourquoi tu as ce regard ?

- De quoi tu parles ?! Je ne joue pas !

- ce regard sombre que je connais trop bien ...

- Ne m'énerve pas !

- tu t'énerve toute seule, parce que tu as envie de moi ...

- Nessa, tu t'amuses ?

- Votre altesse, ce n'est pas un jeux.

Elle ferme les yeux et ce mord la lèvre pour ce concentrer.

Je m'approche dangereusement de ses lèvres et pose ma main sur sa joue. Elle ouvre les yeux à ce contact, et baisse son regard vers mes lèvres. Elle s'approche mais je détourne la tête.

Sa main saisit ma hanche fermement.

- Non votre altesse. Maera ...

Je la pousse et elle recule. Elle me regarde et sourit.

- Tu veux jouer Nessa, on va jouer. Je ne veux voir aucune larmes.

- J'ai versé assez de larmes ...

- C'est pour ça que tu te comporte comme une ...

- Comme une ?

- Salope.

Je me sens blessée, mais je renchéris.

- C'est ce que t'aime. Tu me l'as dit.

- plus maintenant, ça me dégoûte.

Elle sort et claque la porte. Les larmes ont failli coulé, mais je les ai essuyé du revers de ma main avant. Je sors et fonce dans ma chambre.