Chapitre 3

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Par pur réflexe je me mis à courir. J'avais, tellement de nuits, courut pour fuir cette bête que mon corps à commencé à bougé tout seul. Puis, mon cerveau s'est réveillé. Comment étai-ce possible ? J'étais surpris que la simulation était exactement comme dans mon rêve mais cela n'avait rien de bizarre, c'était même logique. Non, ce qui me troublait le plus, c'est que jamais je n'avais rêvé de ce moment. C'était bien la même forêt mais j'était apparut sur une clairière et non en pleins milieu de la forêt sur un chemin boueux. Comment la simulation pouvait-elle créer le début de mon cauchemar alors que je ne l'avais jamais rêvé ? Une ronce me griffant le mollet me tira de mes pensées. Je devais courir et ne penser à rien d'autre. Alors je couru. J'arriva bientôt sur un sentier boueux. Et ce qui m'entourait me semblais de plus en plus familier. Les arbres, les buisson et même les bruit de pas du tigre m'était reconnaissable. C'est alors que je me rappela la fin de mon cauchemar. Je n'avais pas à m'inquiéter. Une fois arrivé à l'endroit ou d'habitude je tombe le loup me sauverais et je n'aurais plus rien à craindre. Maintenant tout ce qu'il faut faire c'est courir jusqu'au loup. C'est à ce moment précis ou je me pris les pieds dans une racine. Vous vous dites sûrement que c'est la racine sur laquelle je tombait à chaque fois dans mes cauchemars et que j'allai tombé dans la boue et que le loup me sauverai. Et bien dans ce cas vous avez totalement raison. Une fois dans la boue je me suis retourné vers le tigre toujours à ma poursuite et un grand soulagement m'envahit. Mais il cessa d'exister quand je me suis rendu compte que le loup n'arrivait pas. Ce n'était pas normal. Le loup va apparaître au moment même où le tigre va refermer sa mâchoire sur moi mais je ne voyais aucun mouvement dans les buissons m'indiquant sa présence. C'est vrai que d'habitude je ne le vois pas arrivé avant mais dans la panique je ne regarde que le tigre alors que cette fois je suis calme et que j'observe le moindre mouvement venant des buissons.

- Calme toi c'est un cauchemar, me suis-je dit, c'est normal que tu ne vois pas le loup il n'y à pas de logique dans les cauchemars.

Le tigre dépassa la racine sur laquelle j'étais tombé.

Le loup va arrivé d'un coup est me réduire en charpie.

Le tigre ouvrit la bouche

- Je sais que le loup va venir...Et puis merde ! Me suis-je écrié soudain en faisant une roulade sur le côté esquivant ainsi la morsure du tigre. J'étaie devant lui à quatre pattes. Je devais faire deux têtes de moins que lui pourtant je ne recula pas. Ce monstre va me dévorer mais je compte bien lui faire sa fête avant. Après cette réflexion il me paraissait moins intimidant et plus petit. Il me chargea et je fis de même. C'est là que je fis deux découvertes déjà que j'étaie toujours à quatre pattes et que je devais être incroyablement ridicule puis que le tigre était plus petit que moi. Ma pensé fut stoppé net par le choc de nos deux corps. Mais, aussi surprenant que ça puisse l'être, je ne me suis pas senti repoussé par sa puissance. En faite, ai-je compris une fois mes yeux ouverts, c'est moi qui l'avait repoussé. Je le vis prendre la fuite comme à chaque fois que le loup l'attaquait. Sauf que cette fois là c'est moi qui l'avait repoussé, un fermier de 15 ans qui n'avait rien de particulier me suis-je écrié en serrant les points sans y parvenir. Troublé j'ai regardé mes mains. Je n'en avait plus ! À la place il n'y que des grosses pattes pleins de poiles. C'était mes pattes ! J'avais des pattes ! Je me suis regardé à travers une flaque de boue et y ai découvert un énorme loup noir aussi grands qu'un homme.

- Je suis un loup ! ai-je hurlé d'une voie surprise

- Hmm pas tout à fait, me répondit une voix féminine

J'étais de nouveau dans la pièce, ma main posé sur la sphère de simulation qui était maintenant d'un gris terne.

- Expliquez_moi ! me suis-je écrié avant de me rappeler que je m'adressais à une instructrice

- C'est ce que je comptait faire, à retoqué la femme la voie empli de colère, mais seulement si tu m'en laisse le temps.

Devant ma mine perturbé elle se calma et repris d'une voix plus calme :

- Cette simulation teste les candidats par la peur. Elle cherche les craintes les plus profondes en chacun et les renvoie à son propriétaire. L'esprit de celui-ci, ne pouvant pas contrôlé le flux de peur, crée un espace et y envoie tout ce flux. Mais pour faire cela il doit y envoyer son hôte. Dans la plus part des cas les candidats affrontent leurs peurs jusqu'à y succomber. Nous déterminons ensuite, selon la façon dont ils ont combattu ces peurs, si le candidat a mérité de faire parti de l'Artatolum. Plus tard, nous, les Alpha que tu doit connaître sous le nom d'instructeurs, apprenons aux Bêta (elle regarda ma mine interrogé et précisa) les ''étudiants'', à utiliser des aptitudes qu'ils auront éveillé lors de leurs tests. Cette simulation fait office de test mais permet aussi au futur Bêta d'éveiller leurs aptitudes. Ce qui est troublant dans ton cas, continua-t-elle d'un œil légèrement impressionné, c'est que tu ne t'es pas contenté de combattre ta peur jusqu'à y succombé mais que tu la vaincu. Cela n'arrive que très rarement et démontre d'un fort potentiel.

- Je comprends, ai-je dit, mais comment cela se fait que je me sois transformé en loup ?

- C'est une aptitude que tu viens d'éveiller, répondit-elle, la plus part du temps, pour les transformation dans ton cas, il ne se produit qu'un infime changement dans le corps du candidat, il voit un peu mieux dans l'obscurité ou à un meilleur odorat, puis il apprends, petit à petit, à se transformer. Mais toi tu t'es transformé en loup de la taille d'un homme du premier coup. De toute ma vie je n'ai jamais vu ça.

L'apprentiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant