05. Chapitre

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La douce chaleur matinale réchauffait le haut de mon corps à découvert. Les draps de mon lit étaient mis en désordre et la place à côté de moi vide.
Chifuyu devait être levé depuis un petit moment.

Des nuits comme celle-là il y en avait eu pleins depuis ma sortie de prison. Les mauvais souvenirs remontaient presque toutes les nuits et je me réveillait en sursaut, les yeux remplis de larmes, le corps détrempé de sueur.

Chifuyu dormait près de moi durant cette période. Il me serrait très fort dans ses bras et essuyait mes perles translucides de ses mains, murmurant des paroles rassurantes.
Il avait fait ça pour moi durant six mois. Grâce à lui j'avais peut à peut repris goût à cette foutue vie, il m'avais accordé cette seconde chance, ce souffle nouveau.

Mais cette nuit il c'était passé quelques chose de nouveau, quelques chose qu'il n'avait jamais fait durant toute ses nuits. Ses lèvres, chaleureuses et douces contre la peau mate de mon visage. Ses mouvements avaient changé aussi, j'ai l'impression que Chifuyu avait insufflé un peut plus d'amour à ses geste. Sa manière de me toucher pour me rassurer avait légèrement changé mais j'étais en capacité de le remarquer.

Qu'es que cela signifie ?

**

Je poussa le portail blanc et grincent de cette endroit calme, Chfuyu me suivais de près, les mains dans les poches de sa veste, silencieux. Les allées étaient magnifiquement fleuris, on pouvait voir les camélias rouges et blancs se disputer un parterre, les pétales, rose pâles, fines, ce détaché des branches de cerisier, se laissant portées par le vent qui les dispersés ça et là dans les routes de sables. La mousse verte et spongieuse s'invitait sur quelque pierres gravées, mal entretenu qui commencer peux à peux à ce faire happé par le lierre.

Le silence le plus totale régner, on pouvait entendre le vent murmurer, transporter les message des âmes qui sévissait ici, le bruits de nos semelles, piétinent le chemin de sable jaune qui comme un être, émettait des petit timbres à chaque fois que nous posions le pieds sur lui.

Au bout du chemin, dans un coin un peux reculer, abrité par deux sauras en fleurs, se dessiner une pierre grise et massive. Les pas derrière moi accrue grandement et je vis Chifuyu maintenant arrivé à auteur de mon épaule. Il sortit une mains de ses poches et doucement saisi la mienne qui se balançait. Sa paume chaude toucha le creux de ma main froide et ses doigts fin s'infiltrèrent entre les mien. Le noiraud releva la tête.

- Ça vas aller Kazutora ?

Je baissa les yeux et me rappela ce que je tenais dans mon autre main. Un bouquet de fleurs blanches humides sur la tige. Je les regarda quelques instants avent de me tourner de nouveau vers Chifuyu.

- Oui, tu est avec moi ça me rassure alors sa devrait aller.

Depuis ma sortie de prison je n'avais jamais trouvé la force d'aller sur la tombe de Baji. Voir cette pierre avec gravé son nom faisait remonté en moi tout ses mauvais souvenirs, les erreurs irréparables du passé, encré a jamais dans ma peau.

- Prend le temps qu'il te faut. Me dit Chifuyu qui avait du voir mon visage inquiet.

Je ferma les yeux avant de dire ceci.

- Chifuyu emmène moi jusqu'à Baji quand c'est bon dit moi d'ouvrir les yeux.

Je senti sa mais déjà dans la mienne me tirer vers l'avant, mes jambes se mirent à marcher guider par les pas de Chichi. Je pouvais entendre les oiseaux chanter, la chaleurs de la main de mon meneur et le parfum des fleurs environnantes.  La marche s'arrêta et le bruits de nos pas aussi.

- Tu peut ouvrir les yeux Kazutora.

La lumière s'infiltra de nouveaux dans ma pupille et en face de moi ce dessina une massive pierre grise ou il y était soigneusement gravé:

Baji Keisuke

1990 - 2005

La tombe étais magnifiquement fleuris, des encens y brulaient laissant échappés leurs fumé grisonnante immédiatement emporté par la brise d'avril. Les pétales des arbres au dessus étaient tombé sur le haut de la dernière demeure de Baji, rendent le moment encore plus magnifique. Au milieux de tout, ce trouvait une boite de nouille peyong, elle me fis esquisser un petit sourire.

- Salut Baji, sa faisait longtemps hein ?  Dit-je face à la pierre tombale.

- Bonjours Baji-san. Kazutora à enfin réussi a venir te voir, j'espère que sa te fait plaisir !

Ma gorge se serra et mon emprise sur la main de Chifuyu aussi. J'avais temps de chose à lui dire. Je fis un pas et déposa les fleurs blanches sur la dernière marche de la sépulture et pris une grande inspiration.

- Je suis tellement désolé Baji  ! S'il te plaît, un jours pardonne moi !

Mon corps se mis à trembler et mes yeux à me piquer.

- Chifuyu m'as offert cette seconde chance dans la vie à ma sorti de prison, je lui serais éternellement reconnaissent et aujourd'hui je suis fier d'avoir pris ce nouveau départ et de me levé le matin pour tout les jours réalisé un peut plus ton rêve.

Ma vue se troubla.

- J'espère que de là ou tu est tu fier de Chifuyu qui a su m'aider alors que rien ne l'y obligeait.

Je sentis quelque chose de chaud et humide glisser doucement sur ma joue.

- Je suis fier de te dire aujourd'hui que Chifuyu et moi on est ami comme tu l'aurait souhaité ! De là ou tu est, j'espère que tu est fier de nous Baji !

Ma main n'avait pas quitter celle du noiraud, les larmes coulaient encore et encore sur mon visage empruntent le même chemin que les précédentes, creusant petit à petit leurs lit sur ma peaux pâle. Je n'eux pas le temps de dire quoi que se sois, ni même de bouger que Chifuyu détacha nos mains, passa les sienne autour de ma taille et m'attira vers lui violament, je fis quelques pas chancelants et il enfoui sa tête dans ma veste cachant son visage. Je l'entendit renifler, mes mains ce placèrent naturellement dans sont dos le serrant fort contre moi à mon tour.

-  Merci Kazutora. Dit le noiraud à demis voix entre deux pleurs.

- Non, toi merci.

Il releva la tête doucement de ma veste, ses yeux vert émeraudes remplis de larmes. Ma main lui caressa l'arrière de la tête. Mon cœur battait fort. immédiatement après avoir croisé mon regard il replongea sa tête contre moi.

- On vas être en retard Chifuyu...   Au revoir Baji.

  


 

If You Dance I Dance   [ Kazutora X Chifuyu ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant