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Draco me remet debout et je me tourne alors pour voir la personne que je viens de percuter. A la vue de ses couleurs je peux dire que c'est un Gryffondor, je ne sais pas en quel année il est mais je sens qu'il n'est pas là pour être gentil avec moi. Je regarde autour de moi en espérant voir Hermione et Ron mais ils sont déjà partis. Il ne reste plus que les Serpentards. Je repose mon regards sur le gryffondor qui se tient devant moi. 
- Quesque tu veux ?
Je n'ai même pas le temps de comprendre que je sens une énorme douleur dans mon ventre. Je sens l'air quitté mes poumons et je tombe à genoux en suffocant. 
- Comment tu ose revenir ici après tout le mal que tu as fait ! Tu connais les noms de ceux qui sont morts à cause de toi ! Tout est de ta faute et toi tu reviens dans cette école sans même t'excuser ! Tu n'es qu'une pourriture, tu mérites de crever ! 
Je sens une vague de colère me submerger :
- Oh ferme là, je crie en me relevant. Tu crois que je ne le sais pas ?! Tu crois que je ne sais pas que c'est ma faute ! Je le sais ! Je sais ! Je n'ai jamais voulu qu'ils meurent à cause de moi ! J'aurai préféré mourir à leur place ! Mais je n'ai pas pu ! Je me suis pris deux putain d'Avada Kedavra dans la gueule et par deux fois j'ai survécu ! J'ai failli crevé chaque année depuis le début de ma scolarité ici mais j'ai toujours survécu !
- Et tu t'en vantes !
- Non ! JE VEUX MOURIR MERDE ! JE N'AI JAMAIS VOULU ÊTRE ICI, JE N'AI JAMAIS VOULU EXISTER ! 
D'un coup le silence ce fait. Je sens les larmes couler sur mes joues. Je me rends alors compte que je viens de déballer ce que je ressens devant plusieurs personnes. Je ne comprends pas d'habitude je l'aurai laissé me marcher dessus en espérant qu'il se sente mieux après mais là... Je ne sais pourquoi j'en ai eu marre, et ça a débordé. Je pousse le gars devant moi et me fraie un passage jusqu'à la sortie. Puis je cours. Je n'ai qu'une seule envie m'écarter le plus vite possible de ces gens. Je cours et sans m'en rendre compte mes pas me mènent en haut de la tour d'astronomie. Je m'accoude à la rembarde et reprends mon souffle. Mes larmes n'ont pas arrêté de couler. Je reste là pendant 1 min qui semble duré une éternité à regarder le ciel et, pousser par un désir immense, j'escalade la rembarde...


Sauvez le sauveur //drarryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant