21- Vacances dans le sud

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Le lundi tant attendu est arrivé, ce matin très tôt Vincent a appelé maman pour lui demander une dernière fois si je pouvais faire la route avec eux, mais elle n'a pas flanché, et est restée sur son non. Je pense que ça annonce un peu la couleur pour cette semaine... 

Nous on est partis aux alentours de 7 h 30, environ 30-40 minutes après mes amis, et exceptionnellement Eurydice n'a pas râlé, au contraire, elle est sage comme une image, le calme avant la tempête ? Peu importe. Pendant qu'Orion fini sa nuit, j'ai trop hâte de voir mes amis pour avoir sommeil, et je dois donc trouver une occupation pour les trois heures et demie de route qui vont suivre... 

Moi : Dis comme tu conduis pas maman, on peut faire un jeu s'il te plait ? 

Maman : Chut ! Ton frère dort ! Regarde le paysage.

Moi : Mais y a rien d'intéressant dehors... 

Le trajet a été très long et silencieux, on a fait une pause pour que maman emmène Orion aux toilettes, mais c'est tout. 

Enfin, aux alentours de 11 h 20, nous arrivons dans un magnifique camping, avec des bungalows de toutes les couleurs d'un côté, et d'un autre coté des espaces verts, sûrement pour les tentes et les camping-cars. Je repère vite mes amis, qui font des grands signes, maman accepte donc que j'y aille, le temps qu'ils s'installent.

Moi (courant vers eux) : Les amis ! Je suis trop contente de vous voir !

Joris (me prenant dans ses bras) : Je suis trop content que tu sois venue ! On va bien s'amuser ! 

Abel : Et nous on a le droit à des câlins ? 

Joris : non juste moi, et puis de toute façon il fait trop chaud on va arrêter de se coller c'est mieux. 

Abel : Mia ? T'en pense quoi toi ? Juste un.

Mon cerveau s'est déconnecté... J'ai toujours fait des câlins à Joris et Pauline, c'est comme mes frères et sœurs, mais j'en ai rarement fait à d'autres personnes de mon entourage, même maman je lui en fais de moins en moins, et Abel en voudrais un ? Je sais pas quoi lui répondre...

Moi : Il fait vraiment très chaud ici dis donc... Bon je vais aller demander l'autorisation de me baigner, qui me suis ? 

C'est une façon un peu lâche d'esquiver la situation, mais c'est un peu gênant... Je savais pas quoi répondre d'autre, en plus il a l'air triste... C'est quand on arrive à notre bungalow, Joris, Pauline, Elena, Abel et moi, que ça se complique. On fait face à Eurydice.

Eurydice : Tiens donc, la bande de naze. Comment ça va Elena, ça fait longtemps, est-ce que je t'ai manqué ?

Abel : Toi, t'amuse même pas à embêter ma sœur, ou tu vas le regretter.

Eurydice : T'es mignon toi, tu veux pas rejoindre ma bande plutôt ? Je pourrais te rendre plus heureux que cette bande d'idiots sous les ordres de Mia.

Abel : Tu te prends pour la reine du monde morveuse ? Je suis très bien avec ma bande, je changerais pas, encore moins pour la bande d'une fille qui a harcelé ma petite sœur, laisse-nous tranquille c'est clair ? 

Quelle classe il a ! Mais y a un truc bizarre... Eurydice ne semble pas spécialement fâchée qu'il l'ai insulté et repoussé.

Eurydice : Toi je t'aime bien ! Je te ferais changer d'avis. Je fini toujours par avoir ce que je veux, et je te veux.

Abel : Gamine, y a quoi que tu comprends pas dans, "je ne veux pas" ? Tu vas être déçue de pas avoir ce que tu veux cette fois. 

Eurydice : C'est ce que tu crois, on verra bien. Je vais pas lâcher comme ça. 

Ma vie, Mes amoursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant