Magnez vous. Et vite.

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POV MULTI
Gaz : ça fait des plombes qu'on attend.

Y/N : tu veux qu'on aille toquer à la porte peut-être ?

Gaz : j'hésite encore.

Y/N : merveilleuse idée. Toc toc, bonjour force spéciale, vous pouvez nous refiler votre boss et l'armement voler s'il vous plaît ?

Gaz : ah. ah. Très drôle Sergent.

Il réajusta le canon de son sniper, observant à travers la lunette de visée le terrain. Ils étaient postés là depuis hier soir et la cible ne bougeait pas de sa planque. Les deux sergents étaient placés dans un immeuble délabré par le temps, au dernier étage, leurs fusils plantés vers la porte d'une grande maison à 2 rues de leur emplacement. L'opération devait être simple, débusquer le chef du trafic d'armes et le ramener vivant. Enfin, c'était sans compter le fait que ce dernier mettait des plombes à montrer sa face.

Gaz : je croyais qu'il devait sortir voir des négociateurs, Ghost perd la main, j'ai pas vu l'ombre d'un mec dehors. On est sûr qu'il a chopé les bonnes infos ?

Radio Ghost : éteins ta radio Sergent.

Ziraël regarda la radio de son camarade avant de lui décocher son plus grand regard blasé. Cet idiot n'avait pas éteint sa radio. Remettre en doute les capacités du Lieutenant, c'était jouer avec sa vie. Tout le monde le savait. Pour sûr qu'il passerait un sale quart d'heure en rentrant. Lui-même l'avait compris au vu du signe de prière qu'il venait de faire. Ça allait barder pour son derrière.

Y/N : t'est un abruti. Tu le sais ?

Gaz : je suis le premier à m'en plaindre.

Radio Price : quelque chose cloche dans l'histoire, descendez en reconnaissance, essayez de voir si vous pouvez voir du mouvement sur
l'objectif.

Y/N : reçu. Allez, viens, ça t'évitera de continuer à geindre.

Gaz se leva à la suite de la frappe qu'il venait de recevoir dans le dos. Grognant toujours autant, il t'emballa son fusil de précision et passa à celui d'assaut, tout comme sa collègue. Tous les deux se mirent à descendre les escaliers du bâtiment vide. Ziraël dut passer au-dessus d'un homme neutralisé la veille.

Gaz : j'espère qu'on va le choper vite, j'aimerais rentrer rapidement.

Y/N : c'est quoi cette soudaine impatience de ta part ? Je ne t'ai jamais entendu autant te plaindre.

Gaz : je me suis trouvé une copine et j'aimerais bien la revoir avant qu'elle ne m'oublie.

Y/N : y'a vraiment quelqu'un qui arrive à te supporter sur cette terre ?

Gaz : tu supportes bien Soap.

Y/N : lui au moins ne se plaint pas constamment.

Gaz : c'est quoi ce bruit ?

Le bruit en question, sourd et lourd, se dirigeait droit vers eux. La Française regarda à travers une des fenêtres brisées et se jeta sur le Sergent pour le mettre à terre. Le rocket percuta une seconde après le bâtiment.

Le chaos total se fit en un instant, tout s'écroula autour d'eux. Celui ayant lancé le mini missile manuel avait soigneusement visé les fondations de l'immeuble. Déjà fragilisé, il ne fallut pas plus que cette explosion pour faire sauter les murs porteurs à l'avant et tout détruire. Un épais brouillard de poussière prit possession du lieu, recouvrant tous les débris. Les deux soldats se retrouvèrent coincés sous les décombres.

Radio Price : Y/N ! Gaz ! Répondez !

Radio Price : répondez bordel !

Réussissant à pousser dans un effort commun l'énorme morceau de plafond qui les avait recouverts, Gaz attrapa difficilement sa radio.

Gaz : on est toujours là, tout va bien.

Radio Price : abandon de la mission, on vient vous chercher !

Gaz : on bouge pas de la.

Il regarda autour de lui, enfin, il essayait de voir quelque chose dans toute cette obscurité. Il se passa une main sur le visage pour en retirer la poussière.

Y/N : Gaz, je suis coincée.

Les jambes de la Française c'étaient retrouvé sous un morceau de poutre en béton. Complètement bloquée par cette dernière, elle ne prit pas le risque de tirer sur ses jambes.

Gaz : bordel. Price, Y/N est coincée.

Radio Price : blessée ?

Y/N : je sens encore mes jambes. Je crois que ça va.

Gaz : à première vue non, juste bloqué.

Radio Price : Soap et Ghost sont en route vers vous. Vous n'avez aucune issu ?

Gaz : aucun point de lumière, on est complètement enseveli.

De son côté Ziraël bougeait légèrement ses jambes pour s'assurer que rien n'était cassé et qu'elle avait encore le contrôle dessus. Tout semblait bien pour le moment, pas de douleur en particulier. Soupirant, elle regarda autour d'elle. La pièce où ils étaient avait réussi à tenir un peu, bien que salement amoché. Heureusement que Price leur avaient dit de se déplacer, ils avaient le temps d'atteindre le rez-de-chaussée. Sûrement étaient ils ensevelis sous les 3 autres étages. Quelque chose attira son œil, une petite lumière bleue clignotant frénétiquement et produisant un bruit aigu. Quelque chose qui ne la rassura pas du tout, d'autant plus que les canalisations du bâtiment avaient également sauté.

Y/N : Gaz...

Gaz : quoi ?

Elle pointa d'un signe de tête ce qu'elle voyait et l'horreur s'empara du Sergent. La vision de se câble électrique et de l'eau prenant doucement possession du sol n'avait rien de rassurant. Il se saisit immédiatement de la radio.

Gaz : Ghost, Soap. On est dans la merde.

Notes : les affaires reprennent 💅

L'Hirondelle / l'envol de l'oiseau Où les histoires vivent. Découvrez maintenant