Chapitre 8 : Percy

908 51 3
                                    

Thalia m'avait appelé dans la nuit, Annabeth lui avait dit pour ma mère, on avait décidé de se rejoindre au pied de l'immeuble. Sortir de chez Tony n'était pas la meilleure des idées, surtout en sachant qu'il serait au courant que je serais sorti, ça ne m'arrangeait pas, ils étaient trop suspicieux au sujet de la colonie. Je ne sais pas vraiment ce qu'ils avaient déduit, mais dès que je parlais de la colonie, le visage de Tony se crispait. Sauf que ma mère passée en priorité, chaque chose après l'autre.

Quand j'arrivai enfin, je pus voir que Thalia m'attendait, elle était habillée comme une chasseresse et avait l'une de ses louves avec elle, plus discrets tu meurs.

-Salut cousine.

-Cervelle d'algue.

Qu'est-ce que je peux détester quand elle m'appelle comme ça, elle le fait pour se moquer.

-Qu'est-ce que tu viens faire ici ? On est loin de ton territoire, et la louve très discrete en plein New York.

-Ta mère est l'une des rares choses que j'aime chez toi, je vais t'aider à la chercher.

-Tu es sûr, tu ne vas pas avoir de problèmes avec les autres filles, tu es en train d'aider un homme.

-Toi t'es spécial, on en a trop fait pour toi.

-Pour moi ou pour le monde.

-Tu sais que tu me dois trop de service.

-Et je te les rendrais l'oignon roussi.

Elle me fusille de ses yeux bleu électrique, je souris, elle a décidé de commencer avec les surnoms stupides. Tout en montant les escaliers, je ne peux pas m'empêcher de détailler son profil, Jason ne lui ressemble en rien, vaguement au niveau des yeux.

-Quoi.

-Tu as des nouvelles de la colonie, comment ils s'en sortent ?

-Ca va mais tout le monde se demande quand est-ce que tu vas rentrer. Qu'est-ce que ça fait de vivre avec un oncle super riche.

-Je vais essayer de rentrer le plus vite possible mais ledit oncle est super suspicieux, chez absolument pas l'habitude de vivre enfermé.

-Ca c'est sur tu as enfreint je ne sais pas combien de règles au cours de ta vie.

-Regarde qui parle, tu n'es pas mieux que moi, toi t'as choisi de lutter constamment.

-Quoi, tu penses que tu vas pouvoir retourner à une vie tranquille, ne rêve pas trop, t'es comme moi et tous les autres on ne peut pas se sortir les combats de la tête.

-Je ne te parlais pas vraiment de ça. Même à la colonie Chiron n'est pas du genre à nous surveiller constamment, il nous laisse faire ce qu'on veut, et même quand je suis chez ma mère je ne suis pas autant surveillé.

-Ils savent de quoi on est capable et surtout que nous dire quoi faire ça ne sert à rien.

-J'ai juste l'impression d'être constamment surveillé, de devoir faire attention à ce que je dis, c'est épuisant. Je n'ai pas que ça à faire.

On arrive devant la porte.

-Tu as pu explorer les lieux ?

-Non, je suis allé voir la police quand j'ai appris pour leur disparition, ils ont dit qu'il n'y avait rien d'inhabituel. Les policiers n'ont rien emporté, Tony voulait venir faire déménager les affaires mais il n'a pas encore eu les autorisations, je l'ai entendu marmonner contre ces idiots de policiers.

-Rien d'inhabituel pour eux, les mortels sont des crétins.

Elle essaye d'ouvrir la porte, qui reste fermée.

La vie de Percy Jackson est semée d'ennuisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant