Une maladie addictive.

3.Eric

<Ding...Ding...Ding...>

— Chéri...

Ma respiration est légère, mon sommeil est tellement doux quand je dors dans les bras de ma femme. Son odeur chatouille mes narines, elle sent le coton doux. J'adore sa peau laiteuse. J'aime sa bouche, sentir son souffle mélanger au mien. Voir son corps étendu sous les draps.

Nos peaux collées, qui se frottent à l'unisson. Ses gémissements qui se bloquent au fond de sa gorge. Ses jambes encerclant ma taille. Ma bite fourrée dans son vagin. Oh comme je l'aime. L'entendre crier mon nom et terminer nos ébats par deux petits mots...Je t'aime.

— Eric !

— Hmm...Oui.

Qu'est ce que je donnerai pour ressentir sa langue sur ma verge là. Maintenant. Tout de suite. Ma bite durcit à cette pensée. Ses deux mains se posent sur mes épaules, j'imagine ses douces lèvres se refermer sur ma longueur. J'ai tellement envie de me vider en elle ! Oh que j'en ai envie. Sentir de nouveau cette sécrétion chaude et alléchante.

— ERIC ! Ton réveil, crie ma femme.

— Q-quoi ? Oui, je suis là !

Je me lève d'un bon, roule sur le côté et éteint l'alarme de mon téléphone. Je me recouche et attrape Manon dans ma descente.

— Tu as bien dormi ? je lui demande.

— Super et toi ?

Elle dépose un chaste bisou sur ma bouche puis se redresse pour quitter le lit mais je la retiens. Mon membre est trop dur pour ne pas en profiter. Quelle merveilleuse journée vais-je passer si je baise avec ma femme dès le petit matin !

Je la plaque au matelas puis monte sur elle collant nos bassins pour lui montrer à quel point je suis chaud pour elle.

— Oh Manon...

Je glisse mes lèvres sur toute la surface de son cou. Elle frissonne et se cambre légèrement. Elle gémit dans un souffle et je passe mes doigts sous sa nuisette en satin mais elle attrape mes épaules et s'écarte.

— Chéri, tu as rendez-vous dans une heure avec ton psy, et moi je dois aller rejoindre Rita pour l'essayage de sa robe.

— Manon... On peut se permettre d'arriver dix minutes en retard.

— Si toi tu peux, sache que moi non.,rit-elle.

— Chérie...

J'embrasse sa mâchoire et me frotte à son intimité. Elle adore quand je fais ça.

— Eric... Ce soir...

— Mais...

— Je n'en ai pas envie, dit-elle en fermant les yeux.

Je stop tout mouvement, souffle et pose ma tête sur son épaule. Voilà trois jours qu'on a plus couché et j'ai bien l'impression qu'un quatrième s'impose. Mon trouble sexuel m'oblige à avoir plusieurs rapports dans la même journée mais mes préférés reste ceux avec ma femme – malgré qu'ils deviennent de plus en plus inexistant – mais il est hors de question que je lui impose quoi que se soit sous prétexte que j'en ai besoin sinon j'irai voir ailleurs... c'est pour ça qu'elle n'est au courant de rien. Cette pensée me rappelle mon moment d'hier soir dans la chambre du casino. Pour la première fois, je me suis senti plein. Après ma soirée avec la belle femme au yeux noirs et envoûtant je n'ai plus eu besoin de me soulager ou de trouver une nouvelle proie. Et pourtant ce jours là, je n'avais couché que deux fois.

Je roule sur le côté et laisse Manon sortir du lit et partir sous la douche adjacente. Une simple vitre sépare les deux pièces. Manon a cette façon de tout faire délicatement. Comme si tout pouvait se casser, c'est ce qui m'a toujours plus chez elle. Elle aime retirer doucement sa nuisette, la pliée et la poser sur le meuble du lavabo. Elle ouvre lentement la porte de douche et pénètre à l'intérieur pas par pas. Elle allume le robinet, puis l'eau se déverse sur sa peau délicieuse.