Famille Araignée

5- Tu te souviens ?

*PDV Omniscient*

Toute la brigade s'est réunis au salon, le chef portant sa fille dans ses bras. Une fois tout le monde assit, tous essaient de la faire réagir. Uvô la prend dans ses bras mais aucune réactions, elle ressemble à une poupée désarticulée. Nobunaga fait des figure avec son sabre, Phinks des chatouilles. Mais encore une fois, pas un sourire, pas un bruit. Aucune réaction... Un par un, les membres tentent quelques chose, même Pakunoda qui lui prépare son plat préférer. Mais elle ne réagit pas. Hisoka s'approche, il se place devant elle à sa hauteur. Il prend son menton entre son index et son pouce. Il relève son visage et fixe les yeux vide de ma fille. Il bouge une de ses cartes devant ses yeux, puis il lui parle en lui rappelant tous les tours de magies qu'il lui a appris et qu'elle a réalisé à la perfection avec peu d'entraînement. Mais rien, le leader décide alors de demander à Pakunoda de regarder ces souvenirs. Elle met sa main sur sa joue, mais elle se plie de douleur. Le leader retire sa main et tout le monde apprit qu'à cause de la douleur que son cerveau ressent, elle ne peut lire dans ses souvenirs...

*PDV Kuroro*

Après ses essais infructueux, je monte avec ma fille. J'essaie de la mettre debout pour qu'elle aille se doucher, mais elle retombe au sol. Alors je la reprends dans mes bras, lui prépare un bain chaud et la mets dedans. Je frotte et lave ses long cheveux et peu à peu ils reprennent leurs couleur d'origine. Puis, une fois qu'elle fut laver, je la porte, la sèche et la mets en pyjama. Je me couche et la mets sur mon torse comme elle a l'habitude de le faire. Je lui caresse les cheveux et je la vois fermer les yeux. Le lendemain, je la vois réveiller, mais elle n'a pas bouger. Je me prépare, puis je descends avec elle, qui est toujours avec son short de pyjama et un de mes t-shirt. Après avoir petit déjeuner, je m'assois avec Méduse sur moi et je réunis tout le monde.

- Aujourd'hui chacun d'entre vous passera du temps seule avec Méduse. Peut être quand lui racontant tous ce que l'on faisait avec elle, elle finira par revenir... ; prononçais-je.

- Bonne idée, elle saura qu'on est là pour elle ; approuva Pakunoda.

- En premier, ce sera toi Paku, puisqu'elle te considère comme sa mère. Vous aurez une journée à passer avec elle et je la récupère le soir pour la coucher. Attention, j'ai remarqué qu'elle ne bougeait absolument pas. Elle ne tient pas debout ... ; annonçais-je.

*PDV Omniscient*

Les jours passent et chaque membre passe du temps avec Méduse. Personne ne l'avoue, mais ils ont tous attendu d'être seule avec elle pour pleurer et la supplier de revenir. Pakunoda a été dans le jardin avec elle, et quand elle voit qu'elle n'a aucune réaction, elle la prend dans ses bras et se met à pleurer... Sharnalk l'a prise avec lui dans sa chambre et lui explique tous ce qu'elle a appris sur le piratage et lui aussi fond en larmes en la serrant contre lui... Tout le monde a pleuré et c'est maintenant le tour de Feitan.

*PDV Feitan*

Aujourd'hui c'est à mon tour, avec les autres, elle n'a eu aucune réaction... Je descends déjeuner, puis je vais au salon voir Danchou pour lui prendre Méduse dans mes bras. Je la porte comme une princesse et descends à la cave.

**Et dire qu'il y a pas si longtemps, tu faisais plein de bêtise pour nous embêter et tu courais partout en rigolant.**

Une fois dans la cave, je l'assois sur la table comme elle a l'habitude de le faire. Et commence à lui expliquer la première fois qu'elle a voulu m'aider à torturer. Je lui repasse en revue tous mes outils.

**À quoi je m'attendais sérieux... ?**

Je la regarde et une larme m'échappe, je baisse la tête pour pas qu'elle le remarque. Mais je sens une main se poser sur ma joue.

- F... fei... fei-nii... ; murmura Méduse.

Je redresse la tête et la prends par les épaules.

- Oui, c'est moi. Méduse, redis le ! ; m'exclamais-je.

Je la vois redresser la tête et me regarder de ses yeux vide.

- Fei... nii ; répéta-t-elle.

Je pleure, elle a enfin réagit. Je la prends dans mes bras.

- Oui, c'est bien Méduse. C'est bien continue, qui veux-tu aller voir ? ; lui demandais-je.

- Pa... pa... ; me répondit-elle difficilement.

Je la reporte en princesse et court jusqu'au salon, je rentre en trombe sous les regards surprit de la brigade.

*PDV Kuroro*

Depuis que Méduse est partie, la brigade ne s'amuse plus et moi non plus. Alors que j'étais dans le salon avec les autres, j'entends quelqu'un courir. Puis la porte s'ouvre violemment et Feitan rentre heureux. Il s'approche de moi et me tend ma fille, que la récupère.

- Elle a parlé, elle m'a appelée par le surnom qu'elle ma donné... ; s'exclama-t-il.

Je vois tout le monde se redresser heureux et moi aussi, je suis content. Alors je demande à chaque membres de venir devant elle.

- Méduse, tu te souviens de moi ? ; lui demanda Uvôguine.

- Uvô... ; murmura-t-elle.

Tout le monde s'arrête surprit, et moi je la serre un peu plus dans mes bras. Je suis tellement content. Bientôt, je l'espère, elle sera totalement redevenue elle-même. Tout le monde passe devant elle en lui caressant la tête ou la joue, lui faisant des bisous, et elle dit leur surnom. Je vois Pakunoda hésiter, alors je lui fais signe de ne pas avoir peur et elle s'approche de moi. Elle s'agenouille et prend la main de ma fille.

- Et moi, tu te souviens de moi... ? ; lui demanda-t-elle hésitante.

- Oui... Paku... ; répondit Méduse.

Pakunoda lui fait un câlin en fondant en larmes, comme le reste de la brigade. Ensuite, je la retourne pour qu'elle soit face à moi, elle est assise à califourchon sur moi, alors que je prends ses mains.

- Chérie... Et moi, je suis qui ? ; le demandais-je.

- Papa... pardon... Pardon... pardon... ; sanglota-t-elle.

En voyant cela, je la prends dans mes bras. Elle pleure et ça me brise le cœur, elle répète inlassablement "Pardon papa, pardon...". Je me mets à pleurer aussi en entend cela, elle a souffert plus que nous et elle s'excuse. C'est à moi de m'excuser, je n'ai pas su la protéger. Je sens ses bras faiblir autour de moi et sa tête se faire plus lourde sur mon torse. Elle s'est endormie, elle sanglote encore un peu, mais elle s'est endormie.

- Pakunoda, tu peux regarder à présent ? ; lui demandais-je.

- Oui... ; me répondit-elle.

Elle tend sa main et la pose sur sa joue, quelques minute plus tard, elle l'enlève et se met à pleurer.

- C'est les scientifiques. Ils lui ont fait croire, qu'on l'avait vendu, qu'on se servait seulement d'elle et qu'on ne voulait pas la récupérée. Il ont fait exprès de discuter devant elle pour la persuadé qu'elle n'était rien d'autre qu'une machine. Et ça a marché... Elle se l'ait tellement dit qu'elle a fini par y croire elle-même. Elle ne voyait, ne ressentait et n'entendait plus rien ses derniers jours, elle les a passer dans le noir. Ça à commencer à lui revenir quand Danchou la mise sur lui, elle a entendu la mélodie qu'elle préfère... Ton cœur... Puis elle nous a sentis pleurer, et enfin quand Feitan la poser sur la table, elle a vue, elle la regarder et en le voyant pleurer, elle est revenue en se disant qu'elle n'était pas seule finalement, qu'on tenait à elle comme elle tenait à nous. C'est là qu'elle a réagi ; nous expliqua Paku.