22- La fin des vacances à la mer

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J'ai passé la fin d'après-midi avec mes amis, sans avoir à surveiller Orion parce que Maelys s'en occupais, ce que j'ai beaucoup aimé. On a croisé deux ou trois fois Eurydice et ses amis, mais rien de bien inquiétant, ce n'était que pour quelques secondes à chaque fois. Cette fois c'est tout autre chose, maman et Lyam ont décidé que pour notre premier diner au camping ils allaient réunir tout le monde.

Moi : Pourquoi vous avez décidés ça maman ? Tu sais pourtant qu'avec la bande d'Eurydice et la mienne c'est tendu, tu veux qu'il y ai la troisième guerre mondiale ? 

Maman (rigolant) : Carrément la troisième guerre mondiale ? Tu n'exagère pas un peu par hasard ? Plus sérieusement, je pense que tu arriveras à survivre une soirée sans vous battre, en sachant que tous les adultes seront à cotés pour vous surveiller. 

Moi : C'est ce que tu crois, moi j'en suis pas si sûre... 

Maman : Allé ma chérie, je compte sur toi pour qu'il n'y ai pas de bagarre, compris ? Tes petits camarades te suivront comme je t'ai bien éduquée et que tu es leur chef, alors montre l'exemple. Je surveillerais aussi Eurydice de près ne t'inquiète pas.

Moi : Euuuuuu... Oui d'accord si tu le dis...

Elle a bien dit que j'étais à la tête de la bande parce qu'elle m'avait bien éduqué ? Mais c'est du grand n'importe quoi ! Enfin bref si ça lui fait plaisir...

Avec mes amis nous sommes restés dans notre coin, loin de nos ennemis, mais comme je l'avais prédit à maman, on finit par se bagarrer. Le bras droit d'Eurydice avait jeté des miettes de pain dans les cheveux de Pauline, et ils ont tous rigolé pendant qu'elle se débattait. On n'allait pas passer ça !

Moi : Hé ! Vous êtes sérieux ? Avec les parents à coté ? Déjà ça se fait pas de lancer des miettes de pain, mais en plus vous vous moquez ?

Eurydice : De quoi tu te mêles ? 

Eliott : On ne t'a pas sonné, on a rien à voir là-dedans. 

Abel : ah oui t'es sûr ? Non parce qu'on est pas aveugle, on a bien vu que tu les avais envoyés. Mais tu es peut-être devenu si stupide que tu te rends pas compte de tes actes ? 

Evelyne : Mais comment tu oses ! ? 

Evelyne s'est alors jetée sur Abel, Eurydice et moi nous sommes retrouvées en face à face, Eliott était allé prêter main forte à Evelyne, et Elena est venue au secours de son frangin pour équilibrer le combat. Les autres tentaient de nous séparer, mais avaient un peu de mal... Autrement dit c'était le chaos, chose que les parents n'ont pas apprécié. Ils se sont mis eux aussi à se crêper le chignon, et nous les enfants avons été tellement surpris qu'on s'est arrêtés net et les avons regardés. 

Elena : Bah dis donc ! Ils arrêtent pas de dire des gros mots, qu'est ce qui s'est passé ? En fait les adultes sont pires que nous !

Moi : il est super l'exemple qu'ils sont sensé nous donner...

Eurydice : Je suis totalement d'accord avec toi pour une fois. 

Evelyne : On les arrête ? Ils se battent pas, ils s'insultent violemment, c'est tout.

Joris : Je crois qu'ils se disputent à cause de nous, donc il faudrait pas juste une seule personne qui y aille. 

Abel : Moi j'y vais, qui m'accompagne ? 

Je l'ai accompagné. Il y avait Abel, Eurydice, Eliott, Joris, Pauline et moi plus exactement. Les parents se sont vite calmés quand ils ont enfin remarqué qu'on était juste à côté, puis nous ont tous grondés. Tout le monde est retourné à son bungalow après ça, et de toute la durée des vacances ils se sont arrangés pour mélanger le moins possible les deux groupes, et il y a eu seulement un après-midi en famille, et deux soirées, le reste du temps j'étais avec mes amis. 

Ma vie, Mes amoursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant