CHAPITRE 10 : ORLEANS

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Nous rentrâmes donc chez nous pour préparer les valises : on partait une semaine à Orléans sur "ordre" du roi . Avant de partir nous dûmes aller à la boutique, pour prévenir qu'Aurélie devait gérer le magasin en l' absence du chef (mon père) . Nous prîmes deux calèches pour partir une avec tous les adultes c'est à dire : le roi qui nous accompagnait selon son devoir, mon père, Julie (notre servante) et Pauline ainsi que Pierre(leur serviteur); donc cinq adultes et dans l'autre calèche les enfants ,c'est à dire Anaïs , Camille, le dauphin qui avait absolument tenu à nous accompagner et moi ; donc quatre enfants . Nous étions donc au total neuf à partir pour Orléans .

"- Je m'appelle Louis, dit soudain le dauphin brisant ainsi le silence , et vous ?

- Moi je m'appelle Camélia, dis-je

- Moi c'est Anaïs, répondis mon amie

- Bah moi c'est Camille mais tu le sais déjà vu que je suis ta cousine, dit-elle encore triste du décès de sa mère (ce qui est normal après tout)

- Pourquoi as-tu tenu à nous accompagner ? demandais-je à Louis

- Je sais pas peut-être que c'est parce que je tenais à ma tante ou pour autre chose , me répondit-il " En tout cas , ça aller faciliter notre mission même si je ne comprends pas le sens de la demande du roi. Trouver de qui était amoureux son fils ! Non mais franchement, il n'avait pas d'idée plus stupide.

"- Bon alors tu nous réponds ! me dit Anaïs

- Euh répond à quoi j'ai pas écouter , j'étais dans mes pensées , dis-je

- Est-ce que toi aussi tu l'aimes , dit Anaïs commençant à s'impatienter

- Qui ? Demandais-je

- Louis , me dit Camille voyant qu'Anaïs était au bord de la crise de nerf"

Je deviens alors rouge pivoine et mes amies comprirent d'elles même mais le prince qui avait dû leur avouer gêner , lui ne compris pas et crut que je ne l'aimais pas.

"- Alors elle ne m'aime pas, dit-il triste

- Mais bien sur que si sinon elle n'aurait pas rougi, s'exclamèrent Camille et Anaïs en même temps

- Oui mais notre amour risque d'être compliqué car je ne suis pas noble , dis-je à voix haute sans le faire exprès

- Ca sa peut s'arranger je peut te nommer duchesse si je veut, dis le prince avec fierté.

- C'est vrai que tu peux faire ça ? demanda Camille intriguée

- Oui c'est vrai, dit le prince"

Le carrosse s'arrêta mettant fin au discours ;

"- Nous sommes arrivés , nous dit le cocher

- Ah ma ville natale , dit Camille , toujours aussi belle

- Ca fait du bien de se dégourdir les jambes , dit Louis. N'étant pas habitué au long voyage Louis, Anaïs et moi avions des fourmis dan les jambes

espions du roi soleilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant