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Ma valise en main, j'avance en direction de mon avion. Cette après-midi, je vais rejoindre l'Italie. J'ai été invité par Marco Bizzarri, gérant de Gucci pour un événement important. Avant d'entrer dans l'avion je reçois un appel. C'est Melek.





Moi : Melek je vais prendre mon avion, qu'est-ce qu'il y a ?



Melek : abi !! Baba anne (grand-mère) elle va vraiment pas bien, Hassan dayi il nous demande de venir urgemment.



Moi : Melek je



Melek : abi s'il te plait



Quelques secondes passe, j'hésite.



Moi : j'arrive, prend une des merco et vient me chercher à l'aéroport



Melek : tamam (d'accord)





Elle raccroche puis je mets mon téléphone dans ma poche. Je me retourne immédiatement.



Hôtesse : monsieur Aktaş ! Où allez-vous ? L'avion va décoller



Moi : demandez à ce que mes bagages soient chez moi d'ici ce soir



Je cours à l'intérieur de l'aéroport puis en sors au bout d'une trentaine de minutes. J'y vois Melek garé juste devant. Elle descend et rejoint le siège passager. Je monte puis prend le volant. Je fonce en direction de Lyon. Oui, on vivait à une/deux heures de Lyon.



Oui, je suis énervé contre ma grand-mère. Je n'ai pas envie de la voir non plus. Mais je le fais pour Melek et pour toutes les années qu'elle a passé nous a élevé.





[...]





Moi : Melek je vais descendre fumer, j'arrive





Cela fait une heure qu'on est dans notre ancien domicile, ma grand-mère se sent très mal, mais je pense qu'elle s'en remettra d'ici à une semaine. Ils sont prêts à nous faire péter une crise pour rien dans cette famille.



J'enfile mes chaussures puis descends par les escaliers. Je sors du bâtiment et marche derrière celui-ci. J'allume une clope et observe autour de moi. L'ambiance est calme sans plus. Quelques gars qui parlent entre eux sans plus, il commence à faire nuit. J'écrase ma cigarette avant d'aller dans le bâtiment, mais quelque chose m'interpelle.



Berkan. Mon cousin chercheur de merde pour ceux qui ne s'en souviennent pas.

Je le vois avec quelqu'un. Il a l'air d'être énervé. Je décide d'y jeter un coup d'œil par mauvais pressentiment. J'avance tout en prenant mon temps en leurs directions. Le ton de Berkan monte petit à petit.





Berkan : t'as disparu ou tout ce temps ?!



***** : je peux savoir qu'est-ce que ça peut te foutre ?!



Berkan : ma chérie, est-ce que je dois te rappeler que c'est grâce à moi que tu t'es pas fait butter par ton daron plus d'une fois ? Donc quand j'te pose une question, tu réponds, c'est grâce à moi que t'es encore ici !



Hᴀsᴀɴ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant