C'était le jour j, le d-day comme on dit chez les britanniques. J'étais remontée comme une pendule rien qu'à m'imaginer les sensations m'envahir en voyant les feux ce déclencher sous mes yeux. Une lueur de mélancolie me transperce me souvenant des compétitions que je faisait étant toute jeune lorsque mon père était encore de ce monde.
***
Flashback,
Aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres pour moi. C'était la finale de la coupe de France junior de karting dont j'avais l'honneur d'être la leader. J'étais à seulement quelques petits points de mon principal rival mais il était encore possible pour lui de gagner.
Je n'avais pas dormi de la nuit relatant les réels enjeux de cette course. Je m'y préparais depuis des semaines, des mois et même des années.
Et voilà que nous y sommes. J'étais confortablement installée dans mon lit dans le camping-car familiale. Chaque week-end, nous traversons la France abord de ce mastodonte de la route qui tire la remorque pour transporter mon karting. C'est sourire aux lèvres accompagnés de mes parents qu'ont dévalait les kilomètres d'une traite heureux de ce rendre dans un lieu qu'ont affectionnais tant.
Ma mère côté passager et mon père en conducteur on chantait sur les chansons préférés de mes parents pour passer le temps qui nous séparait de notre bonheur.On avait toujours le même rituel, on arrivait le vendredi en fin de journée après mes cours et on s'installait le plus tôt possible dans le parc pilote.
L'ambiance était tellement conviviale et bonne enfant qu'ont ne cru à aucun instant qu'il y avais de l'adversité. Il y avais vraiment que sur un circuit que je me sentait comme chez moi.
Le samedi, c'était les essais et les chronos. J'étais toujours un peu stressée comme d'habitude mais les paroles rassurantes de mon père m'aidait à rester concentrer jusqu'à l'élévation du drapeau vert. Je me souviendrais toujours de cette phrase qu'il me répétais inlassablement :« Conduit pour toi, conduit avec le cœur. Vie ce moment comme si c'était le denier. »
Je répétait sans cesse cette phrase qui me hante. Qui me hantera toujours.
Si il savait à quel point il me manquais.Et puis, pieds au plancher. Dès que j'entrais dans mon baquet, j'étais déconnecté. Je ne faisait qu'une avec ma machine. Seul le bruit de ma respiration et de mon coeur qui battait à la chamade m'accompagnais dans ma course. Mes pensées ce bousculaient. J'étais vraiment moi-même.
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***
Et papa si j'aurais pu, j'aurais voulu être à ta place sur ce lit d'hôpital le jour où tu nous a quittés à tout jamais.
Je renifle mes sanglots qui avait dévaler le long de ma joue après avoir repenser à tout ça.
Je n'aurais pas cru que revenir sur un circuit m'aurais procurer autant de peine que de bonheur. Je ne sait pas si j'arriverais à me relever un jour de tout ça.Je sent une main ce poser contre mon épaule. Il m'en faut peu pour sursauter pensant être seule dans cette loge. J'avais trouver cette petite pièce à l'écart de toute la pression qu'il y avait dans le garage. J'avais besoin d'être un peu seule loin de tout ça quelques instants.
- Tout va bien ? Que fais-tu là seule ? me demande le britannique inquiet.
Je me relève de la chaise d'où j'étais assise avant de me regarder rapidement dans le miroir afin d'effacer toute trace de larmes fraiche.
J'avais honte de me montrer si faible surtout devant des personnes que je connais depuis peu.
Et puis que pouvais t'il penser de moi en me voyant comme ça ?- Désoler, je me suis éclipsée me sentant pas très bien.
Finalement, son regard devient changeant. Ma réponse devait sûrement lui convenir.
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Obsession - Lando Norris.
FanfictionEt un jour, il donne un sens à sa vie. Éline Martin & Lando Norris