Obsession - Lando Norris.

Préface.

Monaco, Monte-Carlo,

        Par où commencer, je me présente je m'appelle Éline. Je suis une monégasque d'adoption depuis mes dix ans. En effet, née d'une mère d'origine Anglaise et d'un père français j'avais vécu toute ma vie auparavant en Normandie comme aimais ma mère. Je suis la petite dernière d'une fratrie d'un frère et d'une sœur. Élio et Leia. D'ailleurs, mon grand frère vit lui aussi à Monaco désormais étant à la tête de la plupart des hôtels du Rocher. Je vais sur mes vingts ans et je termine seulement mon école de communication. J'avais fait mon parcours en alternance me permettant d'allier cours et travail comme j'adorais. Je suis une vraie pile électrique, j'ai toujours besoin de bouger. Ma passion, c'est le sport automobile. Depuis mes trois ans, je fait du karting en championnat. Mais depuis le décès de mon père il y'a un an je n'ai plus remis les pieds sur un circuit. Je n'avais plus le courage et mes performances n'avait fait que s'estomper au file du temps. En parlant de mon père, il était le bras droit d'un très grand dirigeant d'une équipe de formule-un, Zak Brown. Qui est par ailleurs, mon parrain. Mon père a toujours rêver me voir un jour dans l'une de ses monoplaces mais le destin en a décider autrement. Désormais, j'essayais de ne plus avoir à faire à ce monde là qui me fait si mal. Me rappelant mes derniers souvenirs en présence de mon père qui me brisais un peu plus à chaque fois. La vie a décider de me prendre mon pilier, j'aurais toujours voulu lui rendre honneur un jour mais j'ai perdu toute motivation et envie de reprendre les compétitions un jour. Alors maintenant, je me suis écartée du monde de la F1 voulant me préserver au maximum. J'écris, je chante et surtout je fait énormément de sport pour combler ce manque qui me hante. Le manque de mon père. Mais j'ignore que ce soir là, assise devant mon MacBook à essayer de finir une thèse pour l'école, j'allais recevoir l'appel qui allait sûrement changer ma vie.

         En effet, il est déjà dix heures du soir lorsque je termine enfin ma thèse à rendre pour demain matin. J'avais tenu à suivre une formation d'une année pour me perfectionner dans la communication en plus de mon diplôme acquis l'an passé. Je n'avais toujours pas trouvé d'entreprise susceptible de m'accueillir. Actuellement, j'étais demandeuse d'emploi essayant de trouver une travail avec cette formation en plus. Je commence à avoir des difficultés financières malgré que ma mère m'aide énormément. Je vivais encore chez mes parents voulant rester auprès de ma mère le plus possible qui ne surmonte pas la disparition de mon défunt père.

Je clique sur enregistrer et je lâche un léger soupire de soulagement lorsque je me rend compte que j'ai terminé cette fichue thèse que je travaillais depuis des jours. Je boit une gorgée de mon lattée que je faisait à chaque fois avant de constater que la nuit était bel et bien tombée.
Je baille d'épuisement lorsque j'entends ma mère monter. Je me retourne pour la retrouver face à moi, fatiguée.

- Je vais me coucher chérie, fait attention à toi tu n'arrête pas de travailler.

Je la regarde avant de me lever pour l'enlacer.
Ma mère était très soucieuse de mon état.
Il est vrai que depuis la perte de mon père, je ne sortais plus. Je ne voyait plus grand monde et je me réfugiais dans mon travail et dans ma recherche d'emploi. Je préférais rester seule que devoir affronter ce monde ignoble. J'avais cesser tout contact avec mes précédents amis n'arrivant pas à passer à autre chose.

Ma mère me salut avant d'aller ce coucher et je me replonge dans mon ordinateur. Cependant, mon regard va être rapidement détourné sur tout autre puisque mon téléphone ce mets a sonné.
Ce n'était ni mon frère, ni ma soeur qui me contactais ce soir là. Habituellement, je ne répondais jamais au numéro inconnu à cause des pubs qu'ont a au quotidien. Mais cette fois-ci, comme si j'avais un pressentiment, j'ai décroché cet appel.

- Allô ? Demandais-je.

Un léger silence s'installe, je pense d'abord à un canular lorsque qu'une voix masculine rauque intervient à l'autre bout du téléphone.