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。> Izuku
— T'es sûre que ça va le faire ?
— Mais oui ! Fais moi confiance.
— Aaaaah mais je suis censé faire comment.
— Arrête de paniquer, écoute moi. Pour la quinzième fois, tu passes aux casiers, tu le glisses discrètement dedans et hop tu retournes en classe.
— Et si Monsieur Aizawa veut pas me laisser sortir ?
— Et bien tu simules une gastro ou une di-
— J'ai compris c'est bon !
Le vert lui bloqua la bouche avec ses mains. Il était tellement nerveux que les blagues de son amie ne le faisait pas rire.
Le son de la sonnerie se fit entendre. Il était l'heure de retourner en cours, et à ce bruit Izuku devint encore plus stressé qu'il l'était déjà.
Le cours commença doucement, c'était le début du plan. Cependant, assis sur sa chaise d'école, Izuku n'arrivait plus à bouger d'un centimètre. Il était paralysé. L'objet de son plan était retenu dans la poche de sa veste, assez discret pour que son professeur ne s'en rende pas compte.
De loin, Ochaco essayait tant bien que mal de lui faire des signes discret. Seulement le vert ne voulait aucunement les voir, il était bien trop stressé.
Pourtant sa mission était simple : lever la main afin de demander pour aller aux toilettes.
— Monsieur ! Je peux accompagné Izuku à l'infirmerie, il a pas l'air de se sentir bien !
Ochaco venait de prendre les choses en main. Tout n'était pas totalement faux dans ce qu'elle venait de dire. Sur sa chaise, le bouclé grattait sa main de stresse, cette dernière était en train de rougir à vu d'œil.
Aux paroles de la brune, toute la classe se retournèrent vers le garçon au cheveux vert, ce qui n'aida pas à réduire son stresse. Bien au contraire.
— Oui, pas longtemps.
— Merci !
L'adolescente se leva et prit par le bras Izuku, qui se leva aussitôt. Puis ils sortirent de la classe.
Ils devaient tout de même se dépêcher pour aller au casier, qui étaient tout en bas du bâtiment quasi à l'opposé de leur classe. Quelques longues secondes après, le vert se mit à parler.
— Merci Ochaco, tu m'as sauvé ahah.
— Y'a pas de souci Deku ! Il fallait que tu le fasses les jours sont comptés.
— Oui, c'est vrai.
Arrivé devant les casiers, Ochaco se stoppa net.
— Aller, maintenant c'est à toi de jouer.
— Mais si quelqu'un nous voyait ?
— Il se passera rien. C'est un angle mort ici.
Izuku s'approcha doucement et sorti la lettre de sa veste non sans être maladroit.
Il approcha le papier du casier d'une main tremblante. Tout ce qu'il devait faire était de lâcher ce bout de papier dans l'ouverture que laissait le casier, c'était simple. Mais pourtant cette tâche ne faisait que renforcer les cognements de son cœur dans sa cage thoracique.
— Dépêche toi Deku ! On doit vite retourner en classe.
Sur ces paroles, ledit Deku lâcha violemment le papier et tourna les talons. Maintenant il ne pouvait plus faire marche arrière. C'était fini.
De retour en classe, le vert ne put s'empêcher de s'imaginer toutes les raisons possibles. Et si la personne ne lui répondait pas ? Et si elle s'en foutait ? Peut-être qu'il avait vu des signaux là où il n'y en avait pas ?!
*
— Tu te sens mieux ?
— Tu veux vraiment savoir ?
— Oui.
— Pas du tout, je vais mourir de stresse.
— Il faut qu'il réponde déjà, et à mon avis ça va prendre du temps alors essaye de te calmer et dors. La nuit porte conseil comme on dit.
De ce pas, la brune s'en alla vers sa chambre tandis qu'Izuku s'en alla vers la sienne. En vérité Ochaco avait totalement raison, le vert s'en rendait bien compte. Cependant il ne pouvait pas s'empêcher d'imaginer les pires scénarios possible.
Il avait si peur de ne pas obtenir de réponse en retour. Peut-être qu'à cette heure-ci, sa lettre était déjà dans la poubelle.
Après avoir prit sa douche, il s'en alla dans la cuisine pour aider aux préparatifs du repas. Malheureusement il avait été trop lent et tout était en mit. Tous ses camarades étaient assis dans le fauteuil à attendre les derniers.
Izuku s'essaya sur le coin du fauteuil libre.
— Ça vous dis un loup garou après la dîner ?! Lança Mina toute enthousiaste.
Plusieurs élèves acquiescèrent. Le vert ne répondit pas, il n'avait pas vraiment la tête à jouer, bien trop stresser par une certaine lettre qui tournait en boucle dans sa tête. Son regard croisa celui de Shoto, mais aussitôt il détourna les yeux, bien trop honteux.
Vivement qu'on ait fini de manger. Jura le vert.
Après le dîner, le bouclé s'en alla vite dans sa chambre en prétextant être très fatigué. Il n'avait pas arrêter de stresser toute la soirée, et croiser le regard de Shoto n'avait en rien aidé.
Arrivé dans sa chambre, il s'allongea violemment contre son matelas. Est-ce que c'était si fatiguant d'envoyer une lettre à un camarade ? Le bouclé n'avait jamais vécu ça.
Cela ne faisait que quatre heures à peine depuis le dépôt de sa lettre, pourtant il avait l'impression d'être bloqué par ce sentiment depuis une semaine.
Ça allait être si long à attendre une réponse.
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[855]📌 mercredi 8 février [1347]
Salut ! On se retrouve pour une nouvelle petite/courte histoire !
Je ne pensais vraiment pas continue à publié aussi tôt, mais une historie est née alors j'ai directement écris. Cependant ce sont des chapitres courts si vous l'avez remarquez, et j'en ai pas du tout l'habitude. Alors j'espère que ça plaira quand meme.
Des modifications sont encore à venir concernant la description de l'histoire et la couverture !Sur ce, bon mercredi à tousxtes <3
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Le date [tododeku]
Fanfictionღ Tododeku spécial Saint-Valentin ! > Une lettre. Au dernier cours de la journée, Izuku dépose une lettre dans le casier de la personne qu'il aime. Dans cette fameuse lettre qui le fait stresser, il propose un rendez vous le jour de la saint Valen...