Ce chapitre contient des scènes de violences physiques et sexuelles très graves qui pourraient choquer certains lecteursPoint de vue Kyle.
J'ai décidé d'emmener cette fille chez ma mère, c'est plus calme là bas. Quand Maame m'a vu arriver à la maison avec une fille, et que je lui ait demandé si elle pouvait la cacher un moment, elle m'a regardé avec des gros yeux. Je lui ait tout de même expliqué un peu la situation, ce qui l'a apaisée un minimum. Elle à laissé Aleksandra se laver, et lui à prêté un short qu'elle a mis avec un de mes t-shirts, elle était encore plus belle, une fois sortie de la douche, ses cheveux sentaient la framboise, sans doute le shampoing de ma mère. Elle a vu que j'étais dans ma chambre, alors elle me demanda du regard, si elle pouvait entrer. J'ai hoché la tête pour lui faire comprendre qu'elle pouvait entrer, elle s'est assise près de moi, sûr le lit, et avant que je n'ai eu à le lui demander, elle débuta son récit, après avoir soupiré.
Il y a 9 ans
La famille Perkovic, était une heureuse famille moyenne, qui vivait dans la ville de Donetsk en Ukraine. Ils avaient immigrés depuis le voisin Russe, et y vivaient une vie heureuse, le père, Nikola, était boulanger; un boulanger très apprécié dans toute la ville, Aleksandra, se souvient qu'elle adorait l'odeur du pain et des gâteaux frais, tout juste sortis du four. Elle aimait aussi voir son père travailler la pâte, il l'étirait encore et encore, sous le regard pétillant de ses trois enfants. Surtout Aleksandra, qui rêvait de reprendre la boulangerie de son père.
La mère, Anastasia était aide à domicile pour les personnes âgées. Elle était une véritable héroïne pour ses enfants, qui l'avaient surnommé «Wonder woman ». Aleksandra se rappelle que son ragoût de veau était divin. La mère et ses enfants avaient pour rêve commun de se rendre au Japon un jour, ils étaient des vrais fans de la culture Japonaise. Et ils faisaient tout pour pouvoir s'y rendre un jour.
L'aîné, Youri, était grand, très grand pour ses 13 ans, mais c'était une vraie poule mouillée, un Chouinard invétéré. Il était très doux, il n'aimait pas la violence. Son activité préféré, était de s'allonger dans l'herbe, et de contempler les nuages.
Le Cadet, Ivan, était une vraie boule d'énergie, il ne se fatiguait jamais, il était du genre à vivre la vie à fond, ses frères l'avait surnommé « Mr. YOLO » car il était le casse-cou de la famille.
Et la benjamine, Aleksandra. Elle était la princesse de la famille, tout le monde la chouchoutait, elle était la benjamine, et la seule fille. Elle était d'une curiosité sans limite, elle s'intéressait à tout, et posaient des questions sans arrêt, elle aimait l'athlétisme, et plus que tout, elle aimait son pays d'origine, la Russie.Elle ne savait pas que ce même pays allait ruiner sa vie.
Un jour, aux infos, on a commencé à recenser des disparitions de jeunes enfants. Des enfants entre 6 et 10 ans étaient enlevés, par des hommes conduisant des fourgons noirs, la famille Perkovic était terrifiée, et ont décidé d'être très prudents. Mais malgré leur prudence, Aleksandra étant une magnifique petite fille, elle était entré dans leur collimateur. Et ils étaient prêts à tout, elle était une proie de choix...
Un jour, elle est rentrée de l'école en voiture, et est arrivé chez elle sans encombres, et pendant qu'ils prenaient le déjeuner, ses hommes tous en noir, se sont introduits dans la maison, tous cagoulés. Armés de gros fusils.
- Gardez la fille, en vie...butez le reste...ordonna celui qui semblait commander la petite troupe.
Il n'en fallu pas plus pour que deux autres hommes fasse feu, plongeant la maison dans un déluge de balles. Le père fut touché le premier, en voulant faire volte-face pour protéger sa famille, envoyant une volée de sang sur sa famille... Aleksandra était morte de peur, et dévastée, son père s'était écroulé devant une famille impuissante, le temps qu' Aleksandra puisse réagir, elle fut saisie par un troisième homme, qui l'emmenait déjà vers l'extérieur de la maison, malgré le fait qu'elle se débattait de toutes ses forces, en criant. Elle eut tout de même le temps de voir toute sa famille se faire cribler de balles, elle eut le temps de voir leur corps, qui n'était plus que des bouts de chair informes. Elle hurla alors de toutes ses forces, hurlant sa peine, pleurant.