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***Heelloo, je tiens à dire que s'il y a des fautes d'ortho/syntaxe je suis désolée je relirais demain car ce soir j'arrive à peine à garder les yeux ouverts***

Nathan:

Que peut-elle bien faire ? Pourquoi reste-t-elle enfermée dans cette maudite chambre toute la journée ? Comment dois-je m'y prendre avec elle ? Honnêtement je ne sais pas et il n'existe pas un livre sur ça malheureusement.

Je fais les cent pas dans le salon tout en regardant cet escalier de merde quand je reçois un appel de mon père. Que me veut-il encore celui-là ?

- Nous avons réussi, s'enthousiasme-t-il

- Réussi quoi ?

- A effacer la mémoire de ton frère, nous allons le retrouver, comme avant.

- Pardon?

- Il ne se souvient de rien, c'est génial, la résistance va s'effondrer maintenant.

Il me raccroche au nez comme si de rien n'était. Génial, mon père à pu retrouver son fils adoré, et moi je vais passer aux oubliette comme d'habitude. Mais attend une seconde, ça veut dire que j'ai le champ libre avec Tania maintenant non ? Yes. Mais dois-je le lui dire ? Non je ne pense pas, je veux qu'elle le découvre par elle-même que son amoureux adoré a perdu la mémoire et qu'il ne la reconnait plus. Qu'elle se rend compte que l'amour n'existe pas. Tout n'est qu'une histoire d'illusion.

Je continue mes cents pas, mais que peut-elle bien faire ? J'en ai marre d'attendre, je vais l'obliger à sortir de sa chambre. Je me décide donc à monter quand je la vois soudainement descendre enfin les escaliers par elle-même.

- Ah bah enfin ! Je pensais que tu étais morte.

- Si seulement.

- Aller viens, je vais te faire le tour de la propriété. Ca te fera du bien de sortir un peu.

- Depuis quand tu es gentil ? Dois-je te rappeler ce qui s'est passé entre nous ? Tu as la mémoire trop courte ?

Je ricane.

- Ne me cherche pas trop, je ne suis pas un monstre, je ne suis pas mon père, je sais me montrer gentil.

- Tu n'es surtout pas James.

- Ne me cherche pas. Aller viens sortons un peu.

Elle marche devant moi, d'un air épuisé, comme si elle trainait derrière elle, le poids de tous ces événements, de tout ces soucis, ces soucis du peuple. Elle se balade gentiment dans le jardin et moi je suis là. Je garde un oeil sur elle, comme si elle était une chose toute fragile qui peut se casser d'un moment à l'autre.

Je suis plongé dans mes pensées quand je me rends compte qu'elle se rapproche dangereusement de la falaise.

- Mais qu'est-ce que tu fous ? Lui dis-je en la ramenant vers moi par son bras.

- Tu ne vois pas, je veux voir ce qu'il y a en bas.

- Mais tu es conne ou quoi ? Tu sais à quoi ressemble tout de même une falaise, c'est rempli de cailloux pointus. A quoi tu jouais ?

- Peut-être que je me sens seule, et que j'ai envie de retrouver ma famille.

Honnêtement, là, bizarrement, je n'ai pas envie de lui sortir une de mes blagues ou remarques déplacées à deux balles. Elle a l'air si malheureuse, si triste que ça me fait presque mal. Je la lâche, je plonge mon regard dans le sien, il est si triste, si malheureux. J'ai l'impression de la voir, elle, la vraie Tania, celle qui souffre de tout ce système. Celle qui ressent un manque immense de sa famille.

Dès que je reprends mes esprits, elle a déjà pris un peu d'avance sur moi, toujours en marchant tête baissée, les bras croisés et trainant des pieds. Elle continue son chemin, elle chemine dans le jardin tel un fantôme, telle une femme a qui on a tout pris. Sauf que là, ce n'est pas une métaphore. On lui a vraiment tout arraché. Sa dignité, sa virginité, son innocence, sa gaieté, son sourire. Elle continue son chemin. Non, ça ne se passera pas comme ça, je ne le permettrai pas. Je les emmerde.

Je m'élance vers elle, la prends par la main à sa grande surprise, je presse le pas et elle me suit tout en me demandant ce que je peux bien fabriquer.

James:

J'ai mal à la tête, j'ai l'impression qu'on m'a assommé avec un marteau. C'est horrible comme sensation, surtout celle où on ne se rappelle de rien, à part juste qu'on venait voir son père. J'ai revêtit mon uniforme quand mon père entre dans la pièce.

- Alors comment tu te sens fils ?

- Un peu confus mais ça va.

- Bien.

- Où est Nathan ?

- Je lui ai confié une mission. Aller viens maintenant, j'ai quelque chose à te montrer.

Je le suis sans poser de questions. Non mais vraiment il y a quelque chose qui ne va pas, j'ai un sentiment en moi qui me dérange, quoi, je ne sais pas, mais il est là. Je suis mon père dans son bureau. Il s'assoit, moi je reste debout, c'est comme ça ici. Il y a tout un tas de photos sur son bureau, d'un tas de gens. Il me montre l'une d'entre elle.

- Est-ce que tu la connais ?

Je regarde attentivement.

- Non, qui est-ce?

- Une renégat.

- Je dois la tuer ?

- Non fils, pas pour le moment, elle est notre prisonnière, ne t'inquiète pas.

Tania:

Il se comporte bizarrement avec moi. Mais qu'est-ce qui lui prends ? Il m'entraine avec lui dans une voiture, j'espère qu'il ne va pas m'emmener chez son père, je ne veux pas lui faire face, et pour être honnête, j'en ai pas la force. Il est bizarre ce mec.

Il me demande, il ne m'ordonne pas, de monter dans sa voiture, c'est nouveau. C'est frustrant. Je l'obéis, lui bah fais le tour, met les clés dans le contact et démarre. Je n'y crois pas, je quitte cette maison, je vais pouvoir voir le monde extérieur.

Petit à petit, je me détends en voyant le paysage défiler devant moi, c'est si apaisant. Je ne lui parle pas, je ne lui pose aucune question, et lui non plus, il se contente de conduire. Il nous emmène au bord de l'océan. En cette période de l'année, il est si beau à voir, l'eau est chaude et honnêtement je meurs d'envie de poser mes pieds dans le sable, les tromper dans cette eau chaude, sentir l'eau se glisser sur ma peau. Mais quel bonheur. Un pur bonheur.

Quelques minutes plus tard nous arrivons enfin à destination, c'est une plage plutôt tranquille, elle ne doit pas être connue du peuple. Nous sortons de la voiture et il dit enfin quelque chose.

- Amuse-toi.

Pardon ai-je bien entendu ? Oui, je crois que oui, alors je n'entends même pas une seconde de plus, je cours en direction de l'eau, je veux oublier en l'espace d'un instant ma vie de merde. Je veux tromper mes pieds, je veux me rappeler des bons moments passés avec ma famille. Qu'est-ce qu'ils peuvent me manquer... Je regarde l'horizon, c'est le coucher du soleil, c'est si beau. On a vraiment l'impression qu'il est énorme depuis ici, d'un jaune et orange vif, intense, qui vous réchauffent en un instant. En même temps c'est ce que j'aime ressentir dans ces moments. Et je continue de rêvasser encore un peu, juste un peu...

A suivre...

Hello tout le monde, j'espère que vous allez bien !

Je m'excuse déjà s'il y a des fautes d'ortho, je relirais demain. Et désolée pour l'attente mais je n'aime pas me forcer à écrire, car sinon c'est nul. En tout cas j'espère que vous avez aimé ce chapitre tranquille et par moment doux. Je vous souhaite un très bon weekend et à très bientôt pour la suite !

Gros bisous.

Sex Game : l'Affrontement [Tome 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant