Ma vie, Mes amours

11- Un événement peu attendu

Le soir venu, après le goûter et les devoirs, maman est venue me chercher dans ma chambre, et m'a aidée à me préparer en choisissant ma robe pour le restaurant, mais elle avait l'air bizarre.

Maman : Tu sais ma chérie, je pense qu'on devrait passer plus de temps entre mère et fille. On ne passe pas assez de temps ensemble, tu vois, juste toutes les deux.

Moi : Est-ce que ça va maman ? Tu m'as l'air bizarre... Tu es nerveuse à cause de ce que vous allez annoncer ce soir ?

Maman : Quoi !? Tu sais ce qu'on va annoncer ce soir ? C'est impossible !

Maman est vraiment bizarre ce soir, on dirait qu'elle cache quelque chose. Et si je m'étais trompée, et si ce n'était pas la date du mariage qu'elle allait annoncer ce soir ? Je vais surveiller maman de près, je veux savoir ce qu'elle cache.

On est parti, et on s'est arrêté au bord de la route, devant un bâtiment gigantesque avec des hommes qui attendaient dehors en tenue chic. Quand j'ai demandé ce qu'ils attendaient, Lyam nous a demandé de descendre, et a ensuite tendu les clés à un monsieur qui s'était approché, il les a prises et il est parti avec la voiture. Devant mon air interrogateur, Lyam s'est senti obligé d'expliquer.

Lyam : Mia, la raison pour laquelle Roxane t'as habillée comme ça ce soir, c'est parce que nous allons diner dans l'un des restaurants les plus chics et réputé de la ville. Les hommes que tu vois élégamment vêtus sont des voituriers, ils accueillent les clients, prennent les clés de voitures, vont les garer et les ramènent quand ils ont fini de manger tranquillement.

Moi : En gros ils font tout à ta place, hormis s'asseoir et se détendre ?

Maman : c'est un peu mal dit quand même... C'est leur travail, ils sont très bien payés pour ça tu sais.

Le diner, délicieux comme on peut s'en douter, s'est déroulé dans le silence. Mais ce n'était pas un silence paisible, on aurait dit que maman et Lyam étaient nerveux, ça se ressentais tellement, que même Eurydice la ressenti. Elle qui est d'habitude centrée sur elle-même d'habitude me lançait des regards perplexes ; on attendaient qu'ils se jettent à l'eau, ce qu'ils n'ont fait qu'après avoir commandé le dessert.

Lyam : Bon les filles, nous vous avons fait venir pour une bonne raison...

Maman : En fait, nous avons quelque chose à vous dire...

Ils ne voulaient pas cracher le morceau ? Dans ce cas j'allais les aider, et vu l'air agacé de ma future belle-sœur, je n'étais pas la seule.

Eurydice : Bon vous accouchez ?

Maman : On qu... qu... quoi ! ?

Lyam : Mais mais mais voyons Eurydice comment est-ce que tu nous parles ?

Moi : Aussi étrange que ça puisse paraître, je suis d'accord avec Eurydice. Profitez-en, c'est certainement la première et dernière fois.

Eurydice : je suis désolée pour mon vocabulaire papa, mais on voit bien que vous tournez autour du pot.

Moi : on sait que vous vouliez nous annoncer quelque chose aujourd'hui, sinon il n'y aurait pas eu de restaurant, alors qu'on a une merveilleuse cuisinière a la maison. Je pensais que c'était la date du mariage, mais vous êtes vraiment trop bizarre ce soir, donc je ne pense pas que ce soit ça.

Eurydice : Je le pensais aussi, mais vos réactions exagérées nous disent que c'est autre chose, qu'est-ce que c'est ? Dites-le nous maintenant, vous avez été bizarre toute la soirée.

Lyam (inspirant un grand coup): Roxaneestenceintevousallezavoirunepetitfrèreouunepetitesœurdansenvironseptàhuitmoisetducouponadécidédereporterlemariage.