L'héritière- Tome 2

Chapitre 2 : Aaron's POV

NDA : Après une longue pause... Me revoilà ! Honnêtement, je vous avoue que cela m'embête énormément de ne pas pouvoir écrire à un rythme régulier, mais je n'ai pas vraiment le choix. Je suis vraiment super occupée avec les cours, dont certains qui sont très exigeants, et du coup, cela a un impact sur le temps que je peux consacrer à l'écriture. Néanmoins, je pense que le tome deux sera terminé pendant l'été, lui ainsi que la réécriture du tome un. Ensuite, j'ai pas mal d'autres projets sur lesquels je souhaite travailler et qui, à mon humble avis, devraient vous plaire. En tout cas, merci de votre compréhension par rapport à mon rythme de publication. Pour avoir discuté avec certains d'entre vous en DM, j'apprécie réellement vos encouragements! Bon, j'ai assez raconté ma vie, bonne lecture !

Anecdote n°2 : Cette histoire, que vous lisez, est la version finale d'une intrigue que je travaille depuis longtemps. Myriam, Aaron, Eden et Nayra sont nés il y a plus de dix ans. Ils ont énormément évolué depuis, mais ça me fascine de voir à quel point le personnage de Myriam est resté consistent. Parfois, je me dis qu'elle attendait patiemment que je sois capable de narrer son histoire correctement...

- Le premier régiment est revenu au complet. Pas une seule perte à déplorer, vos directives sont directement responsables de ce coup de maître, affirma Esther en s'adressant à la maîtresse de ce lieu.

Le visage recouvert de poussière, de suie ainsi que de boue, elle n'a pas souhaité se rendre dans ses quartiers, avant de venir nous faire son rapport. C'est assez étrange, son dévouement exacerbé envers Myriam depuis le début de cette guerre. Elle n'a jamais rien fait de plus que le minimum syndical, j'imagine donc que cette volonté d'obéir au doigt et à l'œil à Myriam a probablement été provoquée par cette dernière.

Qu'a-t-il bien pu se passer entre elles ? Sûrement pas quelque chose de positif, étant donné le regard haineux qu'Esther ne prend même pas la peine de cacher, alors qu'elle couvre Myriam de compliments, bernant ainsi ceux qui assistent à cette scène avec moi.

Loin de s'en soucier, la femme aux yeux améthyste plongea son regard dans celui d'Esther, cette dernière ne put s'entêter très longtemps, elle détourna rapidement le regard, les joues brûlantes de honte, s'accordant parfaitement au rouge carmin de ses cheveux.

Face à cette réaction, ma fiancée esquissa un petit sourire en coin, avant d'appuyer ses mains sur la table qui était recouverte d'une carte représentant la cartographie du royaume de nos ennemis. Cette carte était elle-même surplombée par le toit de cette maison de taille moyenne qui fait office de salle de réunion. Nous y discutons les différents avancements de nos troupes jusqu'à très tard dans la nuit, parfois.

- Très bien, préviens le second régiment qu'ils doivent se tenir prêts. Je partirais, avec eux, à la tombée de la nuit, conclut Myriam, la voix calme.

Les regards convergèrent aussitôt vers elle. Personne n'avait prévu qu'elle prenne aussi tôt part aux affrontements. Cela va déboucher sur une bataille complètement déséquilibrée, Myriam vaut environ vingt mille soldats, sans sa magie. Non, je suis stupide. Je ne peux pas quantifier la force de cette femme en soldats. Même sans magie, elle ferait rougir de honte le plus brave, le plus habile et le plus costaud des soldats.

- Oui, j'irais avec cette troupe, lança-t-elle face aux regards confus.

- Pourquoi ?  l'interrogea Cassandra. N'est-ce pas un peu disproportionné ? Ce sont juste des soldats en face.

Une nouvelle fois, un sourire vint orner ses douces lèvres que je vois régulièrement dans mes rêves. Toujours parées de ce sourire qui m'amènerait à m'agenouiller avec une telle aisance.

- Ce ne sera pas aussi disproportionné que tu ne le penses.

Sans ajouter un mot de plus, elle se contenta d'attraper son épée qui reposait dans son fourreau jusque-là, appuyée contre le bois grossièrement taillé de la table sur laquelle toutes nos stratégies prennent place. Sur son passage, les flammes qui habitaient les torches, disposées un peu partout, vacillèrent brutalement comme si elles se sentaient menacées.