mieux vaux rire que pleurer

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POV Y/N
Ça faisait un moment que nous n'avions pas été en mission et forcément, il fallait que ça se passe mal. Je maudissais de tous les noms le salop ayant envoyé ce rocket. Nous voilà bien dans la merde maintenant. Gaz essayait comme il pouvait de soulever la poutre sur mes jambes, sans grand succès. Il fallait au moins qu'on se mettent en hauteur pour être à l'abris du choc électrique qui nous pendait au nez. Par chance, l'eau ne se diffusait que très lentement, mais nous ne savions pas combien de temps nous aurions à attendre.

Gaz : putain de merde ! Ghost, Soap, vous en êtes où ?

Radio Soap : on vient de neutraliser ceux qui vous tournaient autour. On est juste devant.

Il se saisit de sa lampe torche accrochée à son gilet pare balle et l'alluma. Il l'agita un peu dans tous les sens.

Gaz : vous arrivez à voir ma lampe ?

Radio Soap : négatif.

Y/N : on se trouve à l'arrière du bâtiment, la où il y avait la cage d'escalier. Côté sud.

Radio Ghost : on ne va pas pouvoir vous tirer de la tout seul. On reste en soutiens en attendant les renforts. Price a appelé les Vaqueros.

Un sentiment de soulagement nous prit tous les deux. La mission se passait au Mexique, dans une petite ville perdu dans le pays. L'operation avait été divisée en 2, la 141 sur les traces du boss et Los Vaqueros à la recherche de l'armement. Ils se trouvaient à 1 heure d'ici, ne restait plus qu'à attendre et prier qu'ils soient suffisamment rapides.

Gaz : ok, reçu.

Radio Ghost : on est en territoire ennemi, silence radio jusqu'à l'arrivée d'Alejandro et ses hommes.

Les radios se firent muettes, nous replongeant dans le silence du monde extérieur. Gaz vint se mettre à mes côtés, j'étais incroyablement calme.

Gaz : t'est bien tranquille pour quelqu'un avec les jambes coincées.

Y/N : je dois faire quoi, paniquer ? Ça ne m'aideras pas à me dégager.

Gaz : et pour le câble ?

Y/N : on finira rôtis à deux au moins.

Gaz : je suis sûr que je suis plus délicieux que toi.

Y/N : vu comment tu t'agite depuis tout à l'heure, ta viande dois être dur comme de la semelle.

Nous nous mettions à rire de notre humour bancal. Était ce vraiment une situation pour rire ? Pour la 141, oui. Ce genre de moment était habituel et nous étions entraînés pour ne pas céder à la panique, là ou d'autres soldats lambda serait devenu fou de peur. Mieux valait donc en rire qu'en pleurer.

Y/N : je crois que t'as petite retrouvaille est compromis.

Gaz : je crois ouai, bah elle attendras.

Y/N : si elle ne te remplace pas.

Gaz : mais quelle femme horrible que tu es.

Y/N : si j'étais gentil, tu t'ennuierais.

Discutez aidait à passer à autre chose, Grâce à nos montres, nous ne perdions pas le fil du temps. C'était facile de ne plus savoir quelle heure il était enfermé dans l'obscurité comme ça.

Et plus d'une heure passa sans que nous n'ayons aucune nouvelle de l'extérieur, jusqu'à ce que la radio émette un petit bruit.

Radio : aye amigo, toujours en vie ?

L'Hirondelle / l'envol de l'oiseau Où les histoires vivent. Découvrez maintenant