Sentiments enfermés

Chapitre 1

On était malencontreusement le jour de la rentrée et je n'assumais absolument pas. Après avoir passé mes vacances à vivre la nuit et dormir le jour le réveille à 6h était juste affreux. Enfin ça le sera pour la fin de la journée vue que je n'avais pas dormi. Je commençais ma dernière année de master. Je me leva, me doucha, m'habilla, et me brossa les dents. Je partis ensuite en direction de la fac. Je n'avais pas d'amis à vrai dire, j'étais aigri d'après les dires de certains de mes camarades. Bon j'avoue je le suis un peu. Mon futur professeur de litté' était un génie de l'écriture et pourtant je ne savais pas qui iel était. J'étais arrivée en avance d'une demi-heure au moins. Je m'assis donc par terre en mettant mes écouteurs et en commençant à lire mon livre. Je vis des talons devant moi au bout d'une quinzaine de minutes. Je leva les yeux et vis ce qui semblait être ma nouvelle professeure de littérature. Elle était assez petite, les yeux bleus et les cheveux noirs. Je fus étonné de voir qu'elle était assez jeune. Je me leva aussitôt en signe de respect évidemment. Et lui adressa un bonjour qui resta sans réponse, elle ouvrit l'amphi et j'entra donc. Je fus aussi perplexe de voir que personne n'était encore là alors que le cours commençait dans 10 min. Je ne m'embêta guère avec cela et m'installa. Ma professeur pris enfin la parole.

- avez-vous oublié que le cours ne commence qu'à 10h ? Me demanda ma professeur d'un ton froid. Je regarda ma montre et elle afficha 8h03. Je grimaça.

- sérieusement ? J'aurais pu peut-être dormir si j'avais fait attention. Soupirais-je. Elle ne me répondit pas. Je pris mes affaires et la prévenu que je m'en allait donc. Mes mots restèrent sans réponse. Super la prof. J'alla m'installer dans la cafétéria du campus pour me prendre un café et continuer à lire.

- c'est pas vrai ! Dis-je en rangeant vite mes affaires. Cette fois-ci j'étais en retard. Je me dépêcha donc de rejoindre l'amphi. J'entra en essayant d'être la plus discrète possible.

- Mlle ? Venez devant. M'ordonna ma professeure. Je m'exécuta.

- bien je vais reprendre, cette année vous avez le master et vous aurez aussi un stage à accomplir dans des maisons d'édition auprès d'auteurs qui sont un minimum reconnu. Ce stage commencera à partir du mois d'octobre. Et à la fin de ce mois de septembre je choisirai avec l'aide d'un teste le plus apte à m'accompagner. Annonça-t-elle. Je leva la main et elle me regarda et m'interrogea.

- hum... je suis désolé mais vues que par mes gardes je suis arrivé en retard je ne sais pas qui vous êtes.... Dis-je gêné. Elle me regarda légèrement agacé et étonné. Quant aux autres râlèrent. Elle est si connu que cela ?

- je suis Katelyne Harris et je suis écrivaine dans la maison d'édition Towny. M'appris Mlle Harris.

- merci. La remerciais-je donc.
Je ne la connaissais pas de nom mais j'ai peut-être lut un de ses livres mais je n'ai pas un souvenir marquant. J'ai de la lecture à faire donc. Elle continua son cours et l'heure se termina lentement. Je m'apprêtais à partir lorsque Mlle Harris m'interpella.

- oui ? Demandais-je.

- vous devriez vous réorienter, ne pas connaître les actualités littéraires est un manque qui peut vous couter votre diplôme. M'avertis Harris. Pour qui se prend-t-elle ?

- et pourquoi cela ? Vous ai-je vexé ? Je pense la principale raison de lire devrait-être d'apprécier et non de prouver comme vous m'inciter à faire. Je connais beaucoup de recueil ancien et j'avoue ne pas m'intéresser aux nouvelles sorties mais vous avez raison je vais remédier à mon ignorance en lisant un de vos livres. Lui répondis-je.
Elle me regarda agacé par ma répartie.
Elle approcha son visage du miens.

- pour qui vous prenez vous ? Dans quel droits vous permettez-vous de me prendre de haut ? S'énerva Mlle Harris.

- je n'ai pas l'impression de vous avoir pris de haut et quand bien même vous m'avez prise de haut en me demandant de me réorienter. Je pense que la personne la plus irrespectueuse ici n'est d'autre que vous. En plus vous n'avez pas l'air d'être beaucoup plus jeune quoi. Dis-je en sortant de la pièce passablement énervé.