48- Quel est ce sentiment ?

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*PDV Omniscient*

Il se lève et se dirige vers la tour où il joue au Gungi avec la jeune fille.

**Pensée de Meruem : Je suis encore incapable d'organiser mes pensées, c'est extrême déplaisant. Je ferais mieux de me reconcentrer sur le jeux.**

Alors qu'il entre, Yupi fait une révérence. Mais en apercevant que son adversaire est déjà là, il parait légèrement surpris.

- Elle est déjà prête ? Ne s'est-elle pas reposer ? ; demanda Meruem.

- Si ; affirma Pufu.

Il se place devant elle et remarque, qu'elle dort en étant assise, un long filet de bave coulant de sa bouche.

**Pensée de Meruem : Quelle disgrâce. Cette humaine ne dégage aucun once d'intelligence ou de grandeur. C'est à n'y rien comprendre. Comment telle beauté de jeu et logique si parfaite, peuvent-t-elles émanées d'un être aussi primaire ? Je me le demande.**

- Réveilles toi ! On reprend ! ; ordonna-t-il.

- Euh... Oui ! Tout de suite ! ; bégaya Komugi.

Il place leur pièce en les annonçant à haut voix, puis le roi eu une idée.

- Et si pour se match. Nous engagions un pari ; proposa-t-il.

- Vous voulez, faire un pari ? ; demanda Komugi en relevant la tête les yeux fermés.

- C'est bien cela. Si tu gagnes, je m'engage à t'offrir tous ce que tu souhaites. Tu n'auras qu'à demander ; répondit Meruem.

- Vous m'offriez tous ce que je désire. Ohh tous ce que je désire... Tous ce que je désire, ohh ! ; marmonna-t-elle.

- Par contre, vois-tu. Si c'est moi qui remporte la partie. Je te prendrais ton bras gauche ; ajouta-t-il.

**Pensée de Meruem : Je m'aperçois qu'il y a 2 choses qui déstabilise les humains. Le désire et la peur. Le désire brouille la vision, et la peur anile toute volonté d'action.**

- Vous prendrez mon bras gauche, elle croisa les bras et réfléchis, Oh, c'est pas facile ! Oh je sais pas quoi faire ; s'exclama Komugi en ébouriffant ses cheveux avec ses mains.

- Pourquoi hésites-tu autant ? ; demanda Meruem.

- Eh bien, pour tout vous dire... Quand je fais un pari, je mets toujours le même chose en jeu. Alors au lieu de mon bras gauche, accepteriez vous de prendre ce que je paris toujours ; répondit la jeune fille.

- Quoi ? Qu'est-ce que tu dis ? De quoi s'agit-il ? ; demanda-t-il.

- Je paris toujours ma vie. Le roi parait surpris. Si je perds contre vous Majesté, j'aimerais que vous preniez ma vie. Si vous acceptez bien sûr ? Oh, vous allez surement me trouver impoli de vous l'avoir proposer alors qu'elle n'aura plus aucune valeur ; répondit Komugi hésitante.

- Que veux-tu dire ? Expliques toi. Reprend depuis le début, j'ai besoin de comprendre ; lui ordonna le roi.

- Eh bien, enfaite... la seule chose au monde que je sache faire. C'est de jouer au Gungi. Je n'ai aucun autre talent à mon grand regret. Mais une chose est sûr, si je suis en vie aujourd'hui, c'est grâce au Gungi. Par contre, j'ai beau être une joueuse professionnelle et avoir gagné contre les plus grand dans les tournois nationaux. Mes revenus sont misérables. Alors si j'ai la chance de représenter mon pays dans les championnats du monde, pour la première fois de ma vie, je pourrais enfin touché une somme d'argent très importante. Pour devenir le représentant de son pays, il faut d'abord gagné les tournois nationaux au quels des milliers de joueurs participent. Ne perdre aucune partie, est le gage d'une place en finale. En tout, il y a 12 personnes dans ma familles, et à présent je suis la seule à subvenir au besoin de tous. Notre vie repose entièrement sur mes victoires. Alors si je ne perds, ne serait-ce qu'une seule fois, je deviens le pire des fardeau pour mes proches. Vous savez les joueurs de Gungi ont un adage. Ils disent que : "Si le roi du Gungi perd une seule fois, il redevient alors un homme ordinaire". Dans mon cas, si je perds... je ne suis plus utile à rien. Oh, c'est simplement ce que mes parents m'ont toujours inculqué, alors j'y suis habituée ! C'est pour ça... depuis le jour où j'ai choisi de devenir joueuse professionnel, je n'ai jamais eu l'ombre d'un doute. Si je perds une partie, je préfère encore mourir. Seulement... tout le problème est là votre Majesté ; expliqua-t-elle.

- Comment ça ? ; l'interrogea-t-il.

- Si je perds, je ne suis plus bonne à rien, un véritable déchet. Et vous remettre un déchet en guise de récompense alors que vous avez gagné... Ce serait irrespectueux de ma part, une insulte à votre grandeur ; ajouta Komugi.

- Ça m'est parfaitement égal. Ce que je ferais de toi, ne regarde que moi. Dis-moi, plutôt ce que tu désires, si tu gagnes ; répliqua Meruem.

- Hmm... Alors voyons un peu... Je n'ai jamais vraiment pris le temps de réfléchir à autre chose qu'au Gungi, alors euh... Je sais ! J'y penserais, si je gagne. Cela vous convient ? ; proposa la jeune fille.

- Comme tu voudras ; soupira le roi.

**Pensée de Meruem : Cette créature ne ressent donc ni désire, ni peur.**

Il rigole sous l'incompréhension de Komugi et Pufu.

- Ta vie, c'est bien ça ? Il semblerait bien que ce soit moi, qui est été aveuglé par le désire de victoire. Il ne mettait même pas venu à l'esprit que tu aurais pu demander ma vie, au cas où tu remporterais le match ; prononça Meruem.

- Majesté ; s'inquiéta Pufu.

- Silence toi là-bas ! ; répliqua-t-il.

- Vous voulez dire que je... que je prenne votre... votre... Enfin je ne demanderai jamais une chose pareil, l'idée ne m'a même pas effleuré l'esprit ! À ça, non !; s'exclama Komugi.

- Je le sais. J'ai fais fausse route, je me suis fourvoyé. Le pari est annulé, c'était trivaille de ma part ; affirma le roi.

Il s'arrache le bras gauche et demande à Komugi d'accepter ses excuses.

- Majesté ! Il accoure au près de lui. Mais qu'avez-vous fait ?! Il s'arrache sa manche pour faire un bandage. Il faut soigner votre bras, venez ! ; s'exclama Pufu inquiète en lui faisant un bandages.

- Votre... Votre bras ! ; bégaya la jeune fille.

- La partie n'est pas terminée ; répliqua Meruem.

- Mais enfin Majesté ! Que ce passe-t-il, dites moi ce qui vous êtes arrivés ! ; s'exclama Komugi.

- Allez bouge tes pions, c'est à toi ; ordonna le roi.

- Votre Majesté, il faut stopper l'hémorragie enfin ; s'opposa Pufu.

Il l'attaque avec sa queue et envoie Pufu s'écraser contre un mur.

- Ne m'oblige pas à me répéter ! La partie continue, c'est un ordre. C'est moi qui est décidé qu'il n'aurait plus de pose, c'est compris ? Ou bien souhaites-tu que je me couvre d'avantage de honte ; prononça.

Il se relève et essuie le sang qui se trouve sur sa joue.

- Très bien, je vais appeler Neferopitou. Je n'inciterai pas d'avantage si c'est cela votre décision. Mais le temps presse, et sachez que vous pourriez très bien continuer de jouer pendant que vous l'on vous prodigue les soins nécessaire. Majesté, si vous refusez de vous faire soigner dans votre état... Alors dans ce cas... je vous demanderai de me couper la tête sur le champs ; affirma Pufu.

Le roi lui dit de faire comme il veut. Il lui ordonne ensuite d'approcher et de se dépêcher. Il ajoute qu'il lui suffira d'un coup et qui ce ne sera pas long. Pufu approche alors que le roi ordonne à son adversaire de bouger ses pions, car c'est à elle de jouer.

- Il n'en est pas question ! Je ne jouerai pas tant que sa Majesté ne se fera pas soigné, je suis vraiment désolée ; répliqua Komugi.

Il place l'aiguille de sa queue sous sa gorge.

- Si je me répète une fois de plus, tu meurs ; l'avertit le roi.

- Je ne jouerai pas ! Si vous voulez m'ôter la vie, alors faite le en jouant au Gungi ; s'exclama-t-elle.

Il grogne, mais finit par capituler et demande à ce que Pitou vienne le soigner. Pufu regarde Komugi d'un air assassin, peu après, Pitou arrive. Malheureusement, utiliser son Docteur Blythe consomme énormément de Nen, elle ne peut donc pas manipulée ses marionnettes ou déployée son En.

Famille AraignéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant