If You Dance I Dance [ Kazutora X Chifuyu ]

9. Chapitre

- J'ai peur Chifuyu. Ces mots sortirent tout seul de ma bouche.

Il tourna la tête vers moi et me regarda dans les yeux depuis la table de la cuisine ou il était assis.

- Ne t'en fait pas tu fait parti du Toman et je te protégerait.

Il avait son air déterminer en disant ces mots et je savais dans tout les cas que je pouvais lui accorder toute ma confiance. J'encras mon regard dans le sien:

- Merci Chichi.

Je me leva du canapé ou j'étais allonger comme une loque depuis le début de la matinée et me dirigea vers mon noiraud. Chifuyu me regarda m'avancer vers lui sans me lâcher des yeux.

- Qu'est-ce que tu veux ?

- Comment tu sais que je vais te demander un truc ?

- Je te connais, vu comment tu me regarde et la manière dont tu t'es soudainement avancé vers moi, tu vas me demander un truc.

Un sourire se dessina sur mon visage et un petit rire passa la barrière de mes lèvres. En si peux de temps il avait appris toutes mes actions par cœur et savais agir en conséquence. Le chat avait apprivoiser le tigre.

- Tu viens on vas ce promener ?

Chifuyu soupira et il afficha un petit sourire.

- J'arrive.

**

Le vent de début mai effleurait la peaux de nos visage, emportant dans sa course mes quelques cheveux couleurs soleil et les mèches ébènes de Chifuyu qui lançait ses émeraudes sur ma face. Les rues étaient vides, sans même une voiture ou un passant à l'horizon, condamnant nos oreilles à écouter les bruits de nos propres pas qui effleurant le béton. Les oiseaux, eux aussi savaient se saisir du silence qui régnait, et entre les branches fourmillantes de fleurs jouaient de leurs mélodie.

Je tourna ma tête en direction de celle de Chifuyu qui était plus proche de moi que ce que je le pensait.

- Tu veux aller où ? Dit-je en essayant de capter le vert profond de ses yeux.

- Au tailleur, bizarrement je sentis son regard découlé sur mon corps comme une goutte d'eau sur une vitre embuée. Regarde comment t'es habillé, tu sort de prison ou quoi ?

Je vis qu'il affichait un petit air satisfait suite à son pic, son visage s'était emplis de joie. Une chaleur douce et chaleureuse émanait de lui à ce moment là, je ne voulais rien gâcher et je ne pris même pas la peine de réagir.

Il passa devant moi, je lui emboita le pas pour arriver a sa hauteur, je me laissai guider à travers les ruelles que nous traversions, tantôt l'ombre nous engloutissaient, tantôt c'était les rayon du soleil. Le chemin se fit dans un silence agréable, sans aucun sentiments de gènes des deux côtés. Au détours d'un énième ruelle, l'avenu principal apparu, le bruit des oiseaux de la banlieue c'étaient transformer en un brouhaha de centaines de voix inconnus. Mélangé à cela le bruit des voitures qui roulaient au pas et l'odeur des quelques fast food qui se trouvaient au alentour.

Chifuyu se rapprocha de moi, je senti quelque chose trituré la poche de ma veste et soudainement sa main s'enrouler dans la mienne. Ses doigts caressèrent d'abord ma paume avant de venir se caller entre les miens et toucher le dos de ma main.

Je lui lança un regard surpris tout en continuant de marcher mais il ne leva pas les yeux vers moi, il continuait de de me guider à travers la foule comme si de rien était. Néanmoins, sur son visage, je pu apercevoir son tient qui c'était légèrement rosé.