L'abeille

Voyage

J'étais bien, je me sentais légère, comme un poids que j'avais jeté.
J'avais enfin réussi à partir, à dire au revoir à ma forêt.

Je me trouvais sur mon ikran qui volait pour aller je ne sais où, mais ce n'était pas bien important, pour le moment en tout cas.

Le temps était parfait, le ciel était parfaitement dégagé et le temps très doux avec une petite brise d'air frais qui venait embrasser mon visage.

Je me redressa et écarta les bras, ferma les yeux et laissa le vent passer au tour de mon buste et de mes bras, caresser mon visage et mes cheveux.

Le jour parfait pour voler,partir,...

Cela faisait un peu plus de 2heures que je volais et je commençais à être un peu fatiguée. Mais il ne fallait pas que je m'arrête avant de trouver L'ENDROIT qui me plaira.

Maintenant cela faisait plus de 5 heures qu'on volait, et mon ikran et moi avions besoin d'une courte pose afin de mieux continuer.

Je chercha une petite île dans cette océan infini, et enfin, un petit bout de terre était là, abandonné, avec quelque arbres, au milieu de l'océan.

J'atterris, une fois descendu, je me mise à l'ombre des grandes feuilles des arbres et l'assise sur le sable chaud.

Mon ikran se désaltérait puis chassait le poisson afin de se remplir le ventre.
Moi je sorti de mon petit sac, quelque fruits secs que j'avais fait séché il y a une semaine et un petite pour de viande, lui aussi séché.

Une fois avoir repris des forces et mettre un peu reposée, je grimpa sur mon ikran et on décolla aussitôt.

Mes yeux parcouraient cette immensité bleue qu'est l'océan, magnifique et effrayant en même temps, c'est comme ça que je le caractériserais.

Le soleil commençait à quitter le ciel pour laisser place à la lune.

Le couché de soleil était juste splendide, toutes ces couleurs qui se mélangeaient ensemble et qui reflétaient sur les vagues, c'était un si beau spectacle pour les yeux.

Et voilà, il faisait nuit noir, et pour seul guide la lune.
Les étoiles commençaient à parsemées le ciel noir de petites boules de lumières.

Je m'allongea sur le dos de mon ikran, et observa le ciel étoilé.

Je dû m'endormir un moment car à mon réveil le soleil se levait paresseusement au loin.

Le ciel n'était pas très beau ce matin, des nuages tout gris remplaçait le calme et le bleu aveuglant du ciel d'hier.

Au bout de quelque heures, des gouttes commencèrent à tomber.
Je remonta ma cape jusqu'au menton, puis quand les gouttes se firent plus nombreuses, j'enfila la capuche sur ma tête.

La pluie se fit de plus en plus forte et froide et des éclairs déchiraient le ciel et le grondement assourdissant des orages se fit entendre.

Il y avait tempête, la pluie me trempait jusqu'aux os, le vent me cinglait le visage, les éclairs étaient très nombreux et les grondements se firent plus forts.
La mer était déchaînée en dessous.

J'avais peur.

Je porta une main au collier de Tinaï. Et caressa les petites perles phosphorescentes pour m'apaiser.

Soudain un éclair apparu juste à côté de nous.

Mon ikran paniqua, tout comme moi, et perdu tout le contrôle. Je me cramponnais aussi fort que je pouvais en hurlant pendant qu'on volait tout de travers et se rapprochait dangereusement de l'eau.

Et puis se fut inévitable, mon ikran et moi nous échouons dans l'eau.

Je n'arrivais pas à retourner à la surface.
J'étais à bout de force.
Et je commençais en manquer d'air.

Après un énorme effort, j'étais toujours sous l'eau, mes yeux se fermèrent doucement.

Puis se fut le noir complet.