16. La haine

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( NDA : Dans ce chapitre certaines scènes peuvent heurter les âmes sensibles et non prévenues ; bipolarité et violence )

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( NDA : Dans ce chapitre certaines scènes peuvent heurter les âmes sensibles et non prévenues ; bipolarité et violence )

Lia

Cela fait 7 heures que nous sommes sortis de cette maison et j'ai encore toutes les images qui défilent dans ma tête.

Ce qui m'effraie n'est pas la mort de ce dit Kaio mais le passé de Mason. Je me trompais depuis le début, connaître le passé des gens est encore plus effrayant que ne pas le savoir.

On peut dire qu'il a vécu beaucoup plus de choses effrayantes que moi. En fait... Non. Je chasse ces souvenirs de ma tête et essaye de dormir. Malgré tous les souvenirs qui me viennent en tête je réussis à m'endormir. En pleurant, mais je dors.

Le lendemain, je descends prendre mon petit-déjeuner et Mason est déjà en train de manger. Il a préparé à manger, comme d'habitude. Des crêpes, des cupcakes, du gâteau au chocolat, des boissons, des toasts... Tout ça est posé sur sa magnifique table.

Pendant qu'on mange, on se défie du regard et aucun de nous ne lâche.

C'est terrifiant au bout d'un moment.

Après avoir fini je sors mon carnet de mon tiroir et commence à lire d'anciens passages :

10 ans : " Ma mère m'a encore frappé. Le choc à été tellement fort que je n'arrive plus à tenir debout. Le pire c'est que je sais qu'elle ne fait pas exprès, elle ne peut pas se contenir. Sa bipolarité est grave et je le comprends, même si des fois j'ai juste envie de m'enfuir. Mais je ne peux pas, sans moi à la maison cette maison deviendrait une porcherie et elle ne se lèverait même pas pour aller travailler. Je comprends qu'elle puisse sombrer dans une dépression, tout le monde à le droit de ne pas aller bien, c'est juste que, je n'ai pas le temps d'étudier pour mes évaluations, je n'ai pas le temps de me reposer et elle me traite comme une chienne. Je l'ai entendu dire aux voisins tout à l'heure qu'elle devait rentrer pour faire le ménage et quand elle est arrivé à la maison, elle m'a tiré du canapé par l'oreille en me criant :

<< Qu'est-ce que tu fais ici assise petite flemmarde ! Va prendre ton balai, je veux voir le sol briller. >>

Pour moi c'était normal d'entendre ma mère me dire ça, jusqu'à ce que je vois le comportement des mamans de mes camarades. Et là j'ai compris que j'étais sa chienne. Mais aussi son petit chou. Ma mère pouvait changer d'humeur et des fois elle était très sympa avec moi ; elle me câlinait, m'embrassait et me disait que j'étais la meilleure fille au monde. C'est normal, elle ne contrôle pas ses émotions. Je t'aime maman. "

14 ans : " Ma mère a arrêté, elle fait des efforts, elle essaye de ne pas trop boire. J'apprécie son changement et le fait qu'elle veuille changer. Elle s'est améliorée mais jamais je n'oublierais mes années précédentes. Les années où elle m'a abattue. Elle ne le voulait pas je le sais. Ses mots aussi resteront marqués :

Lêche le putain de sol.

Viens ici ma chienne.

Qu'est-ce que tu fais assise ici petite flemmarde !

J'aurais dû avorter.

Mais aussi.

Je t'aime, ma chérie.

Tu es ce que j'ai de plus précieux. "

16 ans : " Elle a recommencé mais cette fois-ci je me suis défendue. J'ai appelé la police, mais ils ne pouvaient pas faire grand chose vu qu'elle n'a pas fait exprès. J'ai des gens sur qui compter cette fois, mais je ne suis pas sûre qu'ils comprendront, donc mon échappatoire c'est de me faire du mal. Je sais que certaines personnes diraient que je suis folle mais je me sens soulagé après l'avoir fait. Je ne l'ai dit à personne sinon on m'aurait enfermé dans un hôpital psychiatrique. "

Toutes ces années passées dans l'horreur mais maintenant je sais que je suis forte et qu'il y a pas de mal à lâcher des larmes. Une personne qui pleure à contenu beaucoup de douleur au fond d'elle et elle doit la lâcher, tu n'es pas une personne faible si tu pleures au contraire, tu es fort.

Ma mère et moi ne nous voyons plus, on est pas fâchées bien au contraire, on s'entends plutôt bien, mais elle est partie à Washington pour suivre son traitement. Je lui ai pardonné et tout va bien maintenant.

Cela fait longtemps que je n'ai pas écrit sur mon carnet.

Sans plus y réfléchir je me positionne pour écrire mais je me rends compte que je n'ai pas de stylo.

Est-ce que je sais écrire encore même ?

Je descends alors demander un stylo à Mason quand j'entends d'autres voix en bas. Un homme et une femme.

Isaac et Grace sûrement.

Je descends alors, rassurée.

Mais là je vois une scène totalement différente. Taylor et... Diego ? Ils se tiennent là devant Mason, pas pour une simple discussion j'imagine. Et moi, je suis là au bout des escaliers et au bord de la crise d'angoisse.

Crise d'angoisse ? Non, je dirais plutôt que ce que je ressens c'est de la haine. Un sentiment tellement fort et puissant mais en même temps, si agréable.

La colère, la haine, la rage.

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COUCOUUUU !

Le passé de Lia...
La fin !
Le chapitre 17 va être plein d'action.

À PLUS TARD, 💋.

Poisoned HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant