4.

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James: 

Putain mais qu'est-ce qui lui a pris à celle-là de partir comme ça ? J'ai une envie folle de la baiser, mais pas dans le bon sens du terme. Elle connaissait les risques et Madame, juste parce qu'elle se sent étouffée ici, se croit tout permis et pense que rien de grave ne peut lui arriver ? Non mais elle est conne ou c'est comment là ? Bordel !

Je suis dehors avec tous mes potes, on la cherche tous, et merde quoi. Au départ j'allais faire des efforts pour que Madame se sente mieux, le plus que possible, mais maintenant pour être honnête, je n'ai plus envie d'en faire. Elle croit que ça nous plaît à nous aussi d'être enfermés la dedans ? Ah mais je vais la baiser si je la trouve mais vraiment. 

On cherche partout pendant des minutes, des minutes qui deviennent des heures. 

- Elle est introuvable, me balance Luc. 

- Merci, mais tu ne crois pas que je le sais déjà ? lui répondis-je en l'agressant en même temps. 

- Eh oh, ne t'en prends pas à moi bordel. C'est elle qui a merdé, et ENCORE une fois. Ta nana nous cause que des problèmes sérieux tu es allé la pécher où celle-là ?

Je me retourne mais d'une violence que je ne pensais pas capable, déjà je suis sur les nerfs avec ce que mon père m'a annoncé, puis l'autre qui lui pique une crise de s'enfuir et maintenant ça ? Oh je peux être un connard, mais il ne faut pas jouer avec mes foutus nerfs. 

- Déjà, tu ne parles pas d'elle comme ça. Elle est conne oui, mais c'est elle et personne d'autre. T'a intérêt à ne plus redire ça, lui dis en lui prenant par le col. 

Je vois l'effroi dans ses yeux, en même temps il y a quoi, qu'est-ce qui m'empêche sérieusement, de ne pas redevenir celui que j'étais à l'époque, hein mais dites-le moi. Mon père veut jouer, alors il va jouer. Il va comprendre sa foutue douleur de merde. Il va comprendre à qui il a affaire.

Je décide donc de retourner à la base, de toute façon je sais que Tania est avec lui, faut vraiment être débile pour ne pas le comprendre. On va jouer à qui tuera le premier. 

Tania :

Où est-ce que je suis, je sais seulement que je suis dans une voiture, mais où, ça c'est la bonne question. Je suis presque sûre que James doit voir rouge en ce moment, bon faut l'avouer c'est un peu de ma faute, j'ai fait ma petite princesse et maintenant je le paie. Je veux tout de même savoir où je suis quand d'un coup, la voiture s'arrête. Quelqu'un sort, m'ouvre la porte et me prend par le bras. 

- Descend, dit-il d'une voix autoritaire. 

J'obéis, je ne suis pas en position de refuser quoique ce soit. Il m'enlève la cagoule. 

Eh merde, je suis devant une énorme baraque, et en face de moi il y a le daron de James, et je crois que c'est son frère qui se trouve juste à côté de lui non? Ou du moins, il y a de fortes chances. Je suis foutue. 

- Bienvenue à toi, annonce son père, on va pouvoir faire connaissance entre beau-père et belle-fille.

- C'est totalement ironique.

Il rigole. 

- Je vois que tu n'es pas que conne, tu as un peu de cervelle. Tu t'es servie sur un plateau donc on t'a cueilli.

- Je vois ça.

Le frère de James n'arrête pas de me dévisager. Il me met mal à l'aise, mais la ressemble est frappante. 

- Je crois que tu ne connais pas Nathan, mon autre fils. 

- Je crois que je l'ai déjà vu quelque part, dans un rêve où vous étiez morts peut-être ?

Son père a eu envie de me frapper, mais à ma grande surprise, c'est Nathan qui l'arrête en chemin. 

- Père, ça ne sert à rien de rentrer dans son jeu, dit-il avec un sourire narquois au coin des lèvres. 

- Tu as raison, cette petite pute va être enfermée dans une chambre. Emmenez-là. 

Les agents, ou plutôt les gardes du corps me prirent chacun par le bras, pour éviter que je m'enfuis, en même temps, je suis tellement lente pour courir que ça ne servirait à rien. Tout ce qui me reste à faire c'est espérer que James vienne me chercher. Mais au vu de la situation, je peux prendre mon malin impatience car ce n'est pas demain que le beau chevalier va venir me sauver. 

J'entre donc dans la baraque, ça doit être leur maison familiale ou j'en sais que dalle. Bizarre d'emmener une prisonnière chez eux, mais en même temps, tout est étrange avec cette famille. Ils m'enferment donc dans une grande chambre, c'est une chambre quoi, mais avec des caméras, et encore des caméras, mais c'est des fous du contrôle sérieusement. Je vais faire la grève de la faim, encore une idée conne, mais dans la situation actuelle c'est pas avant l'année prochaine que James va réussir à venir me sauver donc autant mourir que de rester ici. 

Je m'installe, ou du moins je me pose sur le lit, il va bientôt faire nuit, je le sais car j'ai une énorme baie vitrée en face de moi. C'est fou je suis prisonnière mais on dirait même pas. Enfin bon, qu'est-ce qui va encore m'arriver. 

Nathan : 

- Surveille-là, elle peut se promener dans la propriété, mais elle ne peut pas s'évader, m'ordonne mon père. 

- De toute façon comment veux-tu qu'elle parte avec tous ces agents postés ici ?

- Ne la sous-estime pas, c'est peut-être une petite pute, mais derrière la conne de service, elle est très intelligente, si James la choisit ce n'est pas pour rien. 

James, encore James, bordel mon père n'a que ce nom à la bouche. Que dois-je faire pour sortir de son ombre ? Tuer davantage de monde que lui? Devenir impitoyable ?

- D'accord père, mais toi tu vas où?

- Je dois repartir, j'ai une guerre à mener contre ton frère. 

- Evidemment. 

Il s'éloigne un peu plus et avant de monter dans sa voiture il me dit.

- Je compte sur toi. 

- Bien-sur, murmurai-je.

Je me retourne, et j'ai en face de moi cette énorme baraque. Que vais-je bien pouvoir faire de mes journées ici tout seul? J'entre chez moi, je regarde en haut des escaliers. Il y a quelque chose chez cette fille qui m'intrigue, est-ce l'envie de découvrir pourquoi James, le James que nous connaissant tous, la choisit elle ?

- Que voulez-vous pour manger Monsieur ? m'interromps la gouvernante. 

Oui, on a une gouvernante, mon père ne fait pas les choses à moitié, je suis mal à l'aise avec cette idée, à croire que je suis un bébé qui a besoin qu'on le nourrisse. Enfin bref.

- Faites ce que vous voulez, mais quelque chose de bon. 

- Bien.

Je monte les escaliers, j'ai envie de voir un peu de plus près cette fille qui prétends être la petite copine de mon frère.

A suivre.

Hello, je sais que j'ai pris du temps à publier la suite, mais je ne savais pas comment l'aborder, donc la voici enfin ! Je vous envoie plein de bisous !

Sex Game : l'Affrontement [Tome 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant