Chapitre 43

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PDV Nessa

Je déconnecte la clé USB. J'ai bien pris le temps de copier tout ce qu'il y'avait sur mon ordinateur. Je regarde l'heure il est 7h du matin. J'ai fais officiellement une nuit blanche. Il faut que je trouve un moyen de sortir maintenant. Et que je retrouve malgré moi, Shuri. Avec ce que je sais, je ne suis pas en sécurité.

Je déverrouille ma porte et l'ouvre tout doucement.

Je sors en marchant doucement. Mes chaussures en main pour faire le moins de bruit possible.

- Où tu vas comme ça ?

Je sursaute et me retourne.

- J'essayai de voir à quel point le parquet résonnait fort.

Il rigole à mon mensonge absurde. J'ai la clé entre mes mains. Il faut que j'arrive à la déposer sans qu'il ne le remarque.

- Avec ton sac à dos ?

- Oui la il y'a plus de poids... dis-je.

Je m'approche de lui et remarque enfin qu'il est torse nu. Le chaud me monte au joue.

Je détourne la tête quelques seconde et le regarde a nouveau. Je m'approche en laissant tomber mes chaussures et mon sac derrière moi. Je pose ma main sur sa joue pour qu'il me fixe. Ses yeux se baissent sur mes lèvres. Je glisse ma main dans la poche arrière de son jogging et laisse tomber la clé. Je la ressors et le tiens par la taille.

- Tu es irrésistible quand tu prend les devants.

Je lui souris. Il s'approche. Ses lèvres frôlent les miennes et je détourne la tête.  Son contact me fait frissonner mais de peur. Qu'est-ce qu'il serait réellement capable de me faire.

Tu ne m'aura pas sale traître.
Je m'éloigne brusquement, et marche en direction de la cuisine. J'ouvre le frigo et sort ce qu'il y'a de mangeable. C'est à dire de l'eau et rien d'autre. Je m'en sert un verre, puis un autre.

Je le vois arriver à l'embrasure.

- Je me prépare on sort pour faire des courses ?

- Oui

Je vais en profiter pour y aller c'est ma seule opportunité.

Il finit et sors de sa chambre.

Je le regarde s'approcher pour qu'on sorte.

- Éden, tu ne me mentirais jamais ?

- Oui, pourquoi tu me demande Ça ? Répond-t-il

- comme Ça...

je fais volte face et avance vers la porte en prenant mon sac à dos.

- Tu ne laisse pas ton sac ?

- Jai mon porte-monnaie à l'intérieur et je n'ai pas de grande poche pour le prendre lui tout seul.

- D'accord.

On arrive à la moto, il monte et je fais de même. On roule jusqu'au magasin. On entre dans celui-ci après 20 minutes de trajet. On se suit, puis je fais mine de vouloir aller au toilette. Je monte sur la cuvette et ouvre la fenêtre tout en haut. Je sors et saute.

- Aïe ! Purée ! Le même pied.

Je me lève assez rapidement. Et cours en boitant. Je n'ai plus de batterie dans mon téléphone il faut que je fasse sans.

J'avance le plus rapidement possible, et j'arrive dans le centre ville.

Je rentre dans une auberge et demande un chargeur.
Je branche mon téléphone, et attend qu'il prenne en jus. Lorsqu'il se rallume, je me jette sur lui, et appelle Shuri.

Ça sonne mais personne ne décroche, je rappelle encore une fois, toujours rien. Je reprend une troisièmes fois. Et ça répond enfin.

« Moi : Allô !
...: Elle ne veut pas te parler. Dis une voix que je reconnais trop bien.
Moi : Maera , passe la Moi s'il te plaît c'est urgent.
Maera : je crois que tu n'as plus besoins de notre aide, débrouille toi.
Moi : Dis lui, que je sais qui est derrière la JF MILITIA.

Je l'entend répéter ce que j'ai dit et j'entends enfin sa voix.

Shuri : qu'est ce que tu sais ?
Moi : viens me chercher s'il te plaît et je te dirai.
Shuri : qu'est ce qui me prouve que ce n'est pas un piège.
Moi : Il doit être en train de me chercher en ce moment s'il te plaît. Je veux juste qu'on les arrête.

Elle souffle.

Shuri : j'arrive. Ne bouge surtout pas et éteint ton téléphone. Envoie moi l'adresse.
Moi : d'accord. »

Je raccroche.

- Tu pensais que je n'allais pas te retrouver ?

Mon sang se glace. Je me retourne le cœur battant à toute allure et le vois. Il s'approche doucement. Il touche le collier qu'il m'a offert. Et je comprend.

- ça suffit les jeux Nessa.

Il me prend le bras et me tire.

- LÂCHE MOI ! Sale monstre ! Espèce de traître. T'es un criminel. Au secours !

Il met sa main sur ma bouche et fais croire aux gens que je suis folle. Je me débat dans tous les sens. Je pense que aujourd'hui c'est ma fin. La fin réelle. Si il me prend je n'ai plus aucune chance de rien voir du tout. Mes larmes se mettent à couler.

Où est-elle ?

SHURI II Où les histoires vivent. Découvrez maintenant