Ma vie, Mes amours

17- Joyeux Noël ! (partie 2)

Je suis descendue toute joyeuse, mon parrain sur mes talons avec son paquet dans les bras. Juste avant de pousser la porte du salon on entendait des éclats de rires ; ils s'amusaient sans nous. Il n'y avait plus aucun bruit quand on est rentré, et tout le monde excepté maman regardaient parrain comme si c'était un extraterrestre, ce qui ne découragea pas mon compagnon.

Parrain : Bonjour, je me présente, je suis le petit frère de Roxane, et le parrain de Mia, je suis ravi de faire votre connaissance, j'ai beaucoup entendu parler de vous. Appelez-moi John.

Maman : Mais je n'ai jamais parlé de ma famille, on ne s'est parlé que récemment, quand tu as eu le culot de revenir vers moi il y a quelques mois, en faisant la liste de tout ce que tu as fait pour tenter de te racheter et demander pardon.

Moi : C'est moi qui lui ai parlé de tout le monde ici, je raconte vraiment tout à mon parrain, c'est comme mon meilleur ami ! 

Eurydice : Tonton John, c'est pour moi ce beau cadeau ? Je peux l'ouvrir ?

Parrain : Sûrement pas, il est pour Mia ! Et puis toi tu as sûrement suffisamment de cadeaux avec tout ce que tu as à coté de toi, non ? 

Eurydice : Mais c'est quoi ? C'est gros, je peux avoir la même chose ? 

Parrain : Je ne t'offrirais pas la même chose, tu pourras éventuellement demander à ton père s'il est d'accord pour t'acheter pareil. Mia il est temps pour toi d'ouvrir tes cadeaux, tu m'as dit que tu ne les avais pas encore ouverts, et je veux voir ça moi. 

La grand-mère : Non mais je rêve ! Espèce de voyou ! Comment parles-tu à ma petite-fille toi ?!

Parrain : Je lui parle franchement moi.

Tous les adultes étaient choqués de comment mon parrain avait répondu à Eurydice, moi je jubilais, c'était bien fait pour elle ! Je me mis donc çà ouvrir mes cadeaux, en laissant celui de mon parrain en dernier. Les quatre que j'avais déjà étaient des livres, et des vêtements, mais les vêtements étaient soit trop petits, soit bien trop grand pour moi, c'est dommage... Enfin bon ce n'est pas grave, je passe enfin au cadeau de parrain ! Eurydice semble pressée de savoir aussi, elle pense sûrement qu'elle va pouvoir me le piquer, ou se l'accaparer, mais elle se met un doigt dans l'œil si c'est son objectif, je ne lui laisserais pas.

Parrain : Attends avant de commencer à l'ouvrir, j'aimerais te prendre en photo à côté du cadeau encore emballé. Je peux ? 

Maman : Je t'interdis de prendre des photos de ma fille ! 

Moi : C'est pas à toi qu'il demandait maman... Moi j'aimerais bien une photo, mais avec parrain dessus, s'il te plait maman, tu veux bien la prendre ? 

Maman, attendrie par ma demande je pense, accepta donc. Parrain viens s'asseoir par terre, et je m'assoie sur ses genoux, souriant pour la photo, voyant du coin de l'œil Eurydice faire la grimace, elle n'aime vraiment pas que je sois heureuse moi aussi... Soudain, elle sourit de façon diabolique, elle ne va quand même pas gâcher mon moment ? Elle prépare quoi encore pour se remettre au centre de l'attention ? 

Maman : voilà, la photo a été prise, John je te l'envoie comme tu es dessus ? Repasse-moi ton numéro. Mia ouvre ton cadeau s'il te plait, arrête de trainer, on aimerait tous aller déjeuner.

Eurydice : Roxane tu veux que je l'aide à ouvrir son cadeau ? J'ai vraiment faim moi aussi, et puis je ne veux pas qu'Orion ou papi et mamie aient faim...

Maman : oui c'est une très bonne idée Eurydice. C'est très gentil de ta part.

Les grands-parents : merci notre princesse adorée c'est très touchant !