14. Kaio

18 4 4
                                    

(NDA : Ce chapitre contient des actes de pédophilie et de violence physique qui peuvent heurter l'esprit

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

(NDA : Ce chapitre contient des actes de pédophilie et de violence physique qui peuvent heurter l'esprit. Merci de faire attention.)

Mason

Cette putain de salle à réveillé en moi un traumatisme.

La salle était sombre, je ne voyais rien, des voix m'appelaient au loin. Sa voix. J'étais jeune, trop jeune. Le terme pour le décrire, je ne le connaissais pas encore mais maintenant je sais que le mot à employer est pédophile. Je ne pouvais pas sortir, j'étais piégé. Piégé aux côtés de lui, mon pire cauchemar. Cet enfoiré qui me servait d'oncle, n'était en fait qu'une menace. Il s'approchait encore et encore, et mon angoisse montait. Je ne dois rien dire. Surtout rien dire = C'est-ce que je me disais souvent, mais aujourd'hui je regrette de ne pas l'avoir dit à quelqu'un. Mais je ne pouvais rien dire à personne, de toute façon personne ne me croirait. Je suis toujours le fautif. Je suis un menteur. Le coupable. S'il m'a fait ça c'était parce-que je le méritais. Si je le disais plus personne ne m'aimerait pour de bon. Je n'avais qu'un seule choix : le laisser faire. C'est la pire chose qui aurait pu m'arriver. Vivre dans cette famille. Personne ne voulait m'écouter. Je ne pouvais même pas le dire à Chelsea car elle était trop jeune. Trop jeune pour tout. Il était le monstre. Ou bien c'était moi ?

Le problème c'était moi, que moi.

Je l'ai laissé faire.

Je ne me suis pas débattu.

Je suis un monstre tout autant que lui.

Il m'a violé.

J'ai perdu une partie de ma vie.

À cause de lui.

À cause de moi.

Ses mains. Ses mains sur moi. Il me dégoûte. Et il me dégoûtait.
J'ai qu'une envie : lui faire payer.

L'odeur de pancakes m'ôte de mes pensées.

Oh mon Dieu, ça sent bon.

Je sors de ma chambre où j'étais en train de revivre mes pires souvenirs. Et je m'avance vers la cuisine où je trouve Lia en train de cuisiner.

J'ai toujours aimé cuisiner, c'était mon passe-temps préféré quand j'étais adolescent. Je cuisinais avec Chelsea quand on allait pas bien, ou quand on avait rien à faire. Elle adorait cuisiner aussi, surtout des cupcakes. Tout avait un goût douteux, bien sûr... Avec la quantité de farine qu'on mettait et toutes les fois où on a pris le sel pour du sucre.

Je souris bêtement à ces pensées et m'approche lentement de Lia.

Quand je m'approche encore, elle se retourne brusquement avec un pot de miel dans la main. Apparemment sur la défensive.

J'éclate de rire à la vue du misérable pot de miel qu'elle tient sur la main.

Un pot de miel ?

Elle se retourne visiblement gênée.

- J'ai tellement peur ! dis-je avec un ton ironique.

Elle me fusille du regard, ce qui me fait rire encore plus.

- Oh... La madame est énervée.

Cette fois-ci elle se retourne avec un couteau dans la main.

Je sors donc mon pistolet.

- Oh... Le monsieur est énervé, dit-elle avec un sourire machiavélique sur les lèvres.

Oh punaise ! J'aime ce sourire mauvais.

- Moi qui voulait une séance culinaire, c'est pas gagné, dis-je en grimaçant de tristesse.

Je pointe mon arme sur elle.

Je m'attendais à ce qu'elle soit nerveuse, mais non, elle est calme. Tellement calme que ça m'inquiète.

Elle pointe son couteau vers moi.

Je n'aime pas quand elle fait ça, c'est surprenant. Trop surprenant.

- Es-tu sûr de toi ? me demande-t-elle.

À cent pour cent.

Elle n'hésite pas deux secondes à ce mettre en position d'attaque.

Elle s'avance vers moi dans un air déterminé.

Et...

Et là, je suis au sol. Avec elle à califourchon sur moi.

Je ne sais pas comment mais... mais elle à réussi à me faire tomber.

Incroyable.

Elle met donc son couteau sur ma gorge. Et moi, mon arme sur son flanc.

On est là, depuis 5 minutes par terre en train de s'échanger des regards. Personne n'ose bouger ni tuer l'autre. Je sais que je ne peux pas la tuer, cette gamine me ramène 20 mil dollars toutes les semaines, alors j'ai intérêt à bien la protéger.

- COUCOU LES AMIS... Oh, dit Isaac.

Je n'ai même pas entendu la porte claquer...

Lia se lève à la vitesse de l'éclair et dépose le couteau.

- Vous voulez des pancakes ?

Sérieux ! C'est la seule chose qu'elle à trouver à dire.

- Oh oui ! J'en veux, répondit Isaac en sautillant.

Pour l'amour de Dieu !

- Pourquoi es-tu là ? lui demandai-je en interrompant son geste.

Son visage se décompose.

- Kaio est sorti de prison.

Quoi ?

_____

COUCOUUUU !

Mini chapitre, mais j'espère vous aimez bien.
KAIO !
Brefff, trop hâte d'écrire le prochain.
Joyeuses fêtes de Paquês au passage.

À PLUS TARD, 💋.

Poisoned HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant