SHURI II

Chapitre 36

PDV Nessa

Elle va réussir à me tuer.

Je me rend vers ma voiture sans  m'occuper des deux, mais Maera me rattrape et me saisit le bras.

Je fais mine de sourire. En soit j'ai rien contre elle.

- Hey ! fit-Elle. Bien dormi ?

- On peut dire ça...

- Tu mens, très mal.

- Je suis un peu fatigué mais rien de plus.

- Tu as pleuré ?

- Pour quelle raison ?

Elle regarde dans ma direction de Shuri, et je suis son regard.

- Ahahahaha

Elle me prend le bras et me tire pour qu'on s'éloigne.

- Nessa, tu sais il ne se passe rien entre elle et moi...

- D'accord... Il faut que j'y aille. On se voit se soir ?

Je me libère de son emprise et fonce à la voiture. Je monte et démarre.

Je m'assoie à mon bureau et me met à travailler, lorsque je remarque une note sur mon bureau.

«  Ball place, 15h» , il y'a marqué dessus.

Je prend mon téléphone et recherche sur Google. C'est un terrain vide. Un chantier sans rien dessus.

J'essaie de me concentrer sur mon travail mais je n'y arrive pas. Je triture la note, et si c'était ce mec, je devrais prévenir Shuri. Je me lève vivement et pars en direction de son bureau. Je lève la main pour toquer, et la baisse instantanément. Je ne devrais pas faire ça.

Je me retourne tête baissée et me cogne dans quelqu'un. Je lève ma tête et la vois. J'ai un mouvement de recul.

- Tu as besoins de moi ? Dit-elle.

Euh il faut que je trouve un truc.

- C'est quoi ce que t'as dans...

- Je voulais savoir si T'étais, vous ! Vous étiez là pour vous rendre les dossiers.

- D'accord et où sont les dossiers ?

- Euuuh... sur mon bureau...

- Donc, je dois aller les chercher ?

- Non ! Non ... je veux dire... je vais les amener.

Je l'évite et marche vers mon bureau mais, je sens sa présence derrière moi. Je me retourne et elle me suit.

- Je vais vous l'apporter...

Elle me regarde sans broncher et continue à me suivre. Juste avant d'entrer dans l'open Space, elle me tire dans une pièce, ferme la porte à clé et me plaque contre le mur. Elle immobilise mes mains au-dessus de ma tête à une telle vitesse, que je n'ai pas le temps de voir qu'elle a pris la note qui était entre mes doigts.

Elle l'a lit et me regarde.

- C'est quoi ça ? Tu comptais partir sur tes heures de travail ?

- Non ...

- Alors qu'est-ce que c'est ?

- Je ne sais pas, c'était posé sur mon bureau.

- Nessa arrête de mentir ! Tu nous met tous en danger avec tes aventures, et tes enquêtes! Dit-elle sur un ton dur et sec.

- Mais je ne te demande pas de m'aider ! Criais-je a mon tour. Lâchez-moi votre altesse !

- Cesse de m'appeler par mes honorifiques !

- Pour quelles raisons c'est ce que t'es ! Une altesse, une reine.

- Et toi une pute ?!

Je me défait avec force et la claque part toute seule.

- Shuri tu es vraiment ignoble avec moi depuis ton retour. Je sais ce que mon père a fait, je sais que je ne mérite pas ton attention ! Donc arrête de me tourmenter et d'être méchante comme tu le fais. Si c'est l'autre que t'ai...

Elle ne me laisse pas terminer et m'embrasse avec fougue. Puis s'arrête et me regarde.

- C'est toi que j'aime, Nessa ! Personne d'autre. Je n'arrive pas à te sortir de ma tête. Le fait que tu sois en danger me rend malade. C'est pour ça j'ai essayé de toute mes forces de m'éloigner. Mais je n'y arrive pas. Et je ne veux pas être lâche face à mes sentiments !

Perturbé par sa déclaration je la regarde sans rien dire...

- Je ...

- Ne dis rien, Nessa ... Elle prend mon visage entre ses mains et colle son front au mien.

- Tu n'imagines même pas ce que j'ai envie de te faire sur cette table de bureau. Dit-elle en rigolant.

Je rejoins son rire et la prend dans mes bras.

- Je t'aime... dis-je.

Ses mots m'échappe mais je ne regrette pas de les avoir dis.

Elle me sert de toute ses forces puis se décolle, et me regarde de ses yeux brillants. Elle pose avec douceur ses lèvres sur les miennes. Elle descend ses mains sur hanches, puis mes fesses et les serre. Elle entre sa langue tout doucement, et me porte jusqu'au bureau. Elle jette au sol tout ce qu'il y'a, me dépose dessus et continue de m'embrasser avec vigueur. Ses baisers descendent dans mon cou et je l'offre totalement à ses lèvres. Sa traverse ma poitrine et vient saisir mon sein. Je laisse échapper un gémissement entre mes lèvres. Je pose mes mains sur ses épaules et l'arrête. Je la regarde.

- C'est à mon tour aujourd'hui... dis-Je.