Chapitre 5

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Tuk me tire le bras pour que je la suive, elle veut qu'on fasse une bataille d'eau dans la mer car nous n'avons pas réellement fait quelques choses tous ensemble depuis que nous sommes arrivés

- Dépêche toi Natiry ! Ils vont partir.

- Mais qui ?

Lorsque nous arrivons, je comprend de qui elle parle.
Aonung, Tsireya, Rotxo, Lo'ak, Neteyam et Kiri, je foudroi Aonung du regard et il baisse la tête, comment Kiri peut elle le pardonner si facilement ? Même Neteyam.
Ils étaient tous là entrain de discuter debout dans l'eau.

- Allez !

Tuk me lâche et saute dans l'eau en poussant Lo'ak se qui le fait tomber dans l'eau, nous éclatons de rire à la vue de sa tête quand il la sort de l'eau.

- Arrêtez c'est pas drôle.

Dit-il en râlant dans sa barbe qu'il n'a pas encore ce qui me fais encore plus rire.
Tsireya nous éclabousse accompagnée de Tuk et Neteyam.

Je me jette sur mon jumeau et le fais tomber dans l'eau en rigolant, il me met la tête sous l'eau et part en courant éclabousser Lo'ak qui essayer tant bien que mal d'éviter l'eau qu'on lui jette.
Je regardais Lo'ak couler notre frère quand je sens dans main sur ma taille, je n'ai pas le temps de réagir que je me sens l'éviter et je retombe dans l'eau, je me relève immédiatement et vois Rotxo mort de rire devant moi.
Je souris et le plaque dans l'eau, quand je me relève pour partir il m'attrape la cheville et je retombe tête dans l'eau ce qui le fait rire.

Lorsque je sors la tête de l'eau, j'entends Tsireya nous dire.

- Vous voulez venir voir l'île des îlus ?

- Oh oui !

S'écrie Tuk en sautant partout dans l'eau.

- Je suis trop fatiguée, allez-y sans moi.

Dit Lo'ak en partant sans qu'on ne puisse réagir.
Je tourne la tête vers Neteyam, il me regarde avant de lever les yeux au ciel et de sourire.

- Ok ok je viens.

- Je crois qu'on est connecté entant que jumeau.

Dis-je en rigolant.
Il s'arrête immédiatement de sourire et me regarde l'air peiné.

- Natiry tu sais que...

- Oui je sais.

Je coupais-je sèchement.

- Mais j'aime faire comme si, j'avais une famille.

- On est ta famille Natiry.

Me dit-il en m'ébouriffant les cheveux,  je souris et rejoins tout le monde, nous montons sur nos îlus et commençons à avancer.
Tuk est montée derrière Kiri et Neteyam derrière moi car il n'arrive pas à bien contrôler son ilu.
Tsireya, Aonung et Rotxo eux ont leur ilus comme d'habitude, nous suivons Aonung qui c'est improvisé guide depuis qu'on est parti.

- Suivez moi, je vais vous montrer l'arbre des âmes.

Nous dit-il en allant sous l'eau.
Nous entrons à sa suite dans l'eau et Neteyam ressert ses bras autour de mon ventre étant donné que je viens d'accélérer pour ne pas perdre les autres de vues.
Lorsque nous sortons de l'eau, nous sommes dans une sorte de crique remplie d'eau.

Je suis émerveiller par la splendeur du lieu que je me rend compte tard que tout le monde est déjà sous l'eau, je les rejoins et admire l'arbre devant moi.

- Liez vous à lui.

Nous dit Tsireya en langue des signes, elle nous l'a appris il y a peu.
Je prend ma tresse et me lie à l'arbre, aussitôt je ne vois plus mes frères et sœurs,  non à la place je vois des cabanes avec du feu, de gros poissons avec des sortes de cornes.
Je crois que je suis sous l'eau lorsque je regarde cette scène, il y a des bateaux des hommes du ciel à la surface et pleins de Na'vi de l'eau.

Avant que je ne puisse voir la suite,  je rouvre les yeux et me retrouve devant Neteyam qui me regarde inquiet.
Il me fait signe de remonter à la surface et je m'exécute.

- Tout vas bien Natiry ?

- Oui pourquoi ?

- Tu étais de plus en plus blanche quand tu t'es liée à l'arbre.

Nous retournons dans l'eau et lorsque je vois Kiri entrain de convulser, je défais son lien et la prend dans mes bras avant de la donner à Neteyam pour qu'il la remonte à la surface et la place avec lui sur son ilu.
Nous sommes tous autour d'eux en attendant une réaction de la part de Kiri, Neteyam lui fait du bouche à bouche mais elle ne réagit pas.

- Il faut aller au village vite !

Je monte sur mon ilu et prend Tuk avec moi et nous allons à toute vitesse pour rejoindre le village, je tient Tuk avec une main et de l'autre je dirige mon ilu.

Lorsque nous arrivons au village notre père arrive en courant et emmène Kiri dans notre hûte.
Il appelle Norm pour qu'il vienne l'examiner et je reste à l'extérieur de la hûte, je m'assois sur le pontons et laisse mes pieds trempés dans l'eau.
Je n'aime vraiment pas la voir comme ça,  c'est juste insupportable.

- Ça va ?

Je sursaute et tourne la tête pour voir Aonung, il vient s'assoir à côté de moi et attend ma réponse.

- Oui...

- Très maintenant je peux être honnête ?

Je hoche la tête sans trop comprendre.

- Je ne te crois pas.

- T'as bien raison.

- C'est à cause de Kiri ?

- Oui, je supporte pas quand elle fait ça,  c'est pas la première fois et sûrement pas la dernière, c'est surtout ça qui me stresse en faite.

Il ne dit rien et regarde la mer en silence, lorsque je me surprend à l'observer, je tourne la tête et vois Lo'ak cacher derrière un poteau en train de nous regarder, lorsqu'il voit que je le regarde il me fait un clin d'œil et part.
D'accord, si tu veux Lo'ak.

- Ma sœur,  une fois elle est tombée dans l'eau de là-bas.

Me dit-il en montrant une falaise avec son doigt.

- J'ai sauté après elle et quand j'ai atteri dans l'eau, je l'ai retrouvé inconsciente, j'ai eu très peur ce jour là.

Ce n'est pas parce que je parle avec Aonung que je l'ai pardonner si ?

- Je te comprends.

Il sourit en regardant l'eau.

- Le pire c'est que quand elle s'est Réveillée elle m'a sauté dessus pour m'étrangler.

- Lo'ak fait souvent ça aussi.

Nous rigolons et Neteyam arrive à notre hauteur.

- Elle est Réveillée.

Je ne lui laisse pas le temps de dire autre chose que je me lève et cours jusqu'à notre hûte où je trouve Kiri assise contre le mur avec tuk endormie dans ses bras, je souris face à cette scène et elle lève la tête.

- Salut.

Je m'assois à ses côtés.

- Tu m'as fais peur sale folle.

Elle rigole et regarde Tuk dormir en lui caressant les cheveux.

- Elle est restée tout le temps ici maman m'a dit.

- Elle est petite, ça a dû lui faire encore plus peur qu'à moi.

Elle sourit et pose sa tête sur mon épaule, je lui embrasse le front et ferme les yeux.
J'espère qu'elle ne fera plus de malaise comme celui-ci avant longtemps, pas du tout serais l'idéal mais je sais que ce n'est pas possible.

Je te vois...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant