♣ Chapitre 2

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Le jour se levait , un nouveau jour , un jour de fortune peut-être.

La jeune dorothée n'avait pas pu correctement fermé l'oeil , «l'incident» d'hier lui avait fait perdre le sommeil . Aux premières lueurs des rayons réconfortant du soleil elle se leva , son premier reflexe était de regarder la plante pour voir si ce n'était qu'un rêve . Un rêve éveillé.
Elle ne fut pas étonnée de voir que c'était bien réel , que sa plante sans valeur s'était changée en plante bourgeoise .

Elle descendit du lit , la fatigue aux chevilles . Elle regarda l'heure sur sa petite horloge en lambeaux . 7h26 , même si elle se préparait à partir elle risquait d'arriver en retard  . Ce jour là elle décida de ruser . Elle s'apprêta  puis sortit de sa chambre , saluant les membres de sa petite famille brisée au passage .

-À ce soir . Dit-elle alors que ça mère bien aimée lui souriait agréablement .

Mais c'était une ruse bien pensée . Une fois ses géniteurs hors de la maison elle sortit de sa cachette puis rentra dans la maison où se trouvait sa jeune sœur . Elle dit à sa soeur qu'un mal de tête incessant l'avait surpris dans son chemin vers l'école. Obligée de la croire sa soeur se retira .
Dorothée remonta dans sa chambre , elle ferma la porte et resta appuyée contre cette dernière. Elle observait ses mains recouvert de bandages qu'elle avait elle-même placée . Des bandages en or , aussi léger que ceux en tissu , ainsi étaient-ils devenus . Elle les garda sur elle de peur de toucher et de transformer quelque chose en or par accident.

Cette nouvelle tournure des évènements était-elle peut-être la bonne . Son quotidien aussi aigre que du vinaigre pouvait , grâce à ce maléfice , un jour devenir aussi doux que du miel . 

Plusieurs heures passèrent sans que dorothée n'eut quittée son lit . Elle réfléchissait beaucoup , chacune de ses pensées plus mouvement que les autres . Elle fixait le plafond de sa chambre , le rayon du soleil tâtant ses joues , les chants apaisants des oiseaux berçant son coeur , elle était sur le point de fermer ses yeux quand quelqu'un frappa à la porte .

-Dorothée ? Disait la voix dernière le bois formé.

Cette voix lui était familière , bien trop d'ailleurs . Il était difficile pour elle d'oublier le son majestueux de la douce voix de son amie , la belle Alexandre. Dorothée se redressa puis alla vers la porte avant de l'ouvrir et de faire entrer son amie , refermant la porte en vitesse .

-Pourquoi t'es pas venue à l'école aujourd'hui ? Questionna Alexandra

-Heureusement que tu es là Lexa je ne savais pas comment te joindre .

-Bah c'est à ça que sert un téléphone en principe mais bon y a-t-il un problème ?

-Enfaite je ne sais pas trop si on peut appeler ça un problème.

Dorothée montra ses mains gantées à son amie qui fut aussitôt surprise. Elle faisait glissée son regard des gants à dorothée , une bonne dizaine de fois .

-C'est...de l'or !? Mais où diable as-tu trouvé cela ? Ah ! Les as-tu volé ?

-Non , non ne t'inquiète pas .

Dorothée fit s'asseoir son amie lui expliquant ainsi toute l'histoire depuis son commencement , sans omettre le moindre détail. Alexandra était confuse , elle n'y croyait pas avant de voir la plante de dorothée.
Elle n'était dos contre mur , obligé d'accepter ce qui lui était présenter .

-C'est de la magie nul doute là-dessus ! Dit-elle

-Je ne sais pas vraiment comment appeler cela , de la magie , de la sorcellerie , une bénédiction. Peut importe . Ne comprends-tu pas ? J'ai dans mon organisme un moyen de faire sortir ma famille de cette vie de misère !

Dorothée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant