chapter 2

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Chapitre 2 - Raven

« Never underestimate your opponent »
« Ne jamais sous estimer votre adversaire »

Corbeau -

Le tintement de mes pieds s'écrasant contre les flaques d'eau résonnaient dans les ruelles de Londres.

Je poussais mon corps à sa limite et je sentais le manque d'oxygène devenir de plus en plus flagrant.

Le vide présent dans cette ville toujours aussi animé, n'aidait pas le nœud qui s'était formé dans le fond de ma gorge. La force que mon corps produisait sur mon œsophage m'étouffait.

Mes pas rapides heurtaient la plante de mes pieds et je sentais mes muscles raides, fatiguer à mesure de ma course.


L'épuisement arriva plus vite que prévu et je faillis m'effondrer en tournant dans la ruelle, menant à mon appartement.


Mes bras reposés sur mes jambes, j'essayais de soulever mon corps maintenant exténué par la course.

Quelqu'un avait appelé la police,
mais ce n'était pas moi...

Alors qui ?
Qui avait putain d'appeler la putain de police ?



Récupérant mon souffle, je tentai de me reprendre quand mon cœur se souleva, aigrement.

Son ombre imposante et présomptueuse se dirigeait vers moi.


L'oiseau noir s'approchait avec diligence de moi. Ses ailes noir légèrement déployé renforçait son apparence auguste.
- Ça faisait longtemps...



Son bec pointu s'activa avec fierté diligentes doléance. Ses croassements échouaient comme une plainte auprès de mes oreilles et mon souffle saccadée se mélangeait avec mon sourire.

Il était là, près de moi.




Toutes mes inquiétudes s'étaient dissipées laissant la mélancolie m'empoter.

Corbeau était là.




Tant d'années s'étaient émané à compter de cet nuit, mon ami m'avais manqué. J'avais fini par admettre que la mort l'avait emporté. Le temps était passé et sa perte avait fadé.

Mais Corbeau était là, devant moi, se moquant de mon incapacité et de ma faiblesse.




Mais ce vertébré n'avait rien à moquer, lui-même s'appelait corbeau... Si moi, j'avais eu l'aléa de recevoir pour nom la malchance et les ténèbres alors tant lui devrait.

Sa même tâche était imprégnée sur son aile, m'assurant de sa présence auprès de moi. Ses traces flagrante marquaient notre perditions sacrées, s'étant écoulées.


La brillance que la lune propageait sur cette petite forme d'étoile blanche marquée sur ses plumes semblait l'amuser tout autant que moi, puisque ces croassements reprirent.


Mais ceux-ci furent rapidement interrompus par un raclement de gorge.
Alerte, je relevai ma tête prête à me défendre, mais la seule chose que je vis, fût une silhouette d'homme adossé à une paroi.

L'inconnu retenait fermement mon regard m'analysant de la tête aux pieds tandis que ses doigts paraissaient bloquer un mégot fraîchement entamé.

Ses yeux, divergeant vers l'animal à mes côtés, s'avéraient presque pétillants. Comme si ses simples croassements venaient d'illuminer sa soirée.

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