CRUEL SUMMER

• CHAPITRE 1

                 Olivia Rodrigo-deja vu

Daphné

Géniteur : Pense quand même à m'appeler de temps en temps, puce .

Oh papa, ta naïveté est à en couper le souffle .

Vous : T'inquiète.

Je ne suis qu'une énorme menteuse .
Tellement énorme que je crois parfois à mes propres mensonges . Ma conscience me dit que je vais l'appeler car sans lui, je ne serais pas là mais mon esprit logique hurle à ma conscience et à mon père d'aller se faire foutre .

Je . suis . indépendante .

J'ai dix-neuf ans et après un an de batailles incessante contre mon père pour quitter cette putain de maison étouffante,j'ai gagné la guerre .
Un toit,le plus petit et le moins cher,c'est tout ce que je lui ai demandé . Rien,rien d'autre .
Je suis actuellement une étudiante sans travail entrain de manger de la nourriture de sous-marque gentiment offerte par ma meilleure amie à peine moins fauchée que moi .

Quelle vie .

Avec le mois de juillet qui approche à grand pas,un petit job d'été ne devrait pas être trop difficile à dénicher . De toute façon,il me faut un job d'été sinon,je vais rapidement finir malade à cause de toute cette mal-bouffe et je pourrais dire adieu et à ma période favorite de l'année,l'été .
C'est décidé,je planifie mon après-midi « recherche d'emploie » des maintenant .

J'ai un travail aujourd'hui,et avant 18 heures .

Évidement,l'après midi recherche d'emploie commence après quinze heures et je tiens Gossip Girl pour responsable de ce retard .

Je suis vraiment incapable de respecter les objectifs que je me fixe,chose à ne surtout pas ajouter à mon C.V.

Je n'y arrive pas,c'est dingue . Je cherche,je me crée des comptes sur divers sites mais jamais rien de concluant .
Mon karma est bel et bien entrain de me rattraper .
Il me faut un travail,pitié . Chiant,avec un patron qui me sur-exploite mais pitié,c'est vital,je ne peux pas retourner là-bas .
Je pourrais aller vivre chez Ellie,ma meilleure amie mais elle me nourrit déjà,je ne vais pas en plus la forcer à m'héberger .

Je suis foutue . Je vais finir à la rue,à faire les trottoirs .

La sonnerie stridente de mon téléphone portable qui retentit fait taire cette petite voix intérieure qui m'incite à la prostitution .
Qui aurait payé pour moi de toute façon ?
Je décroche en grognant : qui ose déranger ma recherche d'emploie intense et productive ?
Mon visage se radoucit quand je vois que c'est la prénom « Ellie » qui s'affiche à l'écran .
Je décroche avant de prendre ma voix la plus sérieuse possible .

- Ellie,j'espère que tu a une excellente raison de me déranger car je suis actuellement très motivée à me trouver un travail et tu brises ma concentration . Si je finis à la rue,tu l'auras sur la conscience .

- Bonjour ? Me répond t-elle mi-amusée mi-étonnée par ma réaction .

- Je rigole,t'inquiète . De toute façon je ne trouve rien .
- Me voilà rassurée .
Elle se fout de ma gueule ?
- Je rêve ou tu me souhaite d'être à la rue ?
Et elle rit,en plus .
- Mais non,je t'appelle par que j'ai quelque chose à te proposer,quelque chose qui va te faire plaisir .
Mon cœur fait un bond dans ma poitrine .
- Ellie,tu m'emmènes au concert de Taylor Swift ?
Je l'entends soupirer,ce qui me permet d'effacer toute trace d'espoir .
- Non,Daphné,mieux .