« Plus vite ! » me dis-je en courant. « Ce putain de tigre va me bouffer ! ». J'étais hors d'haleine mais la peur que me causais l'animal était telle que je ne ralentissais pas. « Et merde ! » dis-je en trébuchant sur une grosse racine qui sortait du sol. Je fis une magnifique figure de gymnastique qui m'amena à me retrouver à plat-ventre dans la boue à la merci du tigre. Celui-ci, sans aucune pitié, commençait à ouvrir la gueule où ma tête pourrais entrer toute entière sans problème. Au moment même où il s'apprêtait à refermer cette monstruosité qui lui sert de bouche sur moi un loup le percuta, à toute vitesse, ce qui l'envoya valdinguer à quelque mètres de l'endroit où il se trouvait plus tôt. Il prit la fuite aussi vite qu'il était arrivé voir encore plus vite ce qui me soulagea. Bien sur le soulagement me quitta très vite quand je me suis souvenu qu'il y avait un loup juste à côté de moi et qu'il venait de faire fuir un tigre aussi féroce. Et quand je le vis d'aussi près je me rendit compte que j'avais un véritable monstre devant moi. C'était un loup tout ce qu'il y a de plus normale à l'exception près qu'il était bien plus grand. Si grand que seulement l'homme le plus grand du monde sur la pointe des pieds et les bras levés pouvait concurrencer avec sa taille. Il me regardait droit dans les yeux. Ce n'était pas un regard de bête comme le tigre, il ne voulait pas me dévorer, il semblait presque humain. J'entendis une femme à la voie familière crier. C'est à ce moment là que le loup disparu. Le cri se refis entendre plus fort maintenant comme si la personne se trouvait juste à côté de moi sans que je puisses en comprendre le sens.
«...veiller....tenant ! »
- Aller Wolfy lève toi ! ordonna la femme, il est l'heure de se lever sale feignasse !
J'ouvris les yeux et découvris ma mère un saut d'eau à la main.
- Attends Mam... ! Eus-je juste le temps de dire avant de recevoir de l'eau glacé en pleine tronche, C'est bon j'étais réveillé pas besoin de me tremper dés le matin !
- A pardon mon chéri je suis vraiment désolé je pensais que tu dormais encore, me répondit-elle en esquissant un sourire plein de malice malgré le regard noir de son fils.
- Je te rappelle qu'aujourd'hui est un jour important alors va te débarbouiller à la rivière et peigne un peu tes cheveux que tes instructeur ne te vois pas avec cette tignasse en pétard on dirais un barbare, se moqua-t-elle gentiment.
En se rappelant quelle journée nous étions je sautais hors de mon lit et je parti en trottinant vers la rivière.
Je me posait pleins de questions depuis que j'avais été accepté à l'Artatolum, l'université la plus exceptionnelle de tout le continent tel que pleins d'étrangers y était envoyé pour parfaire leurs études avant de rentré au pays à la fin de leur apprentissage. Apparemment il y avait tellement de chose à y apprendre que certaine personne y restait plus de 10 ans. Il y avait plusieurs façon pour entrer dans l'Artatolum : soit vous payez une somme exorbitante soit un Oméga, c'est-à-dire un ancien étudiant, vous recommande par écris à un Alpha et celui-ci accepte. Dans les deux cas les candidats devaient passer le test devant plusieurs Alphas.
Une question me remplissait la tête.
En quoi consiste ce test !?
Steven, l'Oméga qui m'avait recommandé et préparé, n'avait rien pu me dévoiler et m'avait expliqué que toutes les personnes testées font promesse de ne rein dévoilé à ce sujet. Ce n'est pas une promesse quelconque sinon l'information aurait déjà fuité mais une promesse faite de magie, m'avait expliqué Steven, c'est physiquement impossible de la violer. Je ne l'ai pas cru mais quand je suis allé demander à 5 autres Oméga ils m'ont tous dit la même chose alors j'ai compris qu'il ne mentait pas.
- Wolfy vient le petit déjeuné est prêt, annonça la voie de ma mère depuis l'intérieur de la cuisine.
J'ai donc stoppé mes interrogations et me suis précipité vers la maison. Dés la porte d'entré franchi une bonne odeur de pain grillé m'est arrivé au narines. Respirant cette odeur que j'adorai je me suis dirigé vers la cuisine. En arrivant j'ai découvert des tartines beurré sur la table ainsi qu'un grand bol de lait. Tout cela était en dehors de nos moyens et ma mère avait sûrement dû faire le tour des fermes pour récolter la somme nécessaire. Ne sachant pas quoi dire je me suis tourné vers ma mère, l'ai pris dans mes bras et me suis mis à pleurer.
- Ne pleure pas on se voit bien trop souvent et quelque jour sans toi ne me ferons pas du mal, à réprimandé ma mère d'un ton qui se voulait sec mais qui trahissais les larmes sur son visage.
- Tu vas me manqué, lui ai-je dis entre deux sanglots.
Elle à resserré ses bras contre moi comme si j'allais m'échapper.
- Aller mange je n'ai pas préparait ça pour rien et tu dois avoir le ventre pleins pour le reste de la matinée.
Je me suis mit à manger et elle est partit dans sa chambre. Lorsque j'eus finit de tout nettoyé elle revint en me tendant un paquet de tissu. Sans un mot j'ai ouvert le paquet découvrant une chemise blanche avec des motifs noir somptueux ainsi qu'un pantalon d'un bleu magnifique. J'en suis resté bouche-bais. Comment ma mère a-t-elle pu acheter de si beau vêtements.
C'est impossible !
Coupant court à tout mes pensées elle me fit signe d'aller me changer et je me suis exécuté. Une fois habillé je me suis risqué un coup d'œil dans le miroir pour découvrir une tout autre personne. Je n'était plus le garçon qui était habillé avec les même vêtements que la veille et la veille de celle-ci. Quand je suis sortit de ma chambre pour voir ma mère je ne me sentait pas à ma place un peu comme un comédien lorsqu'il interprète un personnage.
En m'apercevant ma mère ma gratifié d'un sourire emplie de fierté.
- Tu est magnifique, m'a-t-elle dit
- Ce n'est pas .... ai-je hésité
- Ce n'est pas quoi ?
- Ce n'est pas moi, ai-je répondu en baissant les yeux
- Regarde moi ! m'a-t-elle ordonné, Tu es mon fils ! Cette fois face à face un feu ardant dans les yeux, est-tu fière de l'être ? M'a-t-elle demandé
- Oui ! ai-je répondu sans la moindre hésitation cette fois
- Alors soit fière de ce que tu es ! Tu es Will Adrilen ! Rends-moi plus fière de toi que je ne le suis déjà et surtout ne baisse jamais la tête devant personne. Maintenant va-t'en, a-t-elle dit sur un ton qui ne peut être ignoré.
Je me suis alors tourné une dernière fois vers l'intérieure de la maison m'imprégnant des contours de cette endroit où j'avais passé toute ma vie, mon regard s'est arrêté sur ma mère, j'ai gravé cette image à jamais dans ma mémoire et je suis partit. J'ai voulu à un moment jeter encore un regard vers ma mère mais y ai résisté sachant que si je me retournais je ne pourrais plus repartir. J'ai alors continué en direction de la capitale. Le soleil s'était presque entièrement couché quand je me suis arrêté devant l'Artatolum.