ℍ𝕒𝕥𝕖 𝕪𝕠𝕦 𝕒𝕘𝕒𝕚𝕟...

Chapitre 9

Où est-ce-que je suis là ? Chez des fous ? Oui c'est ça je suis chez des fous ! Comment je vais faire pour me sauver de la ?

Arthur... sauve-moi...

*****

PDV ARTHUR

Cela fait maintenant déjà deux jours que nous avons dîné avec Luna chez Lorenzo et donc deux jours que je n'ai plus de nouvelles de sa part.

En ce moment même, je me prépare afin de sortir de chez moi pour faire un tour chez Luna puisque cela m'inquiète beaucoup qu'elle ne me réponde pas depuis le jour du dîner.

Au moment où j'allais mettre un pied en dehors de ma villa avec moulures aux plafonds bien sûr, je reçois un appel de la part de Lorenzo, mon futur mari, le père de mes futurs enfants.

Je décroche, sachant qu'il est lui aussi très inquiet de la disparition de Luna et qu'il va sûrement me demander des nouvelles de sa part.

Et comme je l'avais deviné, après avoir décroché, il me demanda des nouvelles de la part de Luna, hélas, je suis tout aussi perdu que lui et lui explique alors que je vais faire un p'tit tour chez elle afin de voir s'il y'a un signe de vie chez elle, ne serait-ce qu'un petit signe.

Ce beau gosse m'annonce alors qu'il voudrait m'accompagner afin de passer plus de temps avec moi, je n'hésite pas une seconde et accepte, tout happy.

Après avoir échangé encore quelques minutes avec Lorenzo, je raccroche et sors enfin de chez moi puis monte dans mon bolide dernier modèle, non en vrai j'abuse là, un peu, c'est pas le dernier modèle mais l'avant dernier mais c'est pareil, bref.

Je vous vois m'envier derrière l'écran les gars avec votre bave qui dépasse, essuyez-moi ça et trouvez-vous un Sugar Daddy et le problème sera réglé.

J'allume alors le moteur de ma caisse et me dirige vers l'appartement tout moisi de ma pote qui a un potentiel énorme de malchance.

20 minutes plus tard, je suis en bas de chez elle à attendre mon fraise framboise myrtille.
Le voilà qui ramène sa fraise, on arrive presque au même moment, ça c'est parce qu'on est lié c'est sur !

Il sort de sa voiture, bon, lui est un peu plus modeste que moi, il a un petit Peugeot banal contrairement à moi, OUI JE SUIS RICHE ET ALORS ?

Pardon je m'emballe vite, revenons à nos moutons.
Je lui claque une bisette et nous nous dirigeons dans l'appart de Luna.

J'espère vraiment qu'elle est partie au Mexique, pour quelques semaines de vacances et pas pour quelque chose de grave ! Lui dis-je, inquiet de sa disparition.

Arthur, je pense que tu te montes la tête pour rien. Elle doit sûrement être avec sa famille, non ? Me dit, l'homme de ma vie.

Je secoue la tête, lui décrivant que c'est impossible.
Je suppose qu'il a compris puisqu'il ne me demande rien sûrement par gêne, mais mon chou ne soit pas gêné par ton époux.

Assez bavardé, nous entrons enfin à l'appart qui a l'air abandonné depuis deux jours. Rien n'a bougé, même pas les draps. Ni de nouvelles poubelles sorties, rien.

Tout semble si calme que ça en devient effrayant.
Elle qui adorait faire la grasse matinée, ne se trouve pas dans son lit.

Les bains qu'elle prenait quand elle se sentait mal, le livre qu'elle lisait quand elle s'ennuyait, le médicament qu'elle prenait à cause de sa merde d'héroïne.

Rien n'a été fait, rien n'a été bougé, pas une seule pilule, pas un bain de pris, pas une page de tourné.
Rien, rien et rien du tout et ça c'est à cause de moi.

Je me recroqueville parterre.
C'est de ma faute...
C'est à cause de moi...
C'est moi le responsable de sa disparition...

Si seulement...
Si seulement, je ne l'avais pas laissé rentrer seule à la maison, elle serait sûrement là à me faire des crêpes.

Je sens une main au niveau de ma joue ?
Je lève la tête et tombe sur le visage de Lorenzo qui me regarde.

Ce contact m'aurait normalement fait plaisir mais là, je me sens si mal que son touché me fait souffrir comme s'il venait de me donner une gifle.

Alors qu'il m'a sûrement essuyé une larme qui m'a échappé d'un œil.

Ce n'est pas de ta faute. Me rassure, Lorenzo, mais je ne le crois pas.
Je le regarde, avec les yeux remplis de larmes et avec une colère profonde.

Si je n'étais pas allé au toilette, je l'aurai peut-être suivi !

Et toi ? Tu aurais pu la retenir ! Tu n'as rien fais. POURQUOI ? C'EST DE TA FAUTE. Je n'assume pas, je l'accuse, comme le ferai un gros connard qui n'endosse pas ce qu'il a fait.

Je suis tellement énervé contre moi que je passe mes nerfs sur lui, alors que lui n'a rien fait. Je suis une personne horrible.

Mais mes pensées n'arrêtent pas mes mouvements, je le pousse, lui frappe le torse, le secoue.
Mais il ne bouge pas, comme s'il me donnait raison, comme si c'était vraiment à cause de lui.

Je ne contrôle plus mes larmes, ni mes bras, ni mon corps entier. J'ai si peur de perdre Luna que je perds mes moyens. C'est drôle dans un sens, on dirait un fou.

Je pense que c'est ce que je deviendrai si je perdais Luna pour de bon, un taré qui se fera enfermé dans un hôpital psychiatrique.

Dans un mouvement brusque, Lorenzo m'attrape les bras et me les plaque au sol afin que je puisse arrêter de le maltraiter de manière si violente.

Il me prend ensuite dans ses bras et m'embrasse le front pour que je me calme. Je ne m'attendais tellement pas à ce geste que j'en suis resté paralysé.

Ce n'est pas mon futur mari pour rien hehe, bande de jaloux, vous n'avez pas ça vous.

Arthur, je n'aime pas te voir dans cet état là. Alors s'il te plaît, ressaisis-toi. Luna n'aimerait pas te voir dans cet état là. Me dit-il avec son air tout mignon.

Je m'essuie les larmes et petit à petit, je réussis à me calmer.
En réalité, c'est son odeur qui m'a apaisé, il sent si bon que j'en deviens fou.

Tu sens si bon. Merde, je lui ai vraiment dis ça ?

J'adore, Dior ! Me dit-il avec une voix bien cliché sorti d'une publicité et un clin d'œil assez drôle.

Je rigole à sa blague et lui renvoie son clin d'œil.
Mon prince charmant me séduit, je m'évanouis de bonheuuuuurrr devant son charme.

———————————————————————————

Fin du chap 9