Mensonge monsenge « 9»

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                                <<Neteyam>>

Je me réveille en baillant extrêmement fort et en étirant mes bras, j'ai passer l'une des meilleures soirées de ma vie suivis de la nuit de sommeil la plus douce.

Ao'nung était hyper amusant hier, il avait essayé d'être sérieux au début lorsqu'il me montrait les pas : la jambe droite frappe le sol tendis que tout le cors s'accroupît puis l'on se tourne vers la gauche en envoyant encore une fois le pied droit frappé le sol, il fallait que ces mouvements faisaient du bruit, m'a-t-il dit, c'est important si on voulait montrer notre joie. Ces mouvements étaient accompagnés par des gestes de main, celle de droite se secoue en suivant le rythme du pied du même côté et celle de gauche devait guider la direction de notre queue, j'avais personnellement du mal à synchroniser cette dernière et mon bras gauche.

D'ailleurs, deux à trois fois j'avais frappé Ao'nung avec ma queue sans faire exprès lorsqu'on devait se tourner vers la gauche.

AÏE, DOUCEMENT ! T'es trop brutal quand tu te tourne, ce n'est pas une danse tribal ni de combat, on fera ça une autre fois. C'est une danse de joie !»

Je lui riais dessus tendis qu'il se frottait l'épaule qui avait reçu le coup, après tout c'était sa faute, fallait pas se mettre sur ma gauche !
Je me frotte les yeux en souriant quand je repense à la fois ou il avait renoncé à être sérieux.

En fait il avait déjà du mal car il ne cessait pas de glousser, à un moment il m'a dit d'essayer de danser seul pour voir ce que j'avais appris.
Sans surprise j'ai du manquer quelques mouvements et il se mit encore a rire, si fort qu'il du se tenir le ventre et avait beaucoup, beaucoup de difficulté à tenir sur ces jambes, je pouvais littéralement le voir lutter pour rester debout.
Quand il se calma, il se rapproche pour me saisir par les hanches en soupirant pour me guidé sur le déhanché puis j'ai rit un peu embarrassé en lui disant que je n'étais vraiment pas habitué à danser comme ça, que moi je suis fait pour le champ de bataille et non la piste de danse.
Je me remémore une phrase que le Metkayina a dit à ce moment là qui m'a fait sourire et me refait sourire en y repensant :

Y'a pas de < je suis un guerrier, pas un danseur> qui tienne ! Tu dois t'y habitué parce qu'un jour je voudrais bien danser avec toi. »

J'aime à penser qu'il ressent peut-être la même chose pour moi. Il est assez direct et ne pèse pas souvent ces mots, il me complimente tout le temps et semble sincère, et puis de tout façon je ne vois pas pourquoi il ferait semblant... dans quel intérêt ? Alors je nourris l'espoir en moi que peut-être... peut-être il y a-t-il une mini chance...
NON !
Me dis-je en me secouant la tête. C'est justement sa franchise qui me fait douter.
Si il ne vois aucun problème, aucune gêne dans sa manière de me parler et d'envisager des moments intimes comme ça entre nous c'est que c'est peut-être normal pour lui ? Peut-être me considère-t-il juste comme un très bon ami ? Ça pourrait être logique..

Oui mais je l'ai vu rougir plusieurs fois et.. non... attends... SI ÇA SE TROUVE JE LE METTAIS MAL À L'AISE !!!

ARRGH.... » me plaignais-je en frappant mon visage avec mes deux mains puis enfouies ma tête dans mes draps.

Tu as mal à la tête, Neteyam ? » me dit Tuk qui vient d'arriver dans mes quartiers.

Non, mais je me sens stupide »dis-je en confrontant son regard.

Pourquoi tu te sens stupide ? »

_« Parce que je réfléchis trop »

_« TUKTIREY ! Viens manger ! » crie maman depuis la pièce commune.
Je la vois se tourner brièvement vers la salle avant de ramener son intention sur moi

Les Aînés. {Neteyam x Aonung}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant