Luxuria (Joseph X David)

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TW : Mention de sexe. Les personnages sont issus de la timeline des GO


La luxure nous pousse à nous conforter dans les plaisirs de la chair, à toujours plus s'enfoncer dans sa part animale. A être bestial.


   Un de mes amis proches ressent le besoin de manger, que dis-je, de dévorer au point d'en avoir mal à l'estomac. De mon côté, j'ai, comment dire... Un appétit différent, qui vient du bas-ventre. Ces instants où la chaleur m'emporte, quand ma passion devient trop intense à supporter. 

Ça commence par une pensée, un simple songe. Il me suffit juste de voir ses yeux, de reconnaître sa silhouette dans la pénombre. De sentir son parfum, de découvrir sa peau. Ou tout simplement d'entendre le son de sa voix.


- Joe ? Tu vas bien ?


Cette tonalité, ce panel aigu à grave, comment elle se saccade ou bien s'exaspère, toutes ses choses me font perdre la tête.

Comment ses cheveux se mélangent et s'enroulent, découvrant son front et son deuxième œil dans un balai dantesque.


- Joseph, je suis fatigué tu sais...


Je lui aspirais sa force comme un incube le ferait, jouais avec ses chaires chaque soir et me couchais plus avide que la veille. La gourmandise reste le péché le moins sévère mais frôle le plus redoutable.

   Ce besoin qu'il n'est possible de combler que par une danse effrénée de deux corps, cette fièvre qui ne descend qu'au contact de sa peau froide, cette soif dévorant ma gorge qui ne revit que par sa salive. Si je pouvais je le dévorerais entier, me transformerais en panthère pour le griffer et me loger en chacune de ses blessures. J'utiliserais cette force pour le garder au creux de mes bras et ne jamais le laisser sortir. Pour chaque minute qui passerait, je m'enfoncerais toujours plus loin dans notre relation, me rendant aussi inoubliable qu'il l'est pour moi. 

J'ai si soif et il est une oasis, j'ai si faim et il est le pain à la fin de la traversée de ce désert lubrique.

   Comment pourrais-je être rassasié, plus on donne à manger à une bête et plus elle en redemandera. Surtout lorsque c'est la même main qui lui est tendue. Si c'était un autre peut-être que cet appétit se serait tu, mais face à ta beauté, tes mains douces, ton sourire aimant, ta prestance et mes sentiments :

David, encore une fois... Je te comblerais de plaisir pour une dernière valse.



Péchés Capitaux (Inazuma Eleven)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant