The Swans ][ CHARLES LECLERC ][

chapitre cinq

Quelques jours étaient passés, Aurora était toujours en repos. Autrement dit elle restait dans son appartement, au sixième étage de son immeuble, dans son lit. Elle se couchait tard, se réveillait tôt, et s'ennuyait le reste de la journée. On était loin de la vie qu'elle rêvait étant plus jeune 

Il était 22h et après s'être préparer pour sortir en boîte ce soir, elle s'était adosser au mur de son balcon en observant la vie active de la principauté même en ce début de soirée. 

Il y avait cette dame qui promenait son chien, toujours à la même heure, toujours le même chemin. 22h03, le vieux golden retriever aux poils blonds entamait sa dernière marche de la journée 

 Il y avait ce bruit insupportable de la porte du tabac d'en face qui claquait à chaque nouveaux clients. D'ailleurs cela sonnait 22h06, le dernier client allait sortir et le vendeur allait ranger la boutique, comme chaque soir depuis deux mille dix 

Il y avait aussi ces trois adolescents qui se croyaient discret en se cachant sous leurs capuches. Ils allaient sans doute au rendez vous prévu à 22h08 avec le dealer du coin de la rue. 

Ce dealer avait déjà vendu des produits à Aurora, elle vous le déconseille, il manquait quelques grammes. Elle achetait donc maintenant à un autre revendeur qui justement refermait la porte de son immeuble situer en face du sien, il était 22h15 il avait donc finit sa journée. 

Celle d'Aurora ne faisait que commencer 

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point de vue d'Aurora : 

Les corps dansaient, les verres s'enchaînaient, et les discussions avaient du mal à tenir face à cette musique qui bourdonnait dans nos oreilles. Je ne savais pas vraiment pourquoi j'avais suivie mes amis dans cette boîte de nuit, à chaque fois c'était la même chose, j'y allait avec eux, au bout d'une heure ma batterie sociale était décharger c'est à dire que tenir une discussion avec un autre être humain devenait insupportable. Donc je me retrouvais seule accoudée au bar avec pour compagnie ce bon vieux verre de vodka. 

Je me souviens la première fois que j'étais venue au Jimmy's, j'avais trouver ça tellement différent des soirées parisiennes. C'était plus bruyant mais plus joyeux à la fois. Et même si je buvais beaucoup trop les soirs là, je passais quand même des bons moments. 

Je soufflais d'exaspération dans mon coin, j'avais finis mon verre, pas de motivation pour en commander un autre, et ne pouvais même pas fumer une clope. L'espace fumeur ? Il faudrait être folle pour y aller, non pas que la fumée me dérange, mais plutôt les hommes qui l'occupent sont pour le moins insistant et lourd. Finalement c'est le serveur qui m'apporta un autre verre sans que je ne demande rien, il commençait à me connaître maintenant, je l'aimais bien il parlait pas, il jugeait pas, il apportait juste à boire, parfait. 

1, 2, 5, 6 verres en plus, mon esprit commençait à partir, j'avais appris à connaître mes limites donc si je ne voulais pas finir ivre morte sur la piste de danse, il fallait mieux que je parte maintenant. 

Mon mouvement de me lever de ma chaise attira l'attention de deux jeunes hommes accoudés au bar. Pitié, pas de remarques sur mon décolleté... 

« Dis donc que fait une aussi belle jeune femme seule ? On t'offre un verre ? »

Voilà qu'est que j'avais dis, les mecs en chien je les repèrerai à mille kilomètre. A ce moment là précis, j'aurai bien voulu que l'inconnu de l'autre soir soit là, un peu comme un sauveur  quoi. Je tourna la tête à droite, à gauche, mais aucunes traces de sa chevelure brune et ses yeux verts. Je me retourna vers les hommes qui se rapprochaient de moi et leurs rendis mon fameux regard noir, qui eu visiblement l'effet escompté puisqu'ils partirent rapidement.