Aéla

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TW: MUTILATION ET VULGARITÉ





Il rentre dans sa maison accompagné de sa soeur et j'ai tellement hâte qu'il me raconte comment ça c'est passé.

Je lui sourit en levant mon pouce et je rentre chez moi. J'embrasse mes parents et mon frère et monte m'enfermer dans ma chambre.

J'ouvre mon ordinateur et je suis prête à lire ce que les gens pensent de moi sur le site de l'école. C'est un site avec des photos de tout les étudiants et chacun peut écrire ce qu'ils pensent des autres. C'est un concept affreux et j'ai essayé plusieurs fois de le faire supprimer par l'administration mais ils ne veulent rien entendre. Je les soupçonne d'écrire sur nous aussi étant donné que les commentaires sont anonymes. On possède seulement le mot « user » avec un chiffre que nous avons le droit de choisir. Pour ma part je suis « user 0000 ».

Je rentre mes identifiants, écrit mon prénom sur la barre de recherche et click sur ma photo, je descends pour voir les commentaires.


" Crève salope"

"J'espère que tu vas te faire violer tellement fort que tu ne pourras plus marcher."

"Suce ma bite grosse pute"


Mes yeux se remplissent de larme.


"Suicide toi"

"Personne ne t'aime ici, casse toi."

"Tu ne dessines même pas bien"


Des larmes silencieuse coulent sur mes joues.


"Tu m'étonnes que tu n'ai pas d'amis, tu es trop moche."

"Moche"

"Horrible"


Des larmes de tristesse coulent sur mes joues.


"C'est qui elle déjà?"

"Je vais te baiser grosse pute."

"Tu es tellement nul que tu n'as même pas réussi à te suicider"


Des larmes de haine coulent sur mes joues.


"Corps de merde"

"Grosse salope"

"Tu prends combien pour une fellation?"


Des larmes de rages coulent sur mes joues.





Je ferme l'ordinateur brusquement et passe mes mains sur mes joues de façon dur et brusque. Je me lève pour aller dans ma salle de bain et je me regarde dans le miroir. Ils ont raison, je suis moche, banale. Mes yeux sont moches, mes cheveux sont moches, ma bouche est moche, mon nez est moche. Tout est moche chez moi.

Je ferme la porte de la salle de bain et je me met en sous-vêtements devant le miroir. Je regarde mon corps à travers le miroir et les larmes recommencent à couler. Je ne suis pas grosse, mes cuisses ne se touchent même pas mais je pense que je devrais perdre encore 10 kg. J'en sais rien.

Ne me laisse pas (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant