Chapitre 5

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Pour les deux Avengers qui se tenaient dans l'encadrement de la porte, la chambre d'amis était simple. Ce n'est pas comme s'ils avaient eu le temps de l'arranger et d'ajouter des choses qu'un adolescent pourrait aimer.

Pour Peter, ce qu'il avait sous les yeux lui paraissait surréel. Ils lui avaient présenté la pièce comme sa chambre. Sa chambre. Sur sa droite, il y avait un grand lit aux parures bleu nuit à côté duquel trônait une petite table de chevet avec une lampe et un réveil. Une grande double fenêtre, qui prenait facilement la moitié du mur face à la porte par laquelle Peter était entré, éclairait la pièce en laissant passer les rayons du soleil. Juste à côté de la porte, sur la droite, se trouvait un grand bureau et sur la gauche de Peter, il y avait deux portes en bois similaires à celle qu'il venait de passer, mais il ne fit pas de pas vers elles pour voir ce qu'il y avait derrière. Il était presque... intimidé par toute cette nouveauté. Il trouvait ça stupide d'être déstabilisé par des choses pareilles. 

Peter se retourna lorsque Tony se racla la gorge pour attirer l'attention du jeune garçon. Natasha avait disparu et il ne s'en était même pas rendu compte. On pourrait littéralement lui planter un couteau dans le dos qu'il ne s'en rendrait même pas compte avant que la lame ne ressorte de son corps et le laisse se vider de son sang tant il n'était plus du tout sur ses gardes, trop perdu pour se concentrer sur quoi que ce soit. 

- Je sais. Ça fait un peu vide comme, ça mais on pourra prendre le temps de t'acheter des affaires plus tard. Surtout des vêtements. Tu n'étais pas vraiment un invité auquel on s'attendait. J'ai quand même mis quelques vêtements à moi que j'avais encore de la fac dans ton dressing, mais il faudra clairement faire les boutiques.

Peter ne répondit pas, l'analysant silencieusement de haut en bas essayant encore de comprendre pourquoi ils faisaient ça. La situation lui paraissait tellement absurde. Les Avengers traquaient Hydra depuis des années maintenant et ils accueillaient un de leur membre actif comme ils auraient recueilli un chiot sur le trottoir. Il se demandait même s'ils n'étaient pas tous complètement cinglés. 

- Enfin bref, continua Tony ne sachant que faire devant le regard insistant de Peter. Je te laisse découvrir ta chambre. Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu pourras sûrement trouver l'un de nous dans le coin ou tu peux toujours demander à Friday. 

Il lui lança un dernier sourire avant de partir en refermant la porte derrière lui. Peter attendit de ne plus entendre de bruits de pas avant de relâcher ses épaules trop tendues et d'enfin découvrir la chambre. Il se tourna alors vers les deux portes encore fermées et ouvrit la plus proche doucement, s'attendant à ce que n'importe quel danger s'y échappe. Derrière la porte, il y avait un grand dressing en bois qui faisait sûrement à lui seul deux voir trois fois la taille de sa cellule. Comme Iron Man l'avait prévenu juste avant, le dressing était pratiquement à part quelques vêtements lui appartenant qui trônaient sur une étagère. Il sortit de la pièce pour ouvrir la seconde porte. Il y découvrit une grande salle de bain avec une douche qui pourrait certainement facilement contenir quatre personnes et une baignoire d'angle dans laquelle il put apercevoir des sortes de trou dont l'utilité lui échappait totalement. Il y avait qu'un évier qui prenait presque toute la largeur du mur de droite ainsi que de nombreux rangements. Contrairement au dressing, la salle de bain était pleine de produits en tout genre. 

Peter sortit de la salle de bain. Il examina à nouveau la chambre pour s'assurer qu'il n'y avait aucun danger imminent puis se décida à prendre une douche. Il n'avait jamais aimé l'eau froide de la douche, mais ça commençait à être nécessaire. Il prit un sweat et un jogging parmi les affaires qui se trouvaient dans le dressing et s'enferma à clef dans la salle de bain. Il enleva la combinaison noire qui lui collait désagréablement à la peau et commençait à devenir désagréable à porter. Il grimaça légèrement lorsque le tissu passa sur sa blessure qui malgré les soins qu'on lui avait apparemment apportés, n'avait pas encore guéri. Il soupçonnait d'ailleurs le nouveau gadget du héros milliardaire, qui lui servait maintenant de bracelet, d'y être grandement pour quelque chose. 

Freedom (Spiderson)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant