Hᴀsᴀɴ

8

Une semaine est passée depuis l'enterrement.

À vrai dire, je n'ai pas réussi à mettre un seul pied dans la maison de Mardin qui m'a été légué. J'ai fait vite demi-tour vers l'aéroport, je n'avais pas le temps de laisser place à ceci. Ma faiblesse a assez pris le dessus, je me devais de retourner à Paris.

Actuellement, je suis chez moi. Il est 6h. Je me prépare pour aller travailler.

Après ma douche, j'enfile une chemise bleu marine, un pantalon noir de costume ainsi qu'une ceinture noir vernis Louis Vuitton, puis des derbys noirs Louis Vuitton. Je plaque mes cheveux en arrière, peigne ma barbe puis me parfume.

Je sors de la salle de bain pour me diriger vers la chambre de Melek, j'ouvre la porte. Elle dort. Depuis notre retour en France, elle ne sort plus. Je ne veux pas la forcer, c'est compréhensible qu'elle ne veuille pas faire grand-chose. Mais je ne la laisserai pas dans cet état, c'est hors de question.

J'entre dans la chambre puis m'approche de ma sœur, je m'assieds sur le lit près d'elle. Je caresse lentement ses cheveux pour la réveiller. Elle ouvre légèrement ses yeux, ils sont gonflés, énormément gonflé.

Moi : tu te lèves Melek ?

Melek : hmm

Moi : aller ma sœur

Je me lève de son lit pour la laisser tranquillement se lever.

Moi : j'ai demandé à Ambre de te prendre des rendez-vous dans une institut et chez une coiffeuse. Ça te fera du bien. Nikolaï sera là dans 1h pour t'y emmener.

Elle ne répond pas, elle est immobile.

Moi : présente-toi à 13h dans mon bureau, on va aller manger ensemble

Je la regarde une dernière fois puis quitte sa chambre. Je fais comme je peux pour qu'elle aille bien. Pour qu'elle remonte la pente même si c'est trop tôt, je fais ça avant que ça soit trop tard.

Je sors de mon appartement puis rejoins mon parking sous terrain. Je prends ma Ferrari purosangue noir, démarre et roule pour l'hôtel.

En arrivant à l'hôtel, je trouve qu'il est assez calme aujourd'hui ce qui fait du bien. J'ai besoins de calme en ce moment donc ça m'arrange. Toutes les personnes travaillant pour moi me salue, je n'y réponds pas comme d'habitude. Ça ne sert à rien de prêter attention à ces personnes, donnez-leur la moindre attention, ils vous pisseront dessus.

J'avance vers l'ascenseur, l'appelle et monte jusqu'au dernier étage à mon bureau.

Une fois que les portes de l'ascenseur se sont ouvertes, j'aperçois Ambre qui marche en ma direction accompagnée de son carnet.

Ambre : bonjour monsieur, un café ?

Moi : non

Ambre : voulez-vous que je lise votre planning de la journée maintenant ou dans votre bureau ?

Moi : maintenant