05 - Le vol

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La sonnerie de dix-sept heures retentit dans toute la salle de classe coupant ainsi la parole au profeseur de physique chimie. Je peux enfin sortir de cette prison pour étudiant. Depuis le temps que j'attendais cette mélodie. Je n'ai qu'une seule envie c'est de rentrer chez moi et me jetter dans mon lit et de m'enfoncer dedans jusqu'à ce que l'on ne me voient plus, me jetter également ma couette sur l'entièreté de mon corps et rester comme ça jusqu'à demain matin pour tenter d'oublier cette magnifique journée de merde.

Je cours donc vers la porte de la salle comme tous les autres lycéens. Je continues mon avancée dans les couloir en évitant mon casier. Je ne veux vraiment pas prendre le risque de me retrouver aussi honteux que ce midi.

Mais soudainement, une main m'attrape et me tire de force en arrière me faisant sursauter. Je me fais trainer en arrière sans aucune pitié par cette main forte. J'essayes de me débattre de toutes mes forces mais en vain. Cette personne doit vraiment être forte. Qu'est ce que cet inconnu me veut ? Ça doit sûrement être un pédophile dangeureux qui veut essayer de me faire du mal, de me secestrer et de me violer sans relâche. Quoi ! Non ! Non ! Je ne veux pas finir ma vie comme ça ! Il faut que je trouves une solution. Je tentes alors la dernière solution qui s'offre à moi : Crier !

-À l'aide ! Aidez moi ! S'il vous plaît j-
une autre main imposante se pose sur ma bouche m'arrétant nette dans mes paroles.

-Ta gueule le gay ! Tu me casses les couilles ! crie presque la voix grave de Flynn.

Attends quoi ?! Flynn ! Le Flynn ! Flynn, Flynn ! Flynn putain Flynn. Oh non je suis tomber sur la pire personne possible. Pourquoi lui ? J'aurai presque préféré que se soit un inconnu flippant plutôt que lui.

Attends ! Mais Flynn c'est un inconnu flippant. Oh non ! Je vais mourir !

Je me fais traîner ainsi jusqu'aux toilettes où il me jette violamment sur le mur au fond de la pièce. Je restes contre ce mur en me faisant tout petit. Surtout après avoir remarquer la colère extrêmement visible sur son visage.

-Ok, je vais aller droit au but ! La manière dont il a prononcé ces mots me jette un frisson dans toute l'échine de mon corps. Pourquoi tu portes mes vêtements sale voleur !? Ses vêtements ? Qu'es ce qu'il raconte je ne porte pas ces vêtements. Il est malade d'agresser les gens pour ça.

-J-je portes pas t-tes vêtements ! Oh non ! Je bégayes ! Saleté de bégaiement. Ça me fais perde toute ma crédibilité qui n'était déjà pas trop présente à la base.

-En plus d'être un voleur t'es aussi un putain de menteur ! On aura tout vu ! rigole-t-il avec un rire aussi faux que le cul de maeva genham. Alors, arrête de me mentir et prends tes putains de couilles fragiles en main et assumes. continue Flynn avec une voix calme. Trop calme même. Beaucoup trop calme. Alors qu'il y'a peine une minute, il rigolait d'un rire jaune. C'est bizzard. Qu'est ce que c'est que ça alors, hum ? Explique moi. reprend-t-il en tirant le bout du sweat que je portes avec ses doigts.

Je baisses la tête vers le sweat que je portes et me rends effectivement compte que ce ne sont pas mes vêtements. Oh non ! D'où sorte ses vêtements ? Comment je me suis retrouver avec les vêtements de Flynn sur le corps ? Ah oui c'est vrai. C'est Élio qui les a trouvé dans un casier après ma douche dans les vestiaires. Ce casier était en faite celui de ce mec détestable ! Sortez moi de ce cauchemard ! Mais maintenant que je le réalises j'aurais du y penser plus tôt. Quelle personne à part Flynn dans ce bahut est assez riche pour avoir un casier entier rempli de vêtements de luxes. Je ne connais presque personne ici mais je me doute que tout le monde n'a pas les moyens d'acheter des habits aussi chères et en aussi grandes quantités.

-RÉPONDS MOI QUAND JE TE PARLES SALE CON ! cris Flynn me faisant sursauter en se rapprochant de moi tandis que je recules de plus en plus vers le mur derrière moi.

-Euh j-je... oui désolé m-mais j-je... je bégayes intimider par le personnage en face de moi. Il faut quand même avouer que ce mec est plutôt imposant. Il me surplombe d'assez haut grâce à sa grande taille. Je suis obligé de lever la tête pour voir son visage ce qui me fais sentir encore plus petit malgrés le fait que ma tête soit baisser et mon regard tourner vers le sol.

-ARRÊTE DE BAGAIYER ET PARLES EN ARTICULANT PUTAIN ! Il semble de plus en plus énerver. Que quelqu'un vienne me sortir de là. S'il vous plaît...

Ok Adrien. Prends ton courage à deux main et réponds lui. Montres que tu as du courage et donnes lui tort. Pris d'un élan de confiance je relèves donc la tête, le regardes droit dans le yeux. Je peux y voir toute la colère qu'il a emagaziner depuis le début de notre conversation.

- Oui. Je portes tes vêtements mais je n'en avais pas d'autres donc je me suis servis. E-et de toute façon t'es riche donc tu peux t'en racheter plein d'autres exactement pareil. dis-je le plus calmement possible en essayant de cacher du mieux que je peux ma peur.

-Et tu trouves vraiment que ça justifie le fait que TU ME voles MES vêtements, hum ?C'est pas parce que je suis riche que ça me casses pas les couilles que TU voles MES affaire que J'AI acheter avec MON argent ! exteriorise-t-il en insistant bien sur les marqueurs de possessivité.

- JE NE L'AURAIS PEUT ÊTRE PAS FAIS SI TU N'AVAIS PAS FAIT ÉCLATER CETTE FICHU BOULE DE PEINTURE DANS MON CASIER ! je craques en ayant marre de l'entendre geuler sur moi sans rien faire.

Il se tait et baisse la tête pour regarder ses pieds. Il essaye sûrement de trouver quelque choses à répondre. J'ai enfin réussi à avoir le dernier mot contre lui ! Sortez le champagne !

Au bout de longues secondes de silence, j'essaye de me faufiler à côté de lui pour passer. Mais il m'attrape par les épaules pour me remettre face à lui. Il commence à me fixer intensément pendant que je lui lances un regard d'incompréhension. Il pose ses bras contre le mur de chaque cotés de ma tête et se rapproches de moi, collant presque mon corps au sien.

-Ecoutes. J'ai étais assez gentil avec toi ! Mais tu m'as fais perdre trop de temps alors rendez vous ici demain avant les cours où tu m'apporteras mes vêtements. Et t'a intérêt à venir sinon je ne serai pas aussi gentil que je l'ai étais aujourd'hui. T'as bien compris le nain ? m'explique-t-il calmement tandis qu'il me regarde droit dans les yeux avec insistance. Je ne peux même pas réfléchir correctement tellement nos corps sont proches. Je n'arrives presque pas à respirer alors je me dépêches de hocher la tête en signe d'approbation.

-Bien. À demain petit con. dit-t-il un faux sourire sur les lèvres tandis qu'il enleve ses bras d'autour de ma tête et commencent à prendre la direction de la porte.

Un fois qu'il a enfin franchis cette porte, je m'autorises à soufler un grand coup. Pour qui se prend-t-il à prendre des grands aires supérieurs comme ça ? Ce mec est vraiment fou si il pense que je vais venir à son stupide rendez vous. Je ne vais pas me lever plus tôt juste pour que Monsieur Flynn récupère ses affaires. C'est de sa faute si je les ai pris et il ose me parler comme ça ! Il a un culot.

Sur ces pensées je sort des toilettes en regardant mon téléphone. Déjà dix-sept heures vingt ! J'ai vraiment parler vingt minutes avec ce connard ? C'est officiel ! C'était vraiment les pires minutes de toute ma vie.

Je me rends à l'arrêt de bus et rentres chez moi en insultant intérieurement ce connard finis de tout les noms possibles et inimaginables.

Hey tous le monde
Je sais que je réapparaîs comme un pokemon après presque 6 mois sans nouvelle mais honnêtement j'avais totalement oublier cette histoire.
Je suis vraiment désolé de vous avoir fait attendre mais en plus je n'avais plus aucun chapitre à poster donc j'ai du improvisé.

Mais ne vous inquiétez pas je sais quand même où je veux emmener mon histoire.
Je connais les moments les plus importants où il y aura des rapprochement et je sais aussi ce qu'il se passera à la fin.
Mais pas de spoil, je vous laisses découvrir la suite.

Kiss Kiss les gens et bonne lecture

La Chance [BxB]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant