Une maladie addictive.

12. Eric

Passer six heures en voiture avec votre épouse ainsi que la femme de tout vos désirs qui est accompagnée par son copain est juste fatiguant et gênant a en mourir. Heureusement les filles ont demandé à faire trois pauses pendant le trajet.

Avec Jason nous avons convenu qu'il serait mieux de faire la route en deux jours. De Antibes à Paris, nous sommes à presque dix heures de route donc nous avons choisi de faire les six premières heures aujourd'hui et le reste demain.

Manon a donc été chargée de réserver deux chambres d'hôtel dans la petite ville où nous nous trouvons. Nous avons la chambre numéro deux-cent-trois et eux la deux-cent-quatre. Après avoir déposé nos bagages, le couple a décidé de s'enfermer dans leur piaule pour soi-disant se reposer, faites-moi rire...

Ma femme a donc eu la brillante idée de nous emmener a la piscine qui se trouve dans un magnifique jardin qui pourrait se dire botanique.

Je me demande bien si Maddison et Jason sont en train de coucher ensemble à cette heure-ci ? Est-elle proche de la jouissance ? Est-ce qu'elle est plus satisfaite avec lui qu'avec moi? J'espère vraiment pas...

Avec cette simple pensée mon membre se réveille.

— Chéri, tu m'écoutes ?

Je secoue la tête, obligeant mon esprit à revenir dans la piscine à côté de Manon.

Elle porte son habituel maillot deux pièces vert foncé mettant en avant ses magnifiques yeux marrons et ses cheveux noirs.

— Non, désolé je pensais au gala.

Waou, je voulais éviter les mensonges au maximum et à la première pensée salace que j'ai pour Maddison, je me fais chopper et je mens.

Manon vient m'enlacer par l'arrière, entourant ma taille avec ses jambes. Elle me souffle à l'oreille :

— Je te disais que j'ai un nouvel associé et je sens que je lui plais bien, dit-elle gaiement.

Je sais très bien ce qu'elle cherche à faire et j'ai bien peur que ça ne fasse pas son effet. Pas dans son sens en tout cas. Je n'ai jamais vraiment été jaloux durant notre relation. Des petits piquent dans le cœur au début quand je la voyais discuter avec mon cousin mais j'ai toujours su qu'elle ne voulait que moi. Bien au contraire, de mauvaises et douces pensées surgissent.

D'ailleurs, plusieurs fois j'espérais qu'elle franchisse un cap avec n'importe quel homme et que je le découvre pour qu'on puisse trouver un terrain d'entente, comme l'échangisme par exemple... Ouais je sais, jamais de la vie elle serait d'accord mais l'espoir fait vivre, n'est ce pas ?!

— Et il est pas mal du tout, me souffle-t-elle.

— Ah oui ? Mais rassures moi, tu n'aimes que moi ? N'est ce pas très chère ?

Manon hoche timidement la tête et fond dans mon cou pour l'embrasser. Ma dureté s'intensifie. Je me retourne, fonce sur ses lèvres et attrape son bassin pour le plaquer au mien. Je la frotte contre moi pour lui montrer mon état espérant être comblé.

Elle laisse sortir un doux gémissement, et j'en profite pour entrer ma langue dans son orifice. Ses doigts passent délicatement dans mes cheveux mouillés, et durant une micro nanoseconde je repense à comment maddison, elle, me griffe merveilleusement mon cuir chevelu.

— Ma...Manon ! grogné-je contre elle.

Son rire vient se noyer dans ma gorge ce qui m'excite davantage.

— Eric... une famille arrive vers la piscine, dit-elle dans un souffle.

Je n'ai pas le temps d'assimiler ce qu'elle me dit qu'une énorme explosion se fait à quelques centimètres. Je tourne ma tête et retrouve un gosse m'adresser un sourire d'excuse. A croire qu'il savait ce que nous faisions...