La vie de Percy Jackson est semée d'ennuis

Chapitre 9 : Percy

Les jours étaient passés, il n'était pas sorti de sa chambre sauf pour aller chercher à manger, ce qu'il faisait aux horaires où il savait qu'il ne croiserait personne. Thalia avait fini par le contacter, les filles avaient réussi à retrouver la piste du monstre, il ne lui avait rien dit de ce qu'il s'était passé après leur séparation, en tout cas il devait les retrouver à la sortie de Manhattan. Il attendit patiemment que les 2h du matin finissent par sonner, il avait déjà empaqueté toutes ses affaires, il ne reviendrait pas ici une fois dehors, ce serait une perte de temps, et cela impliquerait de nouvelle complication. Il pouvait supposer que sa fuite entraînerait aussi des problèmes, il allait se retrouver avec Tony aux fesses qui essaieraient de le retrouver et de le ramener, il avait l'habitude de fuir les personnes qui lui en voulaient, bon la plupart essayaient de le tuer, ça lui changerait un peu, Tony essayait juste de le capturer.

Il traversa le couloir des chambres sur la pointe des points, c'est là qu'il regretta d'être tout au fond, il ne pouvait pas sortir par les fenêtres, pas sans risquer de sacrés dommages, encore si une rivière avait coulé au pied de l'immeuble il aurait pu essayer de plonger, mais là impossible, il n'était pas suicidaire. Il était arrivé au salon et pensait avoir fait le plus dur quand il sentit une présence dans son dos. En se retournant il fit face à Natasha, elle le regarda comme pour le mettre en garde, il vit une porte ouverte, c'était la porte d'Estelle, elle avait dû se réveiller.

Il s'en alla, il ne pouvait pas s'empêcher de penser à Estelle, jamais il n'avait autant eu l'impression d'abandonner quelqu'un pourtant, elle ne se souviendrait pas de lui, elle ne devait même pas avoir compris qui il était, elle serait bien plus heureuse qu'il est retrouvé ses parents, et après il retournerait vivre à la colonie, puis il s'installerait à New Rome avec Annabeth pour leurs études et ils y vivraient autant de temps qu'il leur était permis. Il s'était juré qu'il ne mettrait plus jamais sa famille en danger, ils vivraient normalement et heureux, sans personne ou monstres qui viendraient saccager l'appartement, essayaient de les tuer ou d'obtenir des informations. Après tout, comme il l'avait déjà dit il ne pourrait pas manquer à Estelle si elle ne le connaissait pas réellement, il pouvait prendre l'exemple des demi-frères d'Annabeth, ils se portaient très bien, en fait comme l'avait dit Annabeth avec douleur, les familles mortelles vivaient bien mieux sans eux à côté. De toute façon il vivait presque en permanence à la colonie, les allers-retours à la colonie étaient de plus en plus nombreux au fil du temps.

Thalia n'était pas toute seule, elle était accompagnée de deux de ses filles, l'une est brune avec un visage très rond, elle me rappelle les nymphes, tandis que l'autre à des origines indiennes, qui le regardèrent méchamment, on pouvait toujours compter sur les chasseresses pour dédaigner les hommes. C'était des nouvelles, Thalia avait perdu beaucoup de ses sœurs lors des dernières batailles, depuis le groupe se reformait petit à petit. 

-Percy je te présente Depi et Jade. Les filles on est gentilles avec Percy.

Les filles regardèrent Thalia, comme si elle était folle. Cette dernière le remarqua et se justifia.

-La plupart des personnes aiment bien Percy, c'est une perte de temps d'essayer de lutter. Par contre éviter de tomber amoureuses, il vous brisera le cœur.

-La ferme Thalia. Cette phrase fut prononcée par trois voix.

-Bref, Percy, Depi ici présente est une experte dans la traque des monstres, c'est elle qui a retrouvé la trace de notre monstre. Avec les filles nous avons une autre traque à mener, Depi et toi partirait de votre côté, on se rejoindra si on a le temps. Percy s'il y a du nouveau, que vous vous retrouvez face à trop de monstres tu ne l'as met pas en danger, tu nous attends, c'est bien compris.

Je la regarde, et je sais qu'elle ne veut pas être méchante, elle sait que la recherche de ma mère passe avant tout pour moi, mais je comprends aussi sa réaction, elle a perdu trop de filles, trop de compagnons sur le champ de bataille ou au travers des combats au fil des années. S'il y avait autre chose que l'on partageait c'était notre besoin de protéger tout le monde et d'éviter de nouvelle mort, il y en avait trop eu.