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Lando,
Je me réveille difficilement ce matin. La fatigue du week-end se ressent encore et j'ai le corps complètement courbaturé. J'essaye de bouger mais les douleurs oppriment mes muscles. J'ai toujours eu ça même si je me prépare physiquement. Je râle intérieurement essayant de ne pas craquer face à cette douleur plus persévérante que d'habitude.
Je manque de m'étouffer lorsque je remarque une silhouette caler contre mon torse bougeant au rythme de ma respiration. Ses cheveux brun aussi doux que de la soie et sa peau toute douce contre moi. Je sourit bêtement en la voyant paisiblement endormi et n'ayant pas quitter ma main une seconde. D'ailleurs, le manque de sang dans les veines de ma main commence à se ressentir car je ressent quelques picotements.
Elle semble apaisée et j'ai nullement envie de la déranger. Éline est si belle, si enivrante. Comme si elle était le diable et le péché incarné. Et si il fallait, je ne cesserais de me brûler pour pouvoir être à ses côtés.
J'ai perdu la raison, le contrôle de moi-même. Enfaite, c'est comme ça depuis le début que je la connais. Dès que je l'ai vu, mon cœur a été pris au dépourvu. J'ai essayé, tant bien que mal, mais je ne jamais réussi à aller au delà de l'attirance que j'éprouve pour cette femme.
Mais, je ne peut pas m'empêcher d'avoir peur de cet avenir qui semble si flou. Comment elle va réagir lorsqu'elle va se réveiller ? Va t-elle regretter d'avoir accepter de dormir à mes côtés ? Et nos baisers ? Mon esprit croule sous les questions.
Elle est tout le contraire de mes précédentes petites amies. Je ne peut pas vraiment la comparer à elles. Elle semble si pur, si droite. Comme le goût de l'interdit.
Mon attention dérive sur mon téléphone poser sur la table de chevet. J'essaye de l'attraper avec ma main encore libre mais ce fût un échec. J'ignore qu'elle heure il est mais a en voir la lumière qui transperce les rideaux, le jour doit être levé depuis un certain moment.
Éline bouge légèrement contre moi. Elle arque un petit grognement avant de se rendormir paisiblement. Moi qui pensais qu'elle allait se lever.. En tout cas, je ne peut m'empêcher de jubiler intérieurement en repensant à hier soir.
On dit que les femmes sont sur leurs nuages quand elles embrassent un garçon et bien là c'est moi qui suit aux anges.
- Pourquoi tu sourit comme ça ?
Je baisse ma tête constatant que Éline venais de se réveiller, elle a encore les yeux à moitié fermé mais je ne peut pas m'empêcher de l'admirer. Elle gigote un peu pour se desserrer de ma prise avant de se relever d'un coup sec. La jeune femme baille avant de me faire face esquissant un sourire béa.
