Chapitre 6: Les secrets d'Amalia

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Je me suis réveillée plus tôt ce matin. Mes parents, dormaient encore, je leur prépare un petit déjeuner. Ça va leur faire du bien. Je suis fille unique. J'aime énormément mes parents. Et ils me le rendent bien ; Nous ne sommes pas très fortunés, loin de là...mais mes parents ont su construire un foyer aimant. Mais malgré tous mes efforts, je n'arrive pas à les rendre fiers, je ne veux pas qu'ils sachent que je me fait harceler; Par le groupe de Sierra Winsley, les filles ultra populaires de l'école. Personne ne le sait... même pas Jessie, en plus à cause de ma dyslexie, j'ai des difficultés à l'école, ça aussi personne ne le sait. Personne ne doit jamais le savoir.

Alors à l'école, je passe juste pour la fille conne; c'est déjà un Miracle, que je sois arrivé jusqu'en première. Je bosse comme une folle pour ça, malgré les difficultés. Je dois m'en sortir avec dignité, et toute seule; sans flancher.

Depuis que j'ai rencontré Jessie, ça va un peu mieux ; je l'admire beaucoup. Elle est belle, intelligente, et forte. Elle est populaire auprès de tout le monde,  elle a réussi à faire face à celui que tout le monde surnomme le Diable. Elle est tellement courageuse ; j'aimerais être comme elle, avoir sa force. Je manque tellement de confiance en moi...mais ce n'est pas grave; Je n'aurai qu'à tout encaisser en silence.

Après avoir préparé le petit déjeuner de mes parents, je me suis fait le mien un belle brioche Dorée avec de la confiture de mûres, et un bon verre de lait. Ensuite je suis montée vers ma chambre, pour me préparer pour l'école. J'ai mis un petit haut blanc avec une jupe à Carreaux noire et des bottes en daim noires également. Ma mère descendit à ce moment là. Je l'ai embrassée avant d'aller à l'école. Sur le chemin dans le bus; je me détendait en écoutant Vitamin C du groupe Can. Arrivée au Lycée, je me suis précipitée vers les toilettes. Quand j'ai fini, au moment où je me lavais les mains; j'ai entendu une voix que je ne connais que trop bien maintenant...quand je me suis tournée vers elle, je suis tombée sur des yeux me regardant avec mépris.

- Si...Sierra, j..je... bonjour dis-je difficilement.

-Elle a osé prononcer mon prénom. Dit-elle avec dégoût.

Ses amis ont commencé à me pousser jusqu'à ce que je tombe par terre, puis elle m'ont frappée tout ce que j'ai pu faire à ce moment là , c'est protéger mon visage, avec mes bras. Elles m'ont craché dessus et insulté. J'ai fermé les yeux, j'avais envie de pleurer ; mais je me suis retenue. Je ne dois pas pleurer devant elle. C'est déjà assez humiliant de ne pas pouvoir se défendre ; je ne vais pas en plus pleurer devant elle.

- Je me demande ce que tu fais encore dans ce Lycée, Amalia...tu n'as pas ta place ici, tu n'es qu'un déchet. En plus d'être pauvre, t'es complètement conne. Je plains ta pauvre mère, elle n'a pas dû vendre que des meubles pour t'envoyer dans ce Lycée. Me cracha Sierra, un sourire Arrogant sur les lèvres.

Ses amies ont éclaté de Rire, elle étaient toutes là à rigoler.

- Genre son cul? Demanda une en riant.

- Ta mère c'est une pute, c'est ça ? Lança une autre.

- Réponds quand on te parles...

J'avais envie de les frapper pour avoir insulté ma mère ; mais je n'en n'avais pas la force, ni le courage. Je maudissait ma faiblesse. J'étais tellement faible, tout était à cause de ma faiblesse, j'avais envie de mourir.

- T'as  la chance d'être plutôt belle, Amalia, au moins si tu ne vas pas loin dans la vie vu que...tu es conne, tu pourras toujours vendre ton cul, comme ta mère...se moqua Sierra. Où alors...tu nous évites ta présence, en quittant le Lycée...la ville, et pourquoi pas la vie tant que tu y est.

J'ai entendu leur rires s'éloigner... elles sont parties. Je me suis levée pour aller me laver les mains, et me débarbouiller un peu. Je suis sortie de là pour aller en classe, j'ai vu Sierra parler avec...lui, le Diable... j'ai accéléré mes pas pour passer devant eux le plus rapidement possible, j'ai baissé la tête. Il sirotait ce que j'ai deviné être une cannette de bière. Elle était là à jouer les aguicheuses. Quand je suis passé devant eux, j'ai senti son regard sur moi, je faisais de mon mieux pour ne pas trembler. J'ai sursauté quand j'ai entendu sa voix, elle était grave, et suave, je ne l'imaginais pas comme ça...

Bad GuyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant