- ÉPILOGUE -

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« êtes-vous en train de me dire que ma fille était schyzofriend ?! Mais avez-vous perdu la tête ?! Ma fille n'a pas eu ce genre de problème ! »

La jeune femme, la voix teintée d'une angoisse croissante, s'adresse au héros professionnel avec une intensité frôlant la panique, rejetant fermement les informations qui lui sont présentées. Ses paroles résonnent dans la pièce, empreintes d'une émotion brute et d'une confusion croissante alors qu'elle refuse d'admettre la possibilité que sa fille puisse être atteinte de tels troubles.

« Malheureusement oui madame. Je suis désolé d'avoir à vous dire tout cela, mais votre fille a reçu un diagnostic de dépression, de schizophrénie et d'anxiété. »

Le héros professionnel, d'une voix empreinte de compassion mais aussi de fermeté, expose les diagnostics médicaux de Y/n, plongeant la mère dans un abîme de perplexité et d'incrédulité. Ses mots résonnent dans le silence pesant de la pièce, pesant lourdement sur le cœur de la mère, qui se sent dépassée par la magnitude de la situation.

La femme, submergée par le choc et l'incompréhension, cherche désespérément des mots pour exprimer son refus face à cette réalité troublante. Ses pensées sont en proie à un tourbillon d'émotions contradictoires, tandis qu'elle lutte pour accepter la vérité brutale qui lui est présentée, se sentant comme dans un cauchemar dont elle ne peut se réveiller.

« Je sais que cela semble absurde mais nous n'avons eu le témoignage de quelques étudiants et surtout des caméras de surveillance... Et ce que nous avons vu et entendu est très étrange. Tout d'abord, une étudiante nous avait déjà dit que Y/n parlait toute seule dans le couloir avant son suicide. Dans les caméras de surveillance, on voit souvent Y/n regarder un coin vide et dire plusieurs fois le nom d'une fille nommée Sayori. Cette fille est morte depuis le début du lycée Yuei. Elle est décédée des suites d'une attaque de vilains dans le bâtiment. Son nom complet est Sayori Ajima. »

Le héros professionnel, conscient de la détresse de la mère, expose avec tact les preuves recueillies par les caméras de surveillance, révélant une série de comportements troublants de la part de Y/n. Chaque détail est présenté avec une précision chirurgicale, faisant émerger une image dérangeante de la réalité que la mère refuse d'accepter.

La mère de Y/n commence à s'agiter sur sa chaise et se gratte constamment la tête.

La mère de Y/n, confrontée à cette réalité accablante, se sent prise au piège dans un tourbillon d'émotions tourmentées. Elle refuse de croire que sa fille puisse être atteinte de tels troubles mentaux, cherchant désespérément une explication rationnelle à ce qui semble être une série de coïncidences inexplicables.

« Ma fille n'est pas folle... Elle n'est pas schizophrène, elle n'est pas déprimée, elle n'a pas d'anxiété. Tout ça, c'est de la pure connerie, je ne sais pas où vous avez entendu ça mais c'est de la pure connerie... Je suis sûr que vous ne connaissez même pas son Alter. Son Alter consiste à voir les morts et les esprits ! Alors je vous interdis de dire du mal de ma fille, elle n'est pas folle, elle est juste seule et triste. Ce n'était qu'une petite phase de rien du tout, rien de plus alors arrêtez de dramatiser sur son cas et tournez la page ! Elle est morte. MORTE !! »

Les paroles de la mère résonnent dans la pièce, empreintes d'une frustration et d'une douleur profondes. Son ton est empreint d'une colère impuissante, sa voix tremblant légèrement sous le poids écrasant de son chagrin. Les mots qu'elle prononce sont chargés d'une détermination farouche à protéger l'honneur et la mémoire de sa fille, à tout prix.

𝓔𝓽 𝓼𝓲 𝓬'𝒆́𝓽𝓪𝓲𝓽 𝓽𝓸𝓲 𝓵'𝒆́𝓵𝓾𝒆 ?  (BAKUGO X YANDERE READER)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant