CHAPITRE 68

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POINT DE VUE: AVA

Ça va faire deux heures que je suis dans cette chambre et au téléphone avec Joyce et les garçons et franchement....  Je vais finir par saturer prochainement.  

-Tu entends encore des coups de feu? 

-Je suis dans une chambre avec une porte plus grosse que mon espérance de vie Ben, à partir du moment où Hayden à fermé la porte, je n'ai plus entendue de coups de feu! Je lui réponds, agacée. 

-Ok, elle commence à perdre patience... Chuchote-t-il comme si je n'allais pas l'entendre. 

-Ça se voit que ce n'est pas toi qui est coincé ici depuis plus de deux heures! 

-Allez Ava, on tient bon. M'encourage Joyce. 

Au même moment, des bruits derrière la porte se font entendre, ce qui me fait lever instantanément du sol. 

-Je vous laisse, il y a quelqu'un qui est en train de m'ouvrir! 

-Tu nous tiens au courant, on t'aime! Lance Ben et Joyce en cœur alors qu'ils raccrochent aussi sec. 

La grosse porte s'ouvre et alors que je m'attendais à voir Hayden, je fus surprise de voir mon frère à la place mais je suis tellement contente de sortir de cette putain de chambre que je lui saute dans les bras sans vraiment le vouloir.... Je suis un peu soulagée qu'il aille bien, je dois bien l'avouer. 

Si au début, Alec est surpris de mon étreinte, il referme ses bras autour de ma taille quelques secondes après. Il ne m'a jamais serrer aussi fort, il faut croire que je lui manque... Mais ce n'est pas pour autant que j'ai oublier mon objectif de rester avec lui. 

Je m'éloigne de lui après quelques instants avant de regarder qui l'accompagne et je suis encore plus surprise de voir Jay. J'aurai plutôt pensée à un gars de son gang mais ça ne m'empêche pas de le prendre dans mes bras à son tour, soulagée qu'il aille bien lui aussi. 

-Tout va bien? Je lui demande en le serrant fort. 

-Euh... Oui. 

-Ok, tu me ment. Je constate en m'arrachant de son étreinte. Qu'est-ce qu'il se passe? 

-Hayden est blessé. Lance Alec alors que Jay hésitait à me le dire. 

-QUOI?! Comment ça "il est blessé"?! 

-Il s'est pris une balle, mais rien de grave, il va s'en sortir. M'explique Jay. 

-Il est où? 

-Au service médical, en bas. 

-Putain... Je marmonne en prenant le chemin des ascenseurs. 

JE PEUX AVOIR UNE SOIRÉE NORMALE DE TEMPS EN TEMPS?! 

Je monte dans le premier ascenseur en remarquant que l'électricité était revenu au passage, les garçons entrent en même temps que moi alors que j'appuis sur le bouton du rez-de-chaussé sans perdre de temps. Je tape du pied, impatiente, je n'aime pas les médecins... Même s'ils sont très utiles et que sans eux, on serait probablement tous morts... être auprès des médecins, ça veut aussi dire qu'on est pas au top de notre forme et je n'aime pas ça du tout. 

S'il n'a pas un sourire aux lèvres quand j'arrive, je le défonce... Oui, j'abuse. Il m'a promis de rester en vie, alors il a intérêt de tenir sa putain de promesse. 

On arrive au rez-de-chaussée après ce qui m'a paru être une éternité et je m'élance vers le service médicale sans attendre personne. Je remarque à peine le chaos du rez-de-chaussée, on voit qu'il y a eu la guerre il n'y a pas longtemps, c'est le bordel totale. Beaucoup d'hommes à terre, beaucoup d'impacts de balles dans les murs et tous ce qui va avec... Ça devait être gaie... 

DEUX OPPOSÉS - TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant