35. Une fin... Un début

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Lia

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Lia

2 mois après, début octobre, Charleston.

Vivre avec ma mère n'est pas comme je l'espérais. Je m'attendais à la retrouver ivre morte au sol tous les soirs et à devoir nettoyer son vomi mais rien ne s'est passé comme ça. Elle ne boit plus -enfin, presque plus- et elle a commencé à s'occuper, à faire des activités pour se distraire. Des fois elle peint, d'autres fois elle joue du piano ou encore elle fait du tricot et moi je le fais avec elle, je n'ai envie qu'elle comprenne ce que j'ai vécu lorsqu'elle était plongée dans les drogues.

Elle a évolué et elle à fait des efforts -même si elle ne sera jamais la même maman d'il y a 18 ans- et je suis fière d'elle. Elle essaye malgré tout son épuisement. Une chose que je ne serais jamais capable de faire... Elle est forte, et je pense que c'est une des seules choses que je n'ai pas hérité d'elle. C'est vrai que mon état de santé mentale est mieux ces derniers temps -peut-être parce que je sors plus et je vis comme j'en avais envie-. Mais je me sens encore très déprimé. Je sais que je ne serais plus jamais la petite fille heureuse de 18 ans que j'étais, cette fille qui était toujours invitée à des fêtes, cette fille indépendante qui aimait aimer, cette fille innocente. Tout à changé à partir de ce foutu jour et maintenant rien ne pourra revenir à la normale. Rien... Je ne regrette pas d'avoir aimé mais je regrette énormément d'avoir été aussi stupide, d'avoir cru en tout le monde. J'ai envie de rigoler juste de me rappeler de ma stupidité.

J'étais une enfant dans le corps d'une adulte. Et je compte bien changer ça.

Aujourd'hui, j'ai décidé de m'envoler pour New York -Brooklyn-, je vais aller visiter Isabel -ma petite sœur-. Elle me manque.

_

35 minutes après, Charleston International Airport.

Je suis enfin arrivée à l'aéroport et je me dépêche d'embarquer.

Lorsque je suis en direction de la porte d'embarquement, je rentre dans quelqu'un.

Ce quelqu'un a des yeux verts -que je reconnaîtrais partout dans ce monde- que je vois en regardant par-dessous ses lunettes, son visage m'est très familier -logique- et ses cheveux sont noirs -désormais, noirs...-

Mason.

Je ne m'attendais pas à le croiser ici.
J'essaye de poursuivre mon chemin mais c'est trop tard, il se glisse devant moi pour me faire face, ainsi en me bloquant entre lui et le mur derrière moi.

- Voyons qui nous avons là, la traîtresse. Enchanté de vous revoir, chérie, dit-il.

Je suis sûr que son intention était de m'agacer, parce que ça à marché.

- Je n'ai pas le temps pour ça, Masonet.

J'essaye de me retirer mais il me bloque le passage encore une fois.

- Qui n'aurait pas le temps pour parler à cette beauté ?

- Et bien je pense bien que ta beauté c'est en allé vu que je ne vois aucun intérêt à te parler, je crache.

- Dommage, chérie... Tout le monde aime entendre ma voix, dit-il d'un ton agaçant.

- Je ne suis pas tout le monde.

J'essaye malgré tout de me dégager encore une fois mais il me plaque contre le mur.

L'air devient lourd, sa présence me dérange énormément.

- Tu vois cette bague ici, il me montre la bague que j'ai à mon doigt. Elle nous lie tous les deux, tu peux m'éviter tant que tu veux cette bague sera toujours là pour te rappeler que j'existe.

Pendant les 39 secondes suivantes, aucun de nous ne parle.

- Je serais tellement dans ton crâne que tu me supplieras de revenir. En attendant, continue à faire semblant, à m'ignorer. Moi, je serai toujours là à t'attendre, il continue en brisant le silence.

- On verra bien qui suppliera l'autre de revenir en premier, je rétorque dans un air défiant.

Je me dégage enfin de sa prise et cette fois-ci il ne me retient pas.

Je rentre dans l'avion et je ne cesse de penser à ce qu'il m'a dit.

Mais je sais que je ne serai probablement pas la première à revenir, ma fierté est bien trop grande.

Je me dirige vers ma place lorsque je le vois, lui, assis à côté de ma place.

Comment a-t-il fait pour arriver ici avant moi ?

Et d'ailleurs pourquoi est-il là ?

- Oupsi, je n'ai pas fait exprès, souffle-t-il en remarquant mon visage énervé.

Lorsque je passe devant lui pour m'asseoir, je lui donne un coup de genoux dans les couilles.

En voyant son expression de douleur, je souffle, sarcastiquement :

- Oupsi, je ne l'ai pas fait exprès.

Je suis satisfaite de mon coup.

- Pourquoi es-tu ici ? je lui demande.

- Je te l'ai dit, c'est le destin chéri...

Je roule des yeux

- Je ne pense pas que tu ais compris, c'est fini entre nous, ça se finit ici, c'est fini ! dis-je.

Ça se finit ici, entre lui et moi. Tous les coups sont permis maintenant, sauf l'amour.

_____

COUCOUUU !

Une fin bien chaotique 🫢👹. COMME ON AIME.

Mason à changé sont visuel, GRRRR. Il est brun maintenant. On évolue ici.

Bon brefff, ça se fini ici pour le coup 😭.

Vous avez aimé sinon ?? Dit moi l'avis sur le livre en général svp.

En soit ce n'est pas fini... Il y a l'épilogue après mais bonnn.

Merci beaucoup mes BITCHES pour être venu jusqu'ici. Je vous aime 💞.

Bon breffff BISOUS.

BYE BITCHES,
À PLUS TARD, 💋.

Poisoned HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant